Articles avec le tag ‘racket’
Soirée Prix Falcone 2015
Lundi 4 juillet 2016
19h30
Salon Brasilia
Justice-démocratie & IFRAV
The KitSon
PRIX FALCONE 2015
Présentation : Laurent HINCKER et Roland SANVITI inventeur du prix
Conférence
« Argent, mafia et mondialisation »
Modération Fabrice RIZZOLI
Jean de MAILLARD : « l’évolution de la finance criminelle »
Pierre PEAN : « journalisme et globalisation »
Myriam QUEMENER : « cybercriminalité et mondialisation »
Remise des prix Falcone 2015
Prix JUSTICE à Jean de MAILLARD pour ses recherches et ses travaux concernant la criminalité érigée en système et la finance criminelle
Prix JUSTICE à Monsieur et Madame CASABIANCA-CECCALDI pour avoir avoir fait confiance à l’état de droit dans une affaire de racket
Prix DROITS DE L’HOMME au Pape FRANCOIS en raison des prises de position de la Papauté contre toute les formes de criminalité économique et mafieuse
Prix DEMOCRATIE à Pierre PEAN pour l’ensemble de ses ouvrages d’investigation
Prix DEMOCRATIE à Séverin Medori, maire de la commune de Linguizzetta et défenseur de la démocratie
Le prix Falcone, du nom du magistrat antimafia italien assassiné en 1992, honore chaque année la mémoire d’un homme ou d’une femme qui consacre sa vie à lutter contre la barbarie sous toutes ses formes.
La mafia de A à Z : le livre « vendetta »
18 mois après la sortie du Petit dictionnaire, il n’y avait déjà plus d’exemplaires… encore plus énervé -:)
Voilà la vendetta de mafias.fr, une revanche non violente 🙂
La mafia de A à Z
162 définitions
De A comme « Accumulation du capital » à Z comme « Zoomafia »
Un nouveau livre avec Tim Buctu éditions
Pour se le procurer :
– Dans vos librairies à commander
– Paris : la Librairia 89 rue du Faubourg Poissonière 75009 Paris
– Avec dédicace : chèque de 18 euros (frais de port inclus) : écrire un mail pour avoir l’adresse postale
Cliquez : adresse mail
– Sur Paypal en cliquant sur le lien suivant :
Le pouvoir de dire « non »… à la télévision
«Je ne suis pas fou, je n’aime pas payer. Je ne partage pas les valeurs des mafieux.«
C’est avec ces mots que le 11 avril 1991 en directe à la télévision que Libero Grassi, le propriétaire d’une entreprise de textile à Palerme, raconte son histoire d’entrepreneur qui refuse de payer le pizzo, le racket : une pratique qui fonde le pouvoir mafieux (cf. « Babbo natale » était un carabinier).
Le 29 août de la même année, les sicaires des Corléonnais l’assassinent froidement selon les règles de la violence programmée (définition). Libero Grassi représente un «mauvais exemple» pour d’autres entrepreneurs car en plus de refuser de payer, il communique son refus par le média de masse, une atteinte intolérable au consensus social. A noter que Libero Grassi a été victime de l’indifférence de ses collègues comme des institutions de l’époque.
A l’époque, seul le centre Impastato l’accompagne (cf. Contre la mafia : le Centre Impastato) . Aujourd’hui, on peut mieux faire : Le restaurateur contre le racket ou Contre la violence programmée : la collaboration de Monica)
Pizzo Addio ! Comment faire du tourisme en Sicile sans verser un centime à la Mafia
Le restaurateur contre le racket
Filippo Cogliandro a dit NON au racket comme d’autres (cf. Un homme protégé par l’état de droit résiste!).
A Motte San Giovanni, Filippo anime le restaurant l’Academia et quand il picciotto du clan est venu lui demander le pizzo, il a appelé la police. Dans le cadre d’un reporte plus large sur la mafia calabraise (13-15), les journalistes de France 2 l’ont rencontré :
L’autoroute des mafieux? Non. Un homme protégé par l’état de droit résiste!
Mafias.fr a souvent évoqué l’autoroute de la mafia calabraise (cf. « Victor : nettoyeur » ). Mais regarder cette extrait de documentaire qui montre la situation de mafia et d’Antimafia propre à l’Italie :
Addio Pizzo chez Ethicando
Venez découvrir la Sicile en disant NON à la mafia!
Mercredi 26 septembre
19:30
présente ADDIOPIZZO TRAVEL
une nouvelle façon de voyager en Sicile
Les jeunes de l’association ADDIOPIZZO TRAVEL nous emmènerons à la rencontre des lieux symboles du mouvement antimafia et de la rébellion anti racket.
Découvrez ces lieux en étant sûr de ne pas donner un sou à la mafia !
Hôtels, restaurants, bars, magasins qui ont eu le courage de dire NON à Cosa Nostra.
Saisissez l’occasion de rencontrez ces héros du quotidien!
Concours externe d’association mafieuse… ou complicité…
La police italienne a lancé une vaste opération contre un clan Caridi de Reggio en Calabre, un clan affilié à la « ndrine Libri. Pour les affiliés, l’accusation est association malfaiteurs à des fin d’extortion et détérioration. Par l’application de la violence programmée, ils rackettaient les commerces dans les quartiers Ciccarello, Modena et San Giorgio Extra.
Cette opération fait suite à celle d’avant avec 21 arrestations avec cette fois des accusations d’association mafieuse, extorsion, usure, elle même dans la continuation de l’opération ”Alta Tensione” qui concernait 33 personnes dont Giuseppe Plutino, 47 ans et conseil municipal de Reggio. Ce dernier est accusé de concours externe en association mafieuse. Toutes les explications dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia…
Violence programmée et mémoire longue
En ce 24 juin, dans la ville de Foggia, deux sicaires à moto avec un casque intégrale s’approche du voiture et les coups de feu explosent. Michelle « Lilino » Mansueto, 57 ans, ancien chef du clan Mansueto-Trisciuoglio-Prencipe leader de la mafia de Foggia appelée la « Societa Foggiana », va mourir.
C’est le 13ème homicide dans la province et le huitième dans la ville de Foggia en 6 mois (cf. Violence programmée dans les Pouilles)
Les enquêteurs vont se creuser la cervelle tête pour résoudre ce meurtre car la victime appartenait au passé. Chef dans les années 80, il avait perdu une guerre de mafia entre 1998 et 1999 (35 morts). Il n’avait même pas de batterie (nom des cellules criminelles de la Scu) à sa disposition. Deux de ses complices ont aussi été assassinés récemment. Les clans de l’Hinterland reprennent peut-être le contrôle de la ville de Foggia (cf. Libérations de mafieux dans la région des Pouilles). Il est aussi probable que la violence programmée ait la mémoire longue.
Café : enjeu statégique pour les mafieux
Au mois de mars 2011, la presse américaine révèlait que le syndicat Laborers Internation Union of North America (LIUNA) avait placé la section 6A (employés de la construction) sous contrôle direct car elle veut isoler Ralph Scopo, manager proche de La Cosa Nostra (cf. De La Cosa Nostra (LCN) : une mafia américaine!) ; information obtenue grâce à Dino Calabro, un capo (chef d’équipe) de la Famille mafieuse des Colombo. Ce mafieux a expliqué que contrôler le syndicat permettait de bénéficier d’emplois fictifs et même de détourner les fonds de la vente de cafés sur les chantiers….
En Italie, au mois de septembre 2010, on apprend que le clan camorriste des Casalesi, (cf. Une victoire de l’Etat contre les Casalesi) en réalité un cartel de clans dans la province de Casal di principe contragnaient les établissements de débit de boisson et d’alimentation à acheter une marque de café. Les magistrats procureurs ont émis 11 mandats d’arrêt dont Giuseppe Setola, le leader du commando du jeudi noir (cf. « Jammuncenne »).
Le café est donc stratégique pour les mafias des deux cotés de l’Atlantique. Et en France?
Hinterland
Le 5 novembre 2010, sous la direction de la magistrature antimafia, la police judiciaire de Bari, à la tête de 600 agents a mis sous les verrous 92 membres des clans Di Cosola et Stramaglia accusés d’extortion, de trafic de drogue et de meurtre. La police a aussi saisi 40 chili de drogues, des pistolets deux Kalashnikov (cf.A la kalachnikov).
Les arrestations ont eut lieu aussi à Foggia et Milazzo (Messina) mais surtout à Milan, Novara, et Udine, ce qui témoigne de la présence mafieuse dans le Nord de l’Italie (cf.Le sommet mafieux dans le Nord de l’Italie : la vidéo)
Les deux clans se disputent le contrôle du territoire de Bari et les communes limitrophes de l’hinterland : « l’arrière-pays ». L’hinterland est un concept géographique utile pour l’étude du pohénomène mafieux. Il permet de comprendre l’importance économique de « l’arrière-pays » dans la géopolitique des phénomènes mafieux. On connaît assez bien la dimension criminelle des villes portuaires telles que Marseille, New-York, Palerme, Naples et Kobé (cf. La mafia japonaise : un paradigme. L’importance stratégique de l’arrière-pays pour ses villes est moins étudiée.