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Soirée Anticor des prix « Ethique » contre « casseroles »
La vidéo de la soirée en cliquant sur les liens suivants :
soiree_anticor_2015 par ANTICOR-TV
En France, la corruption est institutionnalisée mais il y a des solutions
Anticor, l’association contre la corruption vous invite
Samedi 31 janvier 2015
20h
Salle Pierre Nicole, 270 rue Saint Jacques 75005 Paris (métro Luxembourg et prendre la sortie « Rue de l’Abbé de l’Épée »)
Soirée des prix « Éthique » et « casseroles »
Prix précédents, 2006, 2011, 2012…
Entrée libre pour les amis de la transparence et de l’éthique
En présence des nommés et des lauréats :
Elise Lucet, journaliste à France 2 et l’équipe de Cash investigation (journalisme d’enquête contre corruption)
Fabrice Arfi, journaliste à Médiapart (AffaireS)
Stéphanie Gibaud, lanceuse d’alerte (affaire UBS)
Patrick Malick, lanceur d’alerte (marchés publics)
Emile-Roger Lombertie, maire de Limoges, (signataire de la charte éthique Anticor municipales 2014)
Et bien d’autres invités :
L’Argent, le Sang et la Démocratie… par Telerama_BA
Pour tous renseignements : permanent[@]anticor.fr
Un super autorité administrative contre la corruption… et donc contre la mafia…
« Nommé il y a six mois par Matteo Renzi, Raffaele Cantone est à la tête de l’administration anti-corruption italienne (ANAC). Avec un budget de 600 millions d’euro, il veut démanteler les réseaux mafieux qui gangrènent son pays, mais aussi changer les mentalités des habitants.«
Ce reportage de Yaël Goujon comporte deux arguments très bien traités.
– Il s’agit d’une autorité administrative. Souvenez vous du rôle important du droit administrative pour lutter contre le crime organisé. Par exemple, la confiscation préventive ou sans condamnation pénale du propriétaire est de régime administratif en Italie. Elle est d’une efficacité redoutable et redoutée des mafieux.(cf. Ce n’est pas parce que la mafia existe toujours qu’il faut douter des moyens antimafias italiens).
Son rôle de cette autorité administrative anti-corruption : assainir les marchés publics! Donc lutter contre la « bourgeoise mafieuse » 🙂
– La lutte contre la corruption comme un phénomène culturel. Le magistrat italien qui vient de l’Antimafia est très clair : des lois techniques ne remplaceront pas les changements de mentalité.
Il est bien dommage que ni l’Italie ni la France n’est prévue l’utilisation sociale des biens confisqués aux corrompus. Une pétition d’un million de signatures a pourtant été menée en 2011 (cf. Pétition pour la réutilisation des biens confisqués aux corrompus)
La maison de Cahuzac en Corse doit devenir une école hôtelière:)
Sciences Po Paris : Mario Vaudano superstar
Paris Sciences Po dans le cours Géopolitique critique des criminalités : en 1980, Mario Vaudano, juge d’instruction à Turin met à jour une fraude gigantesque sur le pétrole qui a duré au moins pendant 6 ans (50 dépôts légaux en Italie, chaque dépôt sort illégalement 200 citernes par jour, 1 citerne + 40 000 litres) = 1 500 inculpés dont 50 généraux de la Garde des Finances… Tout cela pour alimenter entre autre les partis politiques… Enjoy le tableau
Mafias.fr à Bordeaux : de l’infiltration mafieuse dans l’économie légale…
Conférence samedi 4 juin : « mafias entre illégalité et légalité »
« Inventons demain » sans paradis fiscaux
Toxic Somalia : au coeur de la problématique mafia entre illégalité et légalité
Mafias.fr à Nice pour Anticor
Forum Anticor 06
le vendredi 31 janvier 2014, à 19 h
hôtel Splendid, 50 bd Victor Hugo Nice
De 19 h à 20 h : table ronde sur « le citoyen justiciable face aux affaires », animée par Jean-Christophe Picard, responsable d’Anticor 06, avec Séverine Tessier, porte-parole d’Anticor, Jean-Noël Falcