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Un boss de la Camorra arrêté à Nice
Les carabiniers italiens, avec l’aide des autorités françaises (notamment de la Gendarmerie), ont arrêté à Nice Antonio Lo Russo, 33 ans et chef du clan Lo Russo du quartier nord Miano à Naples. (cf. Les clans de la Camorra en recomposition)
La police italienne le recherchait depuis mai 2010, date à laquelle il a été condamnée à 20 ans de prison pour association mafieuse et trafic de stupéfiants. Inscrit sur la liste des 100 mafieux les plus recherchés d’Italie, il a été interpellé dans un café avec son cousin Carlo Lo Russo, recherché pour homicide, et avec un 3ème ressortissant italien.
Antonio Lo Russo avait pris la place de son père à la Salvatore tête du clan quand ce dernier, Salvatore décida de collaborer avec la justice (cf. Le décret sur les « coopérateurs de justice » enfin signé?. Son oncle Mario a été blessé par balles lors d’un règlement de comptes à Naples début mars (son garde du corps avait été tué). Le clan Lo Russo est proche du clan des sécessionnistes dans la guerre qui oppose les clans de Secondigliano-Scampia à savoir les Amato-Pagano (sécessionnistes) et les Di Lauro (cf. De la Camorra et des cols blancs)
Antonio Lo Russo était considéré comme bien inséré dans la société napolitaine comme en témoigne sa présence au bord du terrain du stade San Paolo de Naples lors de la rencontre Naples-Parme le 10 avril 2010 (photo). Ce match, gagné par Parme 3 buts à 2, est considéré comme un match qui aurait pu être truqué dans le cadre de paris sportifs (cf. Cannavaro… et la Camorra).
20 ans jours pour jours aprés l’arrestation du super boss Michele Zaza à Villeneuve Loubet, la France demeure un zone intéressante pour les mafieux italiens
Cf. Arrêté à cause de son accent napolitain
Cf. Présences mafieuses en France
Cf. Infiltrations mafieuses en France
Cf. Arrêté grâce aux écoutes… il se cachait à Marseille
Cf. Joint venture grand-banditisme français-Camorra
Cf. La Camorra à Paris : quand le boss roulait en Lamborghini sur les Champs
Règlements de compte à Marseille sur fond de trafic de stupéfiants
Il s’agit bien d’un criminalité systémique qui utilise une violence programmée (cf. « La guerre des forêts » : rien que le nom…). On est en France et même si ces meurtres ont toujours eu lieu et même si c’était pire avant, on ne peut que constater.
Hier, un homme a été abattu sur l’autoroute A7 (20 minutes). Il s’agit du septième homicide par balles dans le département depuis le début de l’année. Le dernier en date s’était aussi déroulé sur l’A7, près de Lançon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), le 24 mars. Un conducteur de 35 ans, qui venait tout récemment de sortir de la prison du Pontet, près d’Avignon, avait trouvé la mort dans ce règlement de comptes survenu en plein après-midi. Sa petite amie avait été blessée légèrement à une main. Quelques jours auparavant, un homme de 29 ans, qui devait être jugé prochainement dans une affaire de trafic de stupéfiants, avait été tué par balles devant son domicile dans une cité de Vitrolles, à une vingtaine de kilomètres de Marseille.
Autant de violence programmée sur fond de trafic de stupéfiants qui remet en cause la prohibition des drogues… une prohibition qui marche puisque le produit est partout disponible (en quantité) et accessible (facile à trouver) : Lire : Acte du colloque L’ORGANISATION DE LA TRANSGRESSION Formaliser l’informel? ed. L’Harmattan : « Le cannabis social club (club privé de consommateurs) : un exemple intelligible de régulation de l’informel ? » avec Laurent APPEL, membre de l’Observatoire Géopolitique des Criminalités, coordinateur pour la réforme de la politique des drogues de l’association ASUD, CNAM vendredi 29 mars 2013
Mafias.fr sur France 2
Mafias.fr récidive à Avignon
Nicolas Robin, professeur d’Italien est un « multi-récidiviste » (cf. Orange, GAP : conférences).
Il me fait intervenir pour la seconde fois à Avignon au lycée Saint Jean-Baptiste de la Salle (cf. Mafias.fr à Avignon).
En prévision une pédagogie de l’Antimafia 🙂
Après un super déjeuner au self, il est prévu une intervention entre 15h30 et 17h15, au Campus La Salle, avec des élèves de 1ères STI comme l’année dernière. Cela commence par une présentation générale des mafias et toujours une petite vidéo antimafieuse (cf. Contre les biens mal acquis : la réutilisation des biens confisqués ou Contre le crime organisé : pour une confiscation-redistribution). Puis, les élèves auront 45 mn à 1h pour échanger.
Le but de ces ateliers est de comprendre mieux de quoi il s’agit, de sortir des images préfabriquées véhiculées entre autres par le cinéma et d’avoir connaissance des moyens mis en place pour lutter en Italie et dans le monde comme on peut le voir dans cette vidéo avec une théâtre de la légalité en lieu et place de al maison d’un chef mafieux :
Mafias.fr dans un lycée de Marseille
Antimafia à Marseille
de Marino Ficco, bénévole de LIbera France
« La mafia est-elle également présente à Marseille ? » (cf. Mafias.fr fait don de ses solutions) demande, soucieux, un étudiant du Lycée don Bosco de Marseille.
C’est la Saint Valentin, et nous nous trouvons dans le chef-lieu de la Provence, qui résonne dans l’actualité pour les nombreux meurtres, règlements de comptes et problèmes de criminalité en lien avec le trafic de drogue (cf. Règlements de compte à Marseille sur fond de trafic de stupéfiants.
Nous sommes ici car Valérie, professeur d’Italien du lycée don Bosco, souhaite sensibiliser ses élèves aux thématiques liées à l’antimafia en Italie. Aussi a-t-elle invité quatre membres de Libera France, l’antenne parisienne de l’association Libera qui s’occupe de la lutte contre les mafias et de la promotion de la légalité depuis 1995 en Italie.
Si l’on s’en tient à ce que relate la presse française, la réponse à la question du garçon serait presque automatique : cinq meurtres pour règlements de comptes depuis le premier janvier, les « quartiers nord » de plus en plus en proie aux trafiquants et au banditismeet l’absence de politique locale contre la criminalité parlent très clairement… Marseille est dans une situation dangereuse. Marseille est dans les mains de la criminalité organisée française et étrangère.
Mais que répondre à cet élève? Il a précisément employé le terme « mafia ». Un tabou en France, hors des débats ponctuels. Nous avons également rencontré un magistrat français expert des dynamiques de la criminalité organisée en France. « Marseille n’a rien à voir avec la mafia qu’on connaît en Italie », commence-t-il. Dans le cas de la France, « on peut parler de banditisme « lourd » et bien organisé. La seule analogie qu’on puisse faire avec l’Italie c’est le cas de la malavita napolitaine ».
Fabrice Rizzoli, représentant de FLARE en France et expert de la mafia italienne, soutient que sans la présence capillaire d’associations de citoyens sur le territoire national, le problème se résoudra très difficilement.(cf. Revue Politique et Parlementaire)
Effectivement, chacun peut constater la grande quantité d’associations de quartier dont le siège se situe dans les quartiers nord de Marseille. Cependant, il s’agit de nombreuses petites associations dont la portée, bien que fondamentale, est limitée au niveau local. Et contre cette criminalité de plus en plus transnationale, les associations locales s’avèrent peu efficaces.
