Articles avec le tag ‘violence programmée’

Rosario Crocetta obsède la mafia

Voir Antimafia dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia... et de l'antimafia rosario crocetta

Fabrice Rizzoli, Eric Alt, Rosario Crocetta

On apprend de la part de deux collaborateurs de justice que le clan Emmanuello de Gela envisageaient d’assassiner du juge Giovanbattista Tona. Les juges de Gela n’ont pas de chance. En 2005, le clan Rinzivillo voulait assassiner le magistrat Ottavio Sferlazza à l’aide d’explosif (cf. Cosa nostra s’engage-t-elle, à nouveau, sur la voie du terrorisme ?). Je l’avais signalé dans l’article en question, ce qui m’avait permis d’émettre hypothèse : celle que Bernardo Provenzano ne commandait plus grand chose en Sicile à l’époque. 5 mois aprés cette article, Bernardo Provenzano était arrêté aprés 33 ans de cavale… (cf. L’arrestation du chef de la mafia : une victoire à point nommé).

Le clan Emmanuello est aussi obsédé par Rosario Crocetta. Ce dernier a tous les « défauts », il est communiste chrétien homosexuel et fut un vrai maire antimafia. Au cours de son mandat de maire de 2003 à 2009, il a pris des décisions notamment en matière d’appel d’offre qu’on fait perdre un paquet de fric aux clans de  la zone (cf. Ecomafia à Gela). Il a même renvoyé la femme du boss qui avait un emploi fictif à la mairie…. il est tellement menacé qu’on lui attribué le maximun de 6 gardes du corps comme le Président de la République. Comme les gardes du corps ne suffisaient pas, il s’est présenté au parlement européen… et il a été élu. J’ai donc eu chaud quand il est venu à Paris (voir photo) 🙂 (cf. La justice en Europe : rencontre le 13 septembre)

Encore facebook…

En ce 6 septembre, Bartolomeo D’Ambrosio, ancien instructeur d’arts martiaux de 44 ans, faisait son footing quand les sicaires lui tirent dessus près d’Altamura (20 km au sud-ouest de Bari). La pratique des arts martiaux ne protegeant pas des balles, il décède. Mafieux de haut rang, il était connu pour avoir tiré  dans les jambes (Gambizzazione) d’un sénateur en 1988.

Mais les enquêteurs furent pour le moins surpris de découvrir le compte facebook du mafieux. Les amis du mafieux étaient le maire, le président du conseil municipal (lui est un parent du mafieux…), une jeune conseiller municipal, un candidat aux élections régionales. Bref, il faut se méfier de Facebook (cf.Trahi par Facebook).

En effet, soit les personnes citées n’ont pas fait attention en accordant leur amité au boss, soit ils sont de la bourgeoisie mafieuse (cf. La bourgeoisie mafieuse a pris le pouvoir)

Chante chante Lupara…

« Là ou passent les Tornicchio, la terre tremble et la lupara chante »

Le 25 juin est une date importante 🙂 mais celle de 2009 ne fut pas joyeuse. Ce soir là, i piciotti (les soldats de la mafia) sont en embuscade derrière des arbres qui entourent un petit terrain de Football.  Nous sommes à Crotone, une ville ou les ‘ndrines (familles mafieuses calabraises) ont fait beacoup parlé d’elles ces derniers temps (cf. Opération « Héraclès » à Crotone).

Les tueurs tirent plusieurs coups avec un fusil, blessent une dizaine de personnes  et en  tuent deux dont un enfant de 11 ans. L’expert en balistique affirme que les auteurs des coups de feu avaient pleinement conscience de toucher d’autres personnes que la cible.

L’objectif de cet acte de violence programmée (cf. Tir aux pigeons ou violence programmée?) était un homme de 35 ans mort sur le coup. Ce dernier, membre du clan Tornicchio et émigré en Allemagne (où la mafia calabraise prospère cf. De San Luca à Duisburg, la faida et la ‘Ndrangheta), était de retour en Calabre depuis 1 ans. Il aurait profité de l’emprisonnement du chef du clan soumis à l’article 41 bis du code de procédure pénale qui prévoit un régime carcéral strict (cf. Bienvenu au royaume de l’impunité) pour assurer des missions de commandement. Le chef aurait alors ordonné son excécution ; logique mais alors pourquoi ce carnage ?

Grâce au écoutes judiciares (que le gouvernement italien veut limiter… cf. 1. « Dessine moi un bunker »), les enquêteurs ont non seulement retrouvé les tireurs mais aussi impliqué le donneur d’ordre qui se serait félicité du massacre car ”dove passano i Tornicchio trema la terra e canta la lupara” (pour « lupara » cf. Guet-apens contre un capo-bastone en Aspromonte). Le carnage est donc justifié dans la logique de la violence programmée comme un message envoyé à toute la population ; la violence étant un moyen de communication mafieux parmis d’autres (cf.Le mafieux, ce grand communicant).

Cette fusillade ressemble donc aux meurtres de 6 Africains au mois de septembre 2008  (cf. « Jammuncenne ») et rappelle que la mafia tuent très souvent des inoncents (cf. La guerre des ‘ndrines de Crotone n’épargne pas les enfants ou Antonino, 3 ans : victime « collatérale ».)



Montréal : opération « extermination »

En fin d’après midi, dans la zone industrielle de Saint Léonard à Montréal, les tueurs s’approchent d’Agostino Cuntrera et de son garde du corps qui ne sert à rien… Les deux mafieux sont assassinés. Agostino Cuntrera appartient à une la dynastie mafieuse transnationale : les Caruana-Cuntrera. Au Canada, le clan Caruana-Cuntrera était associé au clan Rizzuto. Depuis 1978, ils avaient éliminé la concurrence calabraise (Cotroni-Violi en photo). Puis, ils avaient aussi pris leur indépendance vis à vis de la famille New yorkaise Bonanno (voir hypothèse d’un lecteur en bas de page).

Résultat :

– 2006 : extradition vers les US de Vito Rizzuto boss (père).

– Mi-2009, un ami de Vito Rizzuto, Federico Del Peschio, a été tué par balle sur le parking de son restaurant.

– De septembre 2009 à janvier 2010 ; 18 cafés italiens de Montréal sont la cible d’attaques au cocktail Molotov.

– 29/10/2009 : assassinat de Nicolo Rizzuto, petit fis et héritier du clan : cf. Dans la famille Rizzuto, « je demande le fils… »

– 21/05/2010 : disparition mafieuse (lupara biancha) de Paolo Renda, beau-frère de Vito Rizzuto (le père), le consigliere du clan Rizzuto.

– 29/06/2010 : assassinat de l’allié Cuntrera

La police canadienne affirme qu’il n’y pas de guerre entre les Calabrais et les Rizzuto car dans une guerre il y a des morts des deux côtés. Or, dans le cas présent , il n’y pas de mort côté calabrais.

Ben oui, ce n’est pas la guerre c’est une extermination ; la dernière étape dans la violence programmée (cf. De San Luca à Duisburg, la faida et la ‘Ndrangheta) entre clans mafieux. Les vainqueurs en bons stratèges pourraient s’arrêter là et obtenir l’allégeance des cadres du clan Rizzuto pour la continuité des affaires.

En effet, le Canada est géopolitiquement primodiale dans l’achemiment de la drogue aux Etats-Unis (premier pays consomateur au monde). Déjà pendant la prohibition, l’alcool venait du Canada. La drogue, en particulier l’héroïne suit la même route.

PS : voici un commentaire d’un des lecteurs de ce site :

« Je voudrais également intervenir sur ce qui est en train de se passer au Canada actuellement et que vous aviez notamment analysé au cours de l’un de vos précédents articles. En effet, il semblerait que la piste new-yorkaise soit envisagée comme de plus en plus crédible par les enquêteurs – qui seraient néanmoins encore dans le brouillard le plus totale. Cette série de règlements de compte méthodique étant en train de décimer au sens propre du terme l’ensemble de la direction de la Famille Rizzuto pourrait être le fait de la Famille Bonnano de New York, qui voudrait reprendre ses positions dans ce pays. Ce pourrait être un retour de bâton pour les Rizzuto, qui avait fait sécession des Bonnano dans les années 80 dont ils étaient auparavant un crew, les Bonnano profitant de l’extradition de Vito Rizzuto vers les États-Unis en 2006 et de la vacance du pouvoir ainsi que du manque d’organisation des activités de la Famille qui s’en sont suivies. Connaissant l’importance du Canada dans la géopolitique du crime organisé que ce soit en Italie ou aux États-Unis, je voulais savoir ce que vous pensez du conflit actuel qui s’y déroule ? »

Violence programmée dans les Pouilles

Le 26 juin, Il est 20h 30 à Manfredonia dans les Pouilles, une voiture s’approche d’une autre voiture : « boom boom ». Les sicaires font feu à la lupara (fusil de chasse). L’utilisation d’une arme typiquement mafieuse peut signifier une proximité avec les victimes. La violence étant un langage (cf. cliquez sur le lien pour lire un de mes billets préférés : Guet-apens contre un capo-bastone en Aspromonte)

Une des victimes, 23 ans est le fils du’un chef mafieux assassiné le 21 avril 2009. La seconde victime, non décédée, est le frère du boss et il avait déjà échappé à la mort il y a deux mois lors d’un attentat à la voiture piègéé!

Ce 12ème meurtres de l’année dans la région de la Capitanata (ancien nom de la province de Foggia sur la carte) s’incrit dans la série des réglements de compte au sein la faction Romito-Libergolis (cf. Libérations de mafieux dans la région des Pouilles). Aillées, les deux factions avaient des rôles différents. La clan Libergolis était le bras armé alors que les Romito recyclaient  argent sale et entretenaient les contacts avec les entrepreneurs, les magistrats et les forces de l’ordre. A telle enseigne que les Romito auraient colloboré avec les forces de l’ordre pour arriver au procès ; procès qui a vu les Libergolis condamnés (deux en prison et un en fuite) et non les Romito (le père et trois fils).

Dans la mafia, quand on veut se débarasser de son bras armé, il faut faire le travail correctement. Dans le cas contraire,  la partie trahie se retourne contre la faction « indélicate » et elle utilise la violence programmée (cf. Violence programmée).

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Le bras droit du président du Conseil condamné en appel

Le 28 juin 2010, le sénateur Marcello Dell’Utri, a été condamné à 7 ans de prison pour complicité externe en association mafieuse cf. Un sénateur condamné par une justice italienne sophistiqué).

L’accusé qui considère le mafieux Mangano comme un héros (cf. Vittorio Magano « le héros »…) avait été condamné à 9 ans de prison en première instance, (cf. thèse les mafias italiennes et la fin du monde bipolaire Mafias italiennes et relations internationales : extrait

 » Le 11 décembre 2004, la deuxième section du tribunal de Palerme a condamné en première instance le sénateur Dell’Utri, à neuf ans de réclusion. Le chef d’inculpation était « concours externe à une association mafieuse ». Dans les motivations de leur sentence déposée au mois de juin 2005, les juges ont reconstruit près de trente années des fréquentations illégales de la part du bras droit de Silvio Berlusconi (le texte intégral des motivations de la condamnation de Marcello Dell’Utri sont disponibles sur le site www.narcomafie.it). Pour la justice, Marcello Dell’Utri a été l’intermédiaire entre l’organisation mafieuse sicilienne et Silvio Berlusconi. « La médiation des accusés constituait un canal de liaison entre l’entrepreneur milanais [Silvio Berlusconi nda] et l’organisation mafieuse Cosa nostra, représentée par Stefano Bontate »(Extrait de la décision de justice du 11 décembre 2004).

En deuxième instance, le Parquet avait réclamé 11 ans mais les magistrats du siège ont écarté la thèse d’un « pacte électoral » entre Berlusconi et Cosa nostra, estimant que les rapports entre Dell’Utri et la Mafia ont cessé en 1992….  Une décision que ressemble fort à celle concernant Giulio Andreotti qui avait été condamné pour ses agissements pro-mafieux avant 1980 (prescrits par ailleurs) mais acquitté pour ses actes commis aprés 1980… (cf. Hommage à Carlo Alberto Dalla Chiesa)

Cela fait maintenant 15 ans qu’il existe des élements matériels qui tendent à prouver que les attentats de 1993 à Rome, à Milan et à Florence  (en photo à droite) seraient le fruit d’un « deal » entre Cosa nostra sicilienne et Forza Italia, parti fondé par Dell’Utri…. mais cela est une autre histoire (cf. 12 janvier 2002, un étudiant et un colloque sur les attentats de 1992-1993).

Le sénateur Dell’Utri a décidé de se pourvoir en Cassation.

« Victor : nettoyeur »

« Les cochons dévorent rapidement les corps à condition de les mettre à la diète pendant une semaine« 

calabre racket ciment mafia

Contrôle du territoire

Depuis 2001, un tueur de la ‘Ndrangheta collabore avec la justice. Il est donc un collaborateur de justice et non un « repenti » puisqu’il ne se repent de rien. Il change de vie et passe du côté de la légalité et de l’état de droti. Cela se révèle utile car depuis 2001, on connaît les secrets des ‘ndrines (familles mafieuses calabraises) de Cosenza (cf. Opération Terminador).

Entre 1998 et 2000,  des chefs de famllies de la zone décidèrent de s’unir en confédération  afin de se répartir les appels d’offre de l’autoroute A3 (en photo) et de faire le mènage. La nouvelle stratégie avait obtenu l’aval de la ‘ndrine Mancuso de Limbadi très influente dans la région (cf. ‘Ndrines, armes et contrôle du territoire). Il s’agit encore d’une information précieuse obtenu grâce  à un colloborateur de justice, le « contabile » (« comptable » de l’organisation en question).

Les ‘ndrines faisaient appel à des tueurs professionels. En 2000, le tueur collaborateur de justice en question a participé à un massacre à la kalashnikov sur la place d’un village (deux morts et un blessé). En 1998, il avait assassiné un jeune vendeur de drogue « nommé Chiarello » puis l’avait découpé en morceau à la hache. Le soldat de la mafia était devenu « un ange de la mort » capable de désosser les cadavres, les dissoudre dans l’acide ou de les faire rôtir dans des barils de naftaline. Mais le meilleur moyen de ne pas laisser de trace était l’utilisation des cohons!

« Ils mangent tout y compris les cheveux, en une demi heure, il ne reste plus rien« .

Heurseusement que « Victor le nettoyeur » (Nikita) est devenu collaborateur…

Fait à partir de l’article d’Arcangelo Badolati de la Gazzetta del sud

3. Extorsion-flash kidnapping

Dans le cadre des arrestations déjà évoquées et des écoutes déjà citées, (cf. 1. « Dessine moi un bunker » et 2. Leçon d’autorité par Giuseppe Pelle, je vous propose une discussion autour de l’extorsion de fond.

Trois mafieux discutent d’un entrepreneur qui ne s’est pas acquité de la somme du racket. J’ai un peu modifé la traduction pour faire court. La totalité des écoutes dans le fichier vidéo plus bas.

P.G. : « Vous allez voir Peppe « u bumbulottu »… pour lui parler des travaux…  »
X. :  « les sous, ils se les ai mangés... »
P.G. : « même pas de « respect » en lui »
X.   : « qu’est que vous en dites vous autres, on le laisse tranquilles? »
P.G. :  » Non, vous devez y aller, compare [camarade mafieux], vous devez y aller. Vous devez y aller et me donner l’oseille… il y en a pour 200 000 euros de travaux, vous devez y aller…. »

Après discussion, cela sera 40 000 euros d’extorsion

X. : «  ils vont donneront des excuses…  (vous avez vu, il y eut des funérailles, on est en deuil) mais ils peuvent mourir, ils le peuvent tous autant qu’ils sont »
P.G. : « Son père peut mourir [je m’en fou ndr]  »
X :  « … moi je m’en bas … »

Si l’entrepreneur ne paie pas, les mafieux ont prévu de l’enlever, le temps que son beaux-frère donne l’argent.

