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Les narco-comptoirs des mafias italiennes en Amérique latine
Les narco-comptoirs des mafias italiennes en Amérique latine
Quelques éléments historiques de géopolitique
Par Fabrice Rizzoli
Les acteurs criminalisés qui prospèrent dans certains territoires précis dérogent totalement aux règles du système légal. Pour contrôler le secteur concerné, ils imposent mêmes leurs règles à la collectivité.
Cependant leurs réseaux et les flux de diverses natures qu’ils véhiculent s’articulent, et sont relayés, bien au-delà des frontières de ces espaces de non-droit, capables même de se projeter et d’opérer à l’échelle transnationale. C’est ce qu’illustre l’article de Fabrice Rizzoli sur les « narco- comptoirs » latino-américains des mafias italiennes.
La série de visuels de cette enquête principalement historique met en évidence la persistance dans le temps entre organisations mafieuses des deux côtés de l’Atlantique, et l’étendue des liens tissés depuis des dizaines d’années. Cliquez : Revue OGC
Un de mes élèves se déchaine
Dans le cadre du cours de CRIMINALITE ORGANISEE ET TERRORISME aux Hautes Etudes Internationales, les élèves sont invités pour le contrôle continu à trouver un article sur la criminalité organisée (merci Crimorg.com) et à le commenter. Un de mes élèves s’est déchaîné sur les mafias italiennes
Communiqué du site crimorg.com, le 13 janvier 2012 :
« Antonio Gagliardi, 41 ans, a été abattu de 5 balles de 7.65 alors qu’il sortait du domicile de sa compagne à Lamezia Terne. Connu pour trafic de stupéfiants, il était surtout un membre de la famille du repenti de la ‘Ndrangheta Umberto Egidio Muraca. On ignore s’il s’agit d’un « simple » règlement de comptes ou d’une « vengeance transversale » visant le repenti. »
A partir de ce communiqué, il est possible de retenir trois grands axes clés démontrant l’implication du
système mafieux dans cette affaire. En effet, au-delà de la simple mention de la ‘Ndrangheta, organisation mafieuse calabraise, on peut retenir deux autres éléments principaux montrant l’empreinte d’un système criminel de type organisé (et non de type gang local) dans cette affaire : le lien avec le trafic de stupéfiants, ainsi que la méthode utilisée du règlement de comptes (la vengeance transversale…). Détaillons en quelques lignes les points clés montrant un rouage du système mafieux abordé par le prisme de l’élimination d’un de ses membres.
I) Le trafic de stupéfiants au cœur de l’affaire
– 11eme critère de la Commission Européenne (retravaillé par le groupe d’experts sur le crime organisé du Conseil de l’Europe en 1997) => l’organisation agit pour le profit et le pouvoir.
– Or, le trafic de drogue reste l’activité la plus rentable avec 27,24 milliards d’euros par an (62 % du revenu total (cf. (cf. United of colors of dealers).)
– 80 % de la cocaïne en Europe, transite par la `Ndrangheta en Italie (cf. ‘Ndrangheta export).
– La Ndrangheta a supplanté la Cosa Nostra pour le trafic de drogue, notamment en provenance de Colombie et sous l’influence de Toto Miceli et de Stefano de Pascale (coordinateur financier).
II) Le lien avec la ‘Ndrangheta
– Selon le dernier rapport d’Eurispes, institut de données économiques, sociales et politiques sur le crime organisé en Italie, la `Ndrangheta, la mafia calabraise, serait devenue la plus riche et la plus puissante organisation criminelle d’Italie, devant Cosa Nostra cf. « mafia number one » .
– Cette analyse confirme le dernier rapport de la commission parlementaire antimafia et des services de
renseignements italien (art 13). Récemment, les États-Unis ont décidé d’inscrire sur sa liste noire la `Ndrangheta comme étant l’organisation criminelle la plus puissante au monde, considérant que la mafia calabraise avait infiltré une grande partie de l’économie américaine.
– Au-delà de la criminalité en réseau, cet article court évoque le lien avec la criminalité organisée de type « aristocratique » : Gigliardi était un « homme d’honneur » appartenant à la famille (subdivision de la structure mafieuse) d’un repenti (Umberto Muraca).
– Notons à ce titre qu’il y a beaucoup moins de repentis dans la ‘Ndrangheta que dans la Cosa Nostra : les liens entre « honneurs d’honneur » sont plus forts et le verrouillage des « institutions mafieuses » plus étroit.
III) La méthode du règlement de comptes et les rites mafieux
– Le code d’honneur des mafias permet le « règlement de comptes » entre mafieux, si un litige oppose des hommes d’honneur, mais la vendetta n’a pas pour objective d’être transformée en « vengeance transversale ». Dans ce cas de figure dangereux pour la structure mafieuse, des familles s’opposent pour le contrôle des territoires (ex : une famille empiète sur le territoire d’une autre). La commission provinciale (mafieuse) qui règle normalement les conflits au niveau d’une province (subdivision du territoire) entre familles semble avoir perdu de l’influence ou autorisé la suppression d’un gêneur (après préavis), dont les liens avec un repenti pouvaient constituer un danger. (ex : collaboration avec les autorités). Rappelons à ce titre que l’engagement dans la structure mafieuse, contracté parfois dès 14 ans, est initiatique (on signe avec du sang versé), et irréversible : on ne peut quitter la mafia (sauf en changeant d’identité et de pays).
– Ceci est rappelé par les critères 4 et 7 de la Commission Européenne retravaillés par le groupe d’experts sur le crime organisé du Conseil de l’Europe (1997) : « forme de discipline et de contrôle » « recourant à la violence ou à d’autres moyens d’intimidation ». (Ex : Massacre de Duisbourg de 2007 => on s’est mis à connaître la ‘Ndrangheta peu à peu.)
– La mafia est une société secrète et non un gang. On n’y rentre pas par copinage, mais par initiation. Il s’agit d’une cérémonie lors de laquelle le « novice » est piqué au doigt par son « parrain » (le représentant d’une famille) ; lorsque coule une goutte de sang, ce dernier avertit « Ceci est un lien de sang. Ton allégeance à Cosa Nostra (Notre Chose) est scellée par le sang. Si tu viole ton serment, ton sang coulera ».
Samuel Rimbaud
Le restaurateur contre le racket
Filippo Cogliandro a dit NON au racket comme d’autres (cf. Un homme protégé par l’état de droit résiste!).
A Motte San Giovanni, Filippo anime le restaurant l’Academia et quand il picciotto du clan est venu lui demander le pizzo, il a appelé la police. Dans le cadre d’un reporte plus large sur la mafia calabraise (13-15), les journalistes de France 2 l’ont rencontré :
Dans la bourgeoisie mafieuse, je demande l’expert
La magistrature a mis en examen pour complicité avec la mafia un consultant (favoreggiamento, ce qui n’est pas vraiment le concours externe en association mafieuse (cf. justice sophistiquée).
Roberto Crocitta (à ne pas confondre avec Rosario Crocetta : Président de la région Sicile! 🙂 expert auprès des tribunaux et de la police en ce qui concerne les transcriptions d’écoutes est accusé d’avoir rédigé de faux comptes rendus en modifiant ou omettant certaines paroles. A au moins 3 reprises (entre juin et novembre 2010), l’expert a témoigné en justice sur ces retranscriptions, dans des procès mettant en cause des membres des ‘ndrines Gallico, Pesce et Bellocco, de la ‘Ndrangheta de la région de Gioia Tauro (cf. Le port-conteneur de la ‘Ndrangheta)
L’expert transformait par exemple le nom du mafieux « Totò Dinaro” (un des mafieux favorisé par l’expert en “Totò di Palmi”. Ou encore il rajoutait « incompréhensible » au lieu de mots importants pour l’accusation (ex : 4. Organisation mafieuse : « j’appelle la Province » ).
Le magistrat Pedone ajoute que l’expert faisait bien remarquer qu’il était « disponible » à toute la mafia du mandamento thyrénien (la chambre de compensation qui gère les relations entre les clans de la province de Reggio).
La liste des fonctions des membres de la Bourgeoisie mafieuse (cf. définition) s’allonge :
Bourgeoise mafieuse chez les forces de l’ordre
Dans la famille « bougeoise-mafieuse » : la justice demande le banquier
Arrestation à l’aéroport de Rome
La police italienne a interpellé Leone Pezzimenti à son arrivée à l’aéroport de Rome-Fiumicino en provenance de Bruxelles (cf. Lobbying antimafia). Recherché depuis 2010 pour trafic de stupéfiants (cf. ‘Ndrangheta export), il avait été condamné par défaut en mai dernier à 8 ans de prison. Les enquêteurs pensent qu’il était en fuite en Amérique Latine.
Originaire de Melito di Porto Salvo (près de Reggio de Calabre), Pezzimenti est un membre important de la ‘Ndrangheta « mafia number one » . En 2000, il avait été arrêté pour le meurtre de Massimiliano Callea et condamné à 24 ans de prison, avant d’être acquitté en appel. Il est ensuite accusé de s’être implanté sur le marché de la cocaïne à Milan (cf. Milan submergée par la drogue de la ‘Ndrangheta : près de 800 kg de drogue achetés à des trafiquants serbo-monténégrins (cf. United of colors of dealers).
Pas de collaborateur de justice : pas de lutte antimafia
Le mari, la mafia et la mamie
Cinq balles. Trois dans le corps, deux en pleine tête. Dont une tirée à bout portant dans la nuque. La marque d’un professionnel. Un contrat. À Paris ou à Marseille, cela n’aurait rien eu de vraiment surprenant. À Clermont-Ferrand, c’est autre chose. Surtout lorsque la victime est une femme. Françoise Ferreyrolles est abattue le 26 novembre 1991, peu après 7 heures du matin, sur le pas de sa porte, rue des Recollets. À deux pas de la cité administrative. Elle avait 43 ans. Elle était contrôleur à la direction départementale du Travail…
Elle voulait de l’argent, une prestation compensatoire, pour leur divorce. Lui, ne voulait pas payer. Alors, il a décidé de la supprimer. Et pour réussir le crime parfait, Bernard Rouhalde a invité la mafia italienne au fin fond de l’Auvergne !
Au point de déclencher un témoignage déterminant…. Celui de Salvatore Caruso, qui se présente aux carabiniers en demandant à bénéficier de la loi sur les repentis (terme journalistique impropre)
Les tueurs ? Trois Calabrais. de Taurianova (cf. Tir aux pigeons ou violence programmée?) Rouhalde a demandé à une amie, une veuve au-dessus de tout soupçon, de les héberger dans son village de 300 habitants. Le temps de préparer et de commettre leur crime. Ce qu’il ignorait, c’est qu’un mafioso est parfois plus bavard qu’une « mamie » auvergnate !… la suite
PS : la chronique de Dominique Rizet porte sur le « repentis ». Ces informations sur les collaborateurs de justice sont très bonnes (sources). Je demande bien qui a pu lui fournir 🙂
Faites entrer l’accusé :
Documentaire « argent sale » sur France 5
…. de l’argent sale : poison de la finance
Mardi 11 septembre 2012 à 20.35 France 5
Rediffusion le Samedi 6 octobre 2012 à 00:45
Réalisé par Nicolas Glimois et produit par Mano à Mano (consultant Fabrice Rizzoli )
Après la diffusion du documentaire Carole Gaessler ouvre le débat avec deux invités :
Fabrice Rizzoli, auteur PETIT DICTIONNAIRE ÉNERVÉ DE LA MAFIA
Eric Vernier, spécialiste du blanchiment d’argent
Cosa Nostra en Sicile, ‘Ndrangheta en Calabre, Sacra Corona Unita dans les Pouilles, Camorra en Campanie, mafias américano-italienne, albanophone, turque, nigériane, japonaise, russe, triades chinoises, cartels latino-américains… le crime organisé étend sa toile. Qu’il provienne de la drogue, de la contrefaçon ou de la prostitution, l’argent de ses trafics prospère, atteignant des sommes colossales : pas loin de 700 milliards de dollars ! Tirant elles aussi partie de la mondialisation, les organisations criminelles n’hésitent plus à injecter des milliards dans l’économie légale partout sur la planète. « Nous parlons d’une menace pour l’humanité. Un poids économique si grand qu’une question se pose : où cela va-t-il nous mener ? » s’alarme Antonio Maria Costa, ancien directeur de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.
Ancrant dans le port calabrais de Gioia Tauro (cf.Le port-conteneur de la ‘Ndrangheta) son enquête sur la collusion entre organisations mafieuses et finance mondiale, Nicolas Glimois décortique les mécanismes qui, depuis les années 1980, permettent à l’industrie du crime de blanchir en toute impunité son argent sale. Un exercice pédagogique alimenté par les interventions de nombreuses personnalités, parmi lesquelles des élus comme le député calabrais Francesco Forgione (cf.Mafia export) et le maire de Naples Luigi de Magistris (cf.Lobbying antimafia à Bruxelles) ; des observateurs du monde criminel tels que les essayistes Jean-François Gayraud (cf.De La Cosa Nostra (LCN) : une mafia américaine!) et Xavier Raufer ; des « activistes » antimafia comme Ilaria Ascione et Stefan Gisler ; les spécialistes de la finance Martin Woods, John Christensen et les magistrats Roberto Di Palma (cf.Vengeance transversale ou conséquence de la mondialisation?, Jean de Maillard (cf.L’Arnaque) et Eric de Montgolfier. « Est-ce que le crime est devenu l’un des principaux éléments du moteur économique ? s’interroge ce dernier. Car, si c’est cela, prévient-il, cette criminelle organisation n’est pas seulement sournoise, elle est pernicieuse et, à terme, elle nous emportera. »…
PS : Un grand merci a tous ceux qui ont participé mais qui ne sont pas dans le documentaire 🙁
« La guerre des forêts » : rien que le nom…
Le 8 août, les carabiniers ont arrêté 16 personnes pour association mafieuse, meurtres… dans le cadre de la deuxième faida dei boschi, la guerre des forets. Il y a un an j’avais commencé un article mais vu l’ampleur des règlements compte, j’avais capitulé. Je viens par ailleurs de découvrir qu’il y avait tout sur Wikipedia:) Faida dei Boschi. Voici le début de l’article inachevé
Les Serre calabraises sont une zone montagneuse du centre de la Calabre à cheval sur trois provinces (Reggio-Catanzaro et Vibo Valentia). Plusieurs familles mafieuses (‘ndrines) se diputent le contrôle du territoire et les ressources afférentes. En 2008, des appels d’offre pour des oeuvres d’aménagement de la zone (déforestation et autres)… ont aiguisé les appentis y compris des ‘ndrines plus puissantes des zones périphérioques (en particluer dans la zone de la locride).
– 31 décembre 2008, un homme de 51 ans assassiné à Vallefiorita (province de Catanzaro)
– 27 septembre 2009, le chef de la famille de San serra San Bruno (province de Vibo Valentia cf. Violence programmée sur la plage…) Domenico Vallelunga, 52 ans est assassiné à Riace (Reggio Calabria) en pleine fête patronale.
– Le 11 mars 2010 à Guardavalle (province de Catanzaro cf. Assassinat d’un capo-bastone à Milan), le bûcheron de 67 ans est assassiné à Novella-Gallace (Alto Jonio reggino).
– 16 mars 2010 : Franceco M… pas certain que ce soit pour mafia...
– 21 avril 2010 : un bucheron de 62 ans proche de la ‘ndrine (Ruga-Metastasio) cousin… cf. En avril ne te découvre pas d’un fil…
– 22 avril 2010, Vito Sia, le chef du « locale » (circionscription mafieuse calabraise de Soverato dans la province de Catanzaro) est assiassiné à coup de kalachnikov!
– 26 avril 2010 : Mario P. un bucheron de 41 ans est assassiné de plusieurs coups de feu à Stilo à Catanzaro
– 15 mai 2010, à Villafiorié, Giovanni Bruno le « boss » de la ‘ndrine de la zone est assassiné…
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ITV de Giovanni Tizian par Guillaume Origoni
Mafias.fr avait alerté des menaces qui pesaient sur un jeune journaliste Italien (cf. Alerte : un journaliste menacé par la mafia ). Guillaume Origoni (son site), doctorant en histoire contemporaine (cf. « La plage » : un film de … ) l’a interviewé pour Rue 89 :
« Giovanni Tizian est un journaliste italien qui enquête depuis plus de cinq ans sur l’extension territoriale des réseaux mafieux. Sa vie est une histoire qui commence mal. La suite n’est guère plus réjouissante.
En 1994, alors qu’il devait avoir approximativement 9 ans, son père est assassiné par la ’Ndrangheta. La famille quitte alors la Locride en Calabre pour Modena, en Emilie-Romagne.
En 2006, Giovanni devient journaliste et enquête sur les ramifications de la criminalité organisée dans le nord de l’Italie. Son travail contribuera à l’établissement d’une cartographie précise des clans, notamment en Emilie.
Il est déterminé, rigoureux, précis et fait face à un ennemi tout aussi déterminé, rigoureux et précis. Après la publication de son livre : « Gotica Ndrangheta, mafia e camorra oltrepassano la linea », très renseigné, l’Etat italien décide de le protéger 24h heures sur 24 et 7 jours sur 7. »
… la suite RUE 89
Dissolution des conseils municpaux : annus horribils?
En Italie, non seulement on a inventé le délit d’association mafieuse et sa construction jurisprudentielle connexe (le concours externe en association mafieuse) mais en plus on a inventé la dissolution de des assemblées élues quand elle sont infiltrées par les mafieux. Les forces de l’ordre enquêtent puis se réunissent avec le prefet et quand ils constatent où vont les appels d’offre…
C’est ainsi que le conseil des ministres italien a dissous le conseil municipal de Mongiana (800 habitants dans la province de Vibo Valentia en Calabre cf. Violence programmée…,). Le ville était gouvernée depuis 2009 par un maire de centre droit qui avait gagné par 18 voix d’écart (c’est jamais bon de gagné par peu de voix d’écart 🙂 La commune va être administrée par des commissaires du gouvernement avant de retourner aux urnes dans 18 mois.
Au premier semestre, déjà 8 assemblées ont déjà été dissoutes Mongiana, Plati et Bova Marina en Calabre ; Pagani (Salerno) et Gragnano dans la région de Naples ; Salemi (Trapani) et Racalmuto en Sicile mais aussi Leini dans la province de Turin (cf. « Crimine » version Piémont : 180 mises en examen).
La dissolution : une arme fatal contre la bourgeoisie politico-mafieuse mais on ne voit que des villes italiennes sur la carte google map…
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