Un autre élève, qui préfère rester anonyme, nous a raconté avec fierté que sa mère, qui tient un magasin dans le centre-ville à Marseille, serait la seule à ne pas payer le « pizzo » ou racket à la criminalité du quartier. (cf. Soirée main basse sur Marseille… )
Nous avons posé quelques questions aux employés de nombreux magasins du quartier du Vieux-Port et Opéra. Mais personne ne dit connaître ces phénomènes de racket en ville. « Une trouvaille publicitaire de la mère du garçon?« , me suggère un commerçant sceptique. Pourtant, il est de notoriété publique que la brasserie David, qui a pignon sur rue dans la célèbre Corniche, a été incendiée deux fois ces deux dernières années (photo à droite). Et les enquêteurs parlent d’incendi criminel. En outre, une autre femme, qui préfère rester anonyme, nous a raconté que les propriétaires de beaucoup de brasseries et cafés de la Plaine sont victimes du racket. Ils sont obligés par la criminalité d’installer des machines à jouer.
En venant de Paris, la capitale depuis toujours méfiante envers la plus ancienne ville de France et le port principal de la Méditerranée, nous nous attendions à voir une ville dégradée et dangereuse. Au contraire, nous n’avons rencontré aucun danger. Est-ce donc la presse qui invente tout cela afin d’augmenter les ventes? Pourquoi les rédactions parisiennes ne donnent-elles pas autant de place à la criminalité en Ile-de-France, plus importante et tout aussi dangereuse ? Cette manière de faire du journalisme semble dangereuse car au lieu d’éteindre un malaise social, elle augmente la honte des citoyens honnêtes, qui se replient sur eux-mêmes. Ainsi Marseille apparaît-elle de plus en plus isolée. Ce que l’on peut observer facilement, c’est le choix politique de diviser Marseille en deux parties: d’un côté la zone touristique, du centre historique, à l’est de la Canebière, la capitale de la culture 2013 sûre, tranquille et dynamique; de l’autre côté la zone des quartiers nord où se concentrent les logements populaires, où se niche la pauvreté, où les associations de quartier déplorent l’absence de l’Etat.
La sensation est vraiment celle-ci. Celle d’une sorte de ghettoïsation des quartiers aux ouest nord: du treizième au seizième arrondissement. Où un tiers de la population essaie de survivre. Il ne faut pas oublier que Marseille est le chef-lieu de la PACA et qu’elle ne se réduit pas aux quartiers centraux où se promènent les touristes et on vote UMP. Marseille s’étend de l’Estaque aux calanques. Un défi que le prochain maire de la cité phocéenne devra savoir relever. Malgré le pessimisme qui transparaissait au gré de nos rencontres avec les citoyens, qu’ils fussent jeunes ou âgés.
La rencontre au lycée technologique don Bosco a duré deux heures et demie environ. À peu près soixante-dix garçons et trois filles ont écouté avec l’attention typique des assemblées de lycéens quatre interventions très différentes mais avec un fil directeur commun : la criminalité ne peut rien quand toute la société civile décide de s’y opposer. Pour briser la glace, Fabrice Rizzoli a présenté le cas emblématique du modus operandi de la ‘Ndrangheta à travers des scènes de documentaires et de reportages choisies et commentées (cf. Vengeance transversale ou conséquence de la mondialisation?.
Ensuite, Concetta Savarise a brièvement rappelé la biographie et les actions des personnages les plus importants de la lutte contre les mafias en Italie dont Pio Latorre, le père de la confiscation. Chiara Zappalà a analysé et décrypté une scène du backstage du film Gomorra, l’adaptation cinématographique du roman de Roberto Saviano. (cf. Journée de la liberté de la presse : merci Robert)
Enfin, nous avons invité les lycéens à agir à travers la présentation de l’association Libera et des activités qu’elle organise en été. En effet, de mai à septembre, les jeunes peuvent se rendre seuls ou en groupe dans de nombreuses coopératives sociales qui produisent des biens alimentaires biologiques et de qualité (huile, confitures, conserves, pâtes etc.) dans des terres et des locaux qui auparavant appartenaient aux mafieux et qui leur ont été confisqués par l’Etat. (cf. L’arme qui peut tuer la mafia : la réutilisation des biens confisqués).
Ici on agit concrètement pour promouvoir la légalité et pour témoigner que sans les mafias la vie est meilleure. Après le travail dans les champs ou en coopérative, les jeunes dialoguent avec des professionnels et des citoyens qui ont décidé de consacrer leur vie à la promotion de la légalité et à la lutte contre mafias. Une expérience enthousiasmante et très enrichissante (cf. La redistribution à des fins sociales des biens confisqués aux mafias en Italie)
Pour participer, il suffit de s’inscrire dans le site www.libera.it ou de contacter Libera France (Facebook ou via mail Libera.parigi@gmail.com).
Nous avons décidé de ne pas imiter la plupart des journalistes qui pour réaliser un reportage sur Marseille vont visiter le quartier « Croix-Rouge » en compagnie de quelques agents de la police et du président de l’association locale pour prendre quelques photos et constater le délabrement et l’abandon de la part de l’État des quartiers nord pour puis conclure avec la description de la fuite héroïque vers la civilisation escortés par les gendarmes, pendant que des délinquants impitoyables leur lancent des pierres en les insultant.
Trop de reportages, parmi lesquels certains sont aussi très bien faits, languissent ignorés ou manipulés dans le web et dans la presse. Il nous semblait juste d’orienter les projecteurs vers d’autres questions, que souvent la presse oublie ou décide d’omettre. Il est trop facile d’accuser les familles issues de l’immigration qui vivent dans les quartiers nord de tous les problèmes de Marseille.
Samedi soir, au coucher du soleil, nous nous réjouissons du panorama superbe que nous offre la basilique de Notre- Dame de le Garde sur toute la ville. Ici on a l’impression de pouvoir dominer Marseille. D’ici on voit bien le port le plus ancien de la France, fondé il y a 2600 ans suite au mariage entre un Turc et une Ligure, Protis et Gyptis. Au milieu, la protagoniste est la Maison de la Méditerranée. Cela nous rappelle que ce côté de la Méditerranée est encore synonyme de maison et d’espoir pour beaucoup qui sont nés au-delà de l’étroit de Gibraltar. Quand on visite Marseille, on trouve une belle ville généreuse et ambitieuse qui essaie de devenir la capitale de la Méditerranée. On trouve une ville qui a été fondée par des étrangers et qui s’est développée grâce au mélange des cultures qui l’habitent depuis toujours. C’est maintenant que Marseille doit agir et décider de renier son histoire ou de s’en inspirer pour résoudre les problèmes d’une ville et d’un pays. «La mafia est-elle également présente à Marseille ? » Sans le consentement de la société civile, la criminalité et les mafias ne peuvent rien. Aujourd’hui, les Marseillais ont l’occasion de prendre l’initiative les premiers et de réveiller les consciences d’un Continent à travers une association citoyenne prête à parcourir les rues pour écouter et sensibiliser. On pourrait organiser des festivals et des activités culturelles pour relier l’ouest de Marseille avec l’est.
Est-ce qu’on réussira à vaincre les mafias ? Le juge italien Giovanni Falcone, le père de l’antimafia, qui fut tué en 1992, disait :
« la mafia est un phénomène humain et comme tout phénomène humain naît, grandit et meurt. »
Marino Ficco
Le décret sur les « coopérateurs de justice » enfin signé?
Les repentis n’existent pas. On est pas à l’Eglise!
ou Contre le crime organisé : pour une confiscation-redistribution
Le reportage (France 2, le13h15) sur l’infiltration mafieuse en France
Les remerciements de France 2 à FLARE
Merci FLARE et ANTICOR |
Mafias.fr sur Europe 1
C’est arrive cette semaine 10/08/2013 – 09:00
C’est l’économie cette semaine – 10/08/13
Aux côtés de Julian Bugier, des invités et des experts pour mieux comprendre les enjeux de l’économie française.
1/ «Reprise. Et si François Hollande avait raison?»
– Gilles Carrez, Président de la commission des finances à l’Assemblée Nationale.
2/« le patron d’Amazon s’offre la Washington Post. Quel avenir pour le papier ? »
– Françoise Benhamou, Economiste, spécialiste de la culture et des médias
3/« banques françaises, la santé retrouvée. Et le consommateur dans tout ça ? »
– Serge Maitre, Docteur en droit et secrétaire général de l’Association française des usagers des banques (AFUB)
A la minute 42 : 4/ Braquages à Cannes, la mafia parmi nous? Cliquer ICI
– Fabrice Rizzol, Spécialiste de la criminalité organisée et des mafias, réseau associatif contre le crime organisé et ancien Secrétaire général de l’Observatoire Géopolitique des Criminalités(OGC)
– Bernard Petit, Sous-directeur de la Lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière, Direction centrale de la Police judiciaire
Mafias.fr dans le nouvel Obs
Le PDE mafia dans le nouvel OBS au sujet des
Commissions d’enquête : l’impuissance française
L’audition de Jérôme Cahuzac s’est heurtée aux prérogatives limitées de la commission de l’Assemblée. Qu’en est-il chez nos voisins ?
Je ne peux pas vous répondre », oppose à plusieurs reprises Jérôme Cahuzac, imperturbable. Face aux membres de la commission d’enquête parlementaire qui le pressent de questions, mercredi 26 juin, sur le scandale qui a causé sa chute, l’ex-ministre esquive, se retranche derrière « l’information judiciaire en cours ». L’argument est imparable : la loi française – via l’ordonnance du 17 novembre 1958 – empêche les commissions parlementaires d’enquêter sur « des faits ayant donné lieu à des poursuites judiciaires, aussi longtemps que ces poursuites sont en cours », en vertu du principe de séparation des pouvoirs.
« Un vrai pouvoir d’enquête »
Une muraille légale bien française ? Le grand oral de Cahuzac aurait-il été aussi stérile, s’il avait eu lieu en Italie ? Sans doute non. De l’autre côté des Alpes, la constitution précise que les commissions d’enquête « procèdent aux investigations et aux examens avec les mêmes pouvoirs et les mêmes limites que l’autorité judiciaire ». Là-bas, « elles sont terribles, disposent d’un vrai pouvoir d’enquête », explique le chercheur Fabrice Rizzoli (*), spécialiste de la criminalité organisée. Le pays, fort d’une tradition des commissions amorcée dès le XIXe siècle, dispose selon lui de l’un des dispositifs les plus efficaces d’un point de vue européen : « C’est grâce aux commissions parlementaires antimafia que l’on peut dire que l’entourage de Berlusconi était en contact téléphonique, en 1992 et 1993, avec des mafieux qui posaient des bombes pour déstabiliser le pays et voir émerger un nouveau régime ». Encore par leur biais qu’un rapport démontrera la corruption des institutions, et en particuliers des carabiniers, dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Peppino Impastato, en 1978.
19ème Café hyper-républicain sur la lutte contre les mafias
« La France : De la mafia à l’antimafia ?»
CAFE LE FALSTAFF – 16H00-19H00
Place de la BASTILLE – PARIS
Invité exceptionnel : M. Fabrice Rizzoli
Docteur en sciences politiques, enseigne dans différents établissements universitaire et représente en France le réseau associatif contre la criminalité organisée transnationale FLARE (Freedom Legality And Rights in Europe) qui milite pour la mise en place d’une loi, à l’échelle européenne, de réutilisation à des fins sociales des biens confisqués au crime organisé.
Cliquez : Café hyper-républicain
Lectures conseillées : – « Petit dictionnaire énervé de la mafia » de Fabrice Rizzoli, préfacé par M. Mario Vaudano