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Mafias.fr dans : « Corse, l’étreinte mafieuse »
Dans son troisième livre en 5 ans, Hélène Constanty, journaliste à Médiapart qui sera présente au « Des Livres et l’alerte » 3, traite de la grande criminalité en Corse et ouvre une discussion sur le concept de « mafia » (sans majuscule ; c’est un nom commun). A la différence de nombreux journalistes qui parlent de mafia en France ou réfute la mafia à la française, Hélène Constanty part du bon postulat : la situation italienne. En effet, comment évaluer le phénomène « proto-mafieux » en France sans partir du pays où la mafia est le phénomène le mieux étudié au monde? (cf. Pouvoirs et mafias italiennes. Contrôle du territoire contre état de droit).
Comme pour « Razzia sur la Riviera », Hélène Constanty livre ici un livre nouveau, sur la Corse, car elle s’appuie autant sur les confidences qu’aiment avoir, seuls, les journalistes mais aussi sur des décisions de justice et même sur des acteurs de la société civile!
C’est dans ce contexte qu’Hélène Constanty interroge Fabrice Rizzoli, auteur de « La mafia de A à Z » et animateur, depuis 2008, du site mafias.fr (auditionné par la Commission Violence en Corse) mais aussi président de Crim’HALT ; initiative citoyenne contre la grande criminalité.
Bref un livre à acheter et à lire : Corse, l’étreinte mafieuse
Soirée Prix Falcone 2015
Lundi 4 juillet 2016
19h30
Salon Brasilia
Justice-démocratie & IFRAV
The KitSon
PRIX FALCONE 2015
Présentation : Laurent HINCKER et Roland SANVITI inventeur du prix
Conférence
« Argent, mafia et mondialisation »
Modération Fabrice RIZZOLI
Jean de MAILLARD : « l’évolution de la finance criminelle »
Pierre PEAN : « journalisme et globalisation »
Myriam QUEMENER : « cybercriminalité et mondialisation »
Remise des prix Falcone 2015
Prix JUSTICE à Jean de MAILLARD pour ses recherches et ses travaux concernant la criminalité érigée en système et la finance criminelle
Prix JUSTICE à Monsieur et Madame CASABIANCA-CECCALDI pour avoir avoir fait confiance à l’état de droit dans une affaire de racket
Prix DROITS DE L’HOMME au Pape FRANCOIS en raison des prises de position de la Papauté contre toute les formes de criminalité économique et mafieuse
Prix DEMOCRATIE à Pierre PEAN pour l’ensemble de ses ouvrages d’investigation
Prix DEMOCRATIE à Séverin Medori, maire de la commune de Linguizzetta et défenseur de la démocratie
Le prix Falcone, du nom du magistrat antimafia italien assassiné en 1992, honore chaque année la mémoire d’un homme ou d’une femme qui consacre sa vie à lutter contre la barbarie sous toutes ses formes.
Mafias.fr à Bruxelles : « Il faut affecter les biens confisqués à un usage social ou culturel »
L’association « Culture contre la Camorra », contre la mafia napolitaine, organisait les manifestations autour de la semaine de la lutte contre le crime organisé à Bruxelles (cf. programme). Au sein du Comité économique et social européen, l’association antimafia italienne frappe fort en invitant de grands spécialistes comme Gherardo Colombo, magistrat de la célèbre enquête « Mains propres » en Italie qui voit un tiers de la classe parlementaire mis en examen entre 1993 et 1995. Il faut dire qu’en Italie, les procureurs sont indépendants (nomination par le CSM, obligation de l’action pénale et séparation entre le magistrat qui enquête et celui qui décide d’un procès), tout l’inverse de la France avec un procureur, nommé par l’exécutif, qui peut décider seul de ne pas poursuivre sans avoir à se justifier (cf. « Des armes à l’italienne contre le crime organisé et plus si affinités »)
Mafias.fr représenté par Fabrice Rizzoli spécialiste du crime organisé (cf. Séminaire Sciences-Po Paris) et président de l’association Crim’HALT, fit 4 allocutions en 2 jours.
Federal Credit Unions in the District of USA.
Mafias.fr a défendu La redistribution, à des fins socio-culturelles, des biens confisqués (cf. article référence). L’usage socio-culturel des biens mal acquis est l’unique moyen d’impliquer réellement les populations face à une prérogative régalienne. Seuls les magistrats et les policiers peuvent mettre les criminels en prison, privant de facto le citoyen d’un rôle pro-actif contre la grande criminalité. Conférences et autres manifestions sont utiles mais elles ne constituent pas une intégration de l’individu dans l’action contre les criminels professionnels. En revanche, si une association se voit confier l’appartement de l’ancien Ministre de l’Intérieur pour gérer la maison des lanceurs d’alerte, alors les citoyens deviennent pro-actifs contre les corrompus de tous bords.
Mafias.fr a cité Anticor, seule association à avoir compris le message envoyé par la commission européenne CRIM contre le crime organisé, la corruption et le blanchiment en ingérant dans son plaidoyer (article 19) l’usage social des biens confisqués.
Et il a présenté l’association Crim’HALT, jeune association pour l’usage social des biens confisqués.
Fabrice Rizzoli a présenté la situation du maire de Linguizetta, signataire de la charte éthique Anticor pour les élections municipales de 2014. Maire depuis 2008 et fervent protecteur du PLU d’une commune littorale touristique qui suscite les appétits du crime organisé, le Maire de Linguizetta subit menaces, pressions et mise à l’écart (cf. Le Monde). L’isolement le plus pernicieux est celui provoqué par les institutions… le contrôle de légalité des préfets étant très erratique sur le moyen terme. (cf. Tribune de Vincent Carlotti et Fabrice Rizzoli Le Monde).
Pour conclure :
Lutter contre le crime organisé, c’est lutter contre toutes les criminalités complexes
Lutter contre les criminalités complexes, c’est lutter contre le crime organisé
Pour changer les lois, il faut changer les mentalités et, pour changer les mentalités, seule la redistribution à des fins sociales permet ce travail de moyen terme. Depuis l’instauration de coopératives agricoles antimafias en Sicile dans les années en 2000, il existe dans le berceau de la mafia un modèle de développement fondé sur la légalité démocratique. En 2012, des jeunes demandent un contrat de travail pour être embauchés dans l’agriculture! (cf. écoute téléphonique d’une mafieux qui se plaint d’une telle demande sur ces terres). En France, pays où la mafia n’existe pas… l’AGRASC saisit les biens du crime organisé mais aussi des corrompus et des évadés fiscaux :
Le terrain agricole d’un gangster corse doit devenir une coopérative d’huile d’olive (cf. France3 Corse)
La maison, en Corse, de l’ancien Ministre des Finances doit devenir une école hôtelière pour que les jeunes apprennent un métier
La maison des Balkany à Giverny devait devenir une école de la seconde chance
L’appartement de l’ancien Ministre de l’Intérieur aurait dû devenir le siège de l’association Anticor
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Itv RCFM Corse
Le 9 octobre 2015, au lendemain de l’audition de Mafias.fr devant par la Commission Violence de l’Assemblée territoriale, Marion Galland de RCFM radio invitait Fabrice Rizzoli, spécialiste des mafias et du crime organisé. Fabrice Rizzoli est l’auteur du livre « La mafia de A à Z » et a reçu le Prix Falcone des Droits de l’Homme en 22014. Il a fondé l’association Crim’HALT pour obtenir une loi dd’usage social des biens confisqués. 9 minutes pour un bilan de la situation en Corse et en France :
Mafias.fr auditionné par la Commission Violence en Corse
Le 8 octobre 2015, la Commission Violence de l’Assemblée territoriale invitait Fabrice Rizzoli, spécialiste des mafias et du crime organisé. Fabrice Rizzoli est l’auteur du livre « La mafia de A à Z » et a reçu le Prix Falcone des Droits de l’Homme en 2014. Il a fondé l’association Crim’HALT pour obtenir une loi d’usage social des biens confisqués. Il est aussi le permanent d’Anticor. La Collectivité Territoriale corse est la « Région » en Corse. Elle se compose d’un exécutif avec son président, Paul Giacobbi (lien corruption), et d’une Assemblée avec un autre président Dominique Bucchini. Ce dernier a mis en place une commission de lutte contre la violence (Cf. janvier 2015). Pour cette dernière réunion de la mandature, il n’était plus question de violences faites aux femmes ou de violences à l’école mais de violences « économiques », celle des criminels professionnels (cf. Corse : mafia or not mafia? That is the question! ).
Mais, à part Etienne Bastelica (communiste et citoyen du Front de Gauche) et Dominique Bucchini, aucun élu n’est venu entendre les témoignages et les pistes proposées alors qu’ils étaient nombreux lors des autres sessions (cf. Corse matin, les élus sèchent…)
Les témoignages : Mme Bianconi (association anti-racket) puis de Gigi et Jean-Jacques Ceccaldi, un couple d’entrepreneurs rackettés qui ont porté plainte mais dont le procès s’est soldé par une relaxe, furent émouvants (cf. FLARE France). Que de solitude face à une menace aussi forte ! Que le prix est élevé pour avoir fait valoir ses droits de citoyens! Les médias aussi avaient fait le déplacement. Soit comme speakers avec Thomas Brunelli, journaliste en Corse, et Salvatore Cusimano de la RAI-Sicile qui a envoyé une vidéo. Soit comme témoins avec la présence toute la journée de Corse matin et de Radio RCFM (itv du 9 octobre)
A la demande de la Commission, Fabrice Rizzoli a présenté une géopolitique critique des criminalités (cf. Séminaire Sciences Po Paris) : « Il n’y a pas d’un côté une économie légale et de l’autre une économie illégale, mais une seule économie dont les composantes sont enchevêtrées et solidaires » cf. Atlas de mafias, ed Autrement, 2014, p. 19. La Corse, la France ou l’Europe sont au cœur d’un système politico-économique mondial qui produit de la criminalité. Ce sont les fabricants de cigarettes qui se débarrassent de leur stock de cigarettes auprès des trafiquants et non pas ces derniers qui impulsent la contrebande de tabac dans le monde. C’est la « mondialisation » qui fabrique toujours plus de déchets ; une croissance associée à une production de normes qui accouche de facto des réseaux parallèles d’écoulement de ces déchets. Les criminels ne sont pas des déviants, hors de la société. Ils sont dans la société. Ils sont le monde d’aujourd’hui (travaux Jean de Maillard, brillant magistrat français). Par rapport à d’autres régions, la violence des professionnels du crime est sans aucun doute exacerbée en Corse.
Mais Il n’existe aucun présupposé culturel en Corse comme ailleurs qui expliquerait une violence de ce type. La Corse est le monde et des solutions existent. Il appartient à l’État et aux élites de les proposer aux citoyens. Il n’est pas acceptable que l’État en appelle à la responsabilité individuelle sans prendre sa part. On ne peut pas demander à un élu de témoigner contre des gangsters si le Préfet n’assure pas le contrôle de légalité. L’État ne peut pas demander à des citoyens de lutter contre la corruption alors que le Ministre de la Justice nomme le procureur ! On ne peut pas demander aux commerçants rackettés de témoigner si on ne met en place un système de protection des témoins (cf.Le décret sur les « coopérateurs de justice » enfin signé?). On ne peut pas demander d’impliquer la société civile sans lui attribuer des biens confisqués…
Sur la violence comme sur l’économie criminelle mondialisée, Fabrice Rizzoli est revenu sur les solutions culturelles visant à impliquer la société civile, seule manière de renverser le rapport de force aujourd’hui en faveur des corrompus de tous bords. Il propose des projets pédagogiques dans les écoles (cf. « Entre les Lignes« ), revenant sur les expériences de lutte contre le racket en Italie (Addio pizzo)…. Citant le travail de l’association Anticor et de son référent en Corse Vincent Carlotti (cf. tribune du Monde), Fabrice Rizzoli a aussi évoqué la situation du maire de Linguizetta menacé parce qu’il fait son travail de Maire en respectant le PLU, une mission peu soutenue par les préfets qui se succèdent (cf. Le Monde).
Présentant le modèle italien de lutte contre la grande criminalité qui a fait baisser la violence de façon considérable par exemple en Sicile (5 meurtres mafieux par an pour 5 millions d’habitants), Fabrice Rizzoli a insisté sur l’usage social des biens confisqués comme mesure phare contre la violence. Il note qu’après 5 ans de lobbying en France, seule l’association Anticor à intégré dans son plaidoyer (art 19.) l’usage social des biens confisqués. Anticor est une véritable association, « du bas vers le haut », qui refuse les subventions pour préserver son indépendance. Il n’est donc pas étonnant que seule à ce jour, elle a compris l’intérêt d’une telle mesure pour lutter contre la corruption.
En fin d’audience, Fabrice Rizzoli a offert des produits fait par des coopératives sur des terres confisquées à la mafia. Depuis une loi de 1995, l’État peut mettre à disposition des citoyens des biens confisqués aux mafieux (cf. Article réference). La première coopérative en Sicile date des années 2000. En 2012, des jeunes dans l’arrière-pays de Palerme demandent un contrat de travail pour être embauchés dans un domaine agricole! (cf. écoute téléphonique d’une mafieux qui se plaint d’une telle demande sur ces terres) 🙂
Vous avez compris? Le cercle vertueux qu’amorce l’usage social des biens confisqués? Il change les mentalités !
Le couple de citoyens victimes de racket est reparti avec un paquet de pâtes complète bio dont les céréales sont faites à Corleone, fief de la mafia et de l’Antimafia (cf. « La mafia de A à Z, 162 définitions De A comme « Accumulation du capital » à Z comme « Zoomafia » – Tim Buctu éditions – 2015)
Le président de la Commission, Dominique Bucchini, est reparti avec un pot de confiture de citrons produits par une coopérative dans l’arrière-pays de Palerme. Le terrain appartenait à un chef de la mafia qui a fait assassiner le juge Giovanni Falcone. Aujourd’hui, des jeunes gagnent leur vie honnêtement sur ce terrain.
Procés Orsoni : Mafias.fr sur TF1
Dans le cadre du procés « Orsoni and co » qui débutait à Aix en Provence, TF1 a interviewé Mafias.fr. 15 minutes de parole pour 3 secondes d’antenne.
J’aurai préféré qu’on garde le passage : « l’enjeu du procés pour la justice est d’arriver à condamner des criminels professionels notamment pour assassinat (meurtre avec préméditation » ou bien « qu’il s’agit aussi d’une lutte pour le contrôle d’affaires légales« . Mais au lieu de cela, le jounaliste n’a gardé » que de l’illégale…«
Cliquez : chapitre 6 minute 9.54
Le statut de repenti : la solution au problème corse ?
Le texte de loi existe, il faut juste signer le décret d’application mais voilà pour des prétextes fallacieux de coût, on attend depuis 2003. Il faut dire que le « repenti » a mauvaise presse. Inventé par les journalistes transalpins, le mot « repenti » à connotation religieuse n’a aucun sens dans la lutte contre le crime organisé. Les repentis […]
Inchiesta du 24/10/12 – « Violence, un mal corse » L’assassinat d’Antoine Sollacaro est le 15ème de l’année en Corse. Ce drame a suscité d’importantes réactions dans le monde judiciaire, mais aussi politique dans l’île et sur le continent et ce jusqu’au plus haut niveau de l’Etat. Comment enrayer cette situation ? Les solutions proposées par le gouvernement sont-elles […]
Ça Vous Regarde : le débat : Corse : une île à la dérive ?
La République peut-elle encore sauver la Corse de la spirale mafieuse dans laquelle elle s’enfonce?
Vendredi 19h30 : Razzia sur la Corse?
Vendredi 6 juillet dés 19h30 pour apéritif anti-mafia ETHICANDO 6 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris Métro Bonsergent, République, Gare de l’Est… Hélène Constanty présentera le livre RAZZIA sur la Corse Des plasticages à la folie spéculative
Invité de l’émission Inchiesta de France 3 Corse (cf. Corse : mafia ou pas mafia? That is the question!, mafias.fr a tenté, autant que faire se peut, de ne pas faire l’amalgame avec ce qui se passe en Corse (« une dérive mafieuse ») et la situation italienne. Mafias.fr s’intéresse à la Corse (cf. Un deuxième élu […]
BFMTV le soir : contre la mafia en Corse, des outils antimafias
Contre la mafias en Corse : des outils antimafias :
Corse : si c’est de la mafia, il faut des outils antimafias
FLARE France : réseau de la société civile contre le crime organisé
Contre la « mafia » en Corse : des outils Antimafias!
Après le premier ministre en 2012 (cf. C’dans l’air sur la Corse), le ministre de l’intérieur en 2013, parle de « mafia en Corse » mais comment lutter contre la mafia sans lois antimafias?
Une fois encore, le ministre demande de l’aide à la population mais c’est à l’Etat de protéger les populations et non l’inverse?
Comment témoigner contre le racket quand on est mort?
En France, il n’y aucun système de protection des témoins! (cf. Le statut de repenti : la solution au problème corse ?
Alors que la France a progressé en matière de confiscation (création de l’AGRASC, on ne confisque rien en Corse, cf. Mafias.fr en Corse )
Il faut passer à la confiscation administrative préventive antimafia en vigueur en Italie : 11 milliards d’avoirs saisis ces 2 dernière années (cf. Inchiesta Corse : la vidéo).
Enfin il faut donner un rôle à la société civile ; la seule solution est la redistribution sociale des biens mal acquis
La maison du gangster doit devenir un centre culturel!
FLARE France offre des solutions : cliquez : Confiscation-Restitution
Cliquez : Tribune le Monde : Le crime ne doit plus payer en Corse ! Par Vincent Carlotti, ancien maire socialiste d’Aléria et Fabrice Rizzoli, représentant en France du réseau FLARE et auteur du Petit Dictionnaire énervé de de la mafia
L’Europe nous le demande
Réutiliser les avoirs confisqués à la mafia à des fins sociales, demandent les députés
Justice et affaires intérieures – 28-11-2012 – 23:
Les avoirs confisqués à la mafia doivent être réutilisés à des fins sociales, ont affirmé les députés de la commission spéciale sur la criminalité organisée, la corruption et le blanchiment de capitaux (CRIM) lors d’une audition sur le blanchiment d’argent.
« Restituer à la société les avoirs confisqués à la mafia revêt une valeur symbolique », a déclaré Salvatore Iacolino (PPE, IT), qui a rédigé le projet de rapport. Les dispositions destinées à la réutilisation de ces avoirs à des fins sociales devraient être incluses dans la directive sur la confiscation qui sera mise aux voix de la commission des libertés civiles les 17/18 décembre, a convenu la commission spéciale.
La Commission n’a rien proposé quant à la réutilisation de ces avoirs confisqués, ce qui constitue une grave erreur, a souligné la présidente de la commission spéciale, Sonia Alfano (ADLE, IT).
Le directeur général pour les affaires intérieures, Stefano Manservisi, a indiqué qu’en l’absence de lois nationales sur la confiscation et la réutilisation, toute proposition de règles communes s’avère impossible. Toutefois des députés ont, au contraire, estimé que cela serait possible, notamment du point de vue de la procédure, si le Parlement et le Conseil faisaient preuve de volonté politique, un aspect souligné par Barbara Weiler (S&D, DE).
Pedro Gomes Pereira, de l’Institut de gouvernance de Bâle, a convenu que des règles communes sur la réutilisation des avoirs sont nécessaires et a proposé un fonds européen pour récupérer les produits. « Tous les citoyens et les ONG devraient avoir accès à ce fonds en vue de proposer des projets pilotes », a déclaré Rui Tavares (Verts/ALE, PT) en appuyant la proposition.
L’audition organisée par la commission spéciale sur la criminalité organisée, la corruption et le blanchiment de capitaux (CRIM) a mis l’accent sur les moyens d’améliorer les synergies entre institutions et agences, d’identifier et de confisquer les avoirs liés à la criminalité et de détecter les mouvements d’argent en tant qu’éléments de prévention du blanchiment d’argent. Dix experts sont intervenus lors de l’audition.
Sous la présidence de Sonia Alfano (ALDE, IT)
Mafias.fr en Corse
Inchiesta du 24/10/12 – « Violence, un mal corse »
L’assassinat d’Antoine Sollacaro est le 15ème de l’année en Corse. Ce drame a suscité d’importantes réactions dans le monde judiciaire, mais aussi politique dans l’île et sur le continent et ce jusqu’au plus haut niveau de l’Etat. Comment enrayer cette situation ? Les solutions proposées par le gouvernement sont-elles adaptées ? La Corse a-t-elle franchi un pas de plus vers la dérive mafieuse (cf.Corse : mafia ou pas mafia? That is the question!) ? Toutes ces questions seront abordées dans INCHIESTA sur la violence en Corse, une émission co-présentée par Sébastien Tieri et Antoine Albertini.
Invités :
– Jean-Sébastien de Casalta, avocat au barreau de Bastia
– Jacques Follorou, journaliste auteur « Les parrains corses«
– Fabrice Rizzoli, chercheur, auteur de mafias.fr et du « Petit dictionnaire énervé de la mafia« . En mars, il avait été linvité d’inchesta (cf.: la vidéo) puis au mois de mai du magazine Cuntrastu consacré aux mafias et à la lutte contre le crime organisé. Il représente aussi le réseau FLARE qui propose des solutions contre le crime organisé : L’arme qui peut tuer la mafia : la réutilisation des biens confisqués ou Contre le crime organisé : pour une confiscation-redistribution
Cliquez ici pour voir l’émission : Inchiesta du 24 novembre 2012