X. : « On va le chercher chez son beau frère…« 

P.G. : « on l’emnène dans la montagne [voir photo]… on le met dans la cabane« 

A. P. : « On l’attache à un mangoire et vous verrez que cela lui passera [l’envie de ne pas payer ndr] »

P. G. : « Puis, ils nous donne 20 000 euros chancun et on le libère« 

FIN

PS : ces écoutes sont disponibles sur le site du journal laRepubblica (http://www.repubblica.it/cronaca/2010/05/18/news/boss_intercettati-4145994/) ce qui démontre que l’Italie est une démocratie transparente. Mieux, elle est un état de droit qui dispose des meilleurs outils juridiques pour lutter contre le crime organisé (cf. Lobbying antimafia à Bruxelles).

Attention, le gouvernement actuel veut limiter les écoutes judiciaires (article du Point) car « les mafieux aussi ont droit à une vie privée » Daniela Santanche, membre du gouvernement.

De l’inéficacité de la vidéo-surveillance

Lamezia terme, dans le centre de la Calabre. Ce mercredi 31 mars, le tueur est embuscade avec pistolet muni d’un silencieux. Puis, il entre action. et tire 7 projectiles dans le dos de la victime (5 dans le dos, 2 dans les jambes) pour la faire tomber puis 5 dans la tête à bout touchant.

Giuseppe Chirumbolo, 33 ans, a été assassiné de douze coups de pistolet. Les modalités du meurtre laisse peu de place au doute. Il s’agit d’une exécution mafieuse. Les enquêteurs ont procédé à des interrogatoires jusqu’à 5 du matin.

La victime avait un casier judiciaire : possession de drogue (72 grammes) et agressions. Il avait menacé un jeune à qui il avait envoyé un sac contenant un tête d’agneau, des cartouches de fusil et une lettre de menace.

Par ailleurs, les limiers de la Garde des finances (Guardia di finanza) ont signalé aux enquêteurs que Giuseppe était affiliée au clan Giampà. La victime a donc rencontré la violence mafieuse programmée. Son meurtre est le fruit d’une décision juridique prise par un clan qui se considère comme une institution. (cf. Violence programmée).

PS : la maison de la victime avait des vitres anti-projectiles et un système de vidéo-surveillance… quand je vous dis que la vidéo-surveillance n’est pas efficace…

Billet rédigé à partir de l’article de Giuseppe Natrella Gazzetta del sud in http://www.calabrianotizie.it

En avril ne te découvre pas d’un fil… surtout celui qui te tient en vie

Le 2 avril dernier, il fait nuit à Monasterace (dans la province de Reggio en Calabre sur la carte) quand Angelo Rozzelo sort de ses chez ses parents. Deux sicaires l’attendent et tirent plusieurs coups de feu. Angelo n’a plus d’ange gardien et il meurt sur le coup. Angelo avait 26 ans et il était commercant.

Les enquêteurs suivent toutes les pistes mais ils savent que la victime avait un casier judiciaire. En 2007, il avait été déjà mis en examen pour détention d’arme de guerre et explosif. Les forces de l’ordre le tenait à l’oeil en raison de ses fréquentations avec la ‘ndrine (famille mafieuse calabraise) Ruga-Metastasio. Le défunt est aussi le fils de Vicenzo arrêté en 1994 pour association mafieuse.

Bref, cela sent la « violence programmée »; cliquez sur les liens suivants :

Tir aux pigeons ou violence programmée?

Violence programmée

Violence programmée à Scilla en Calabre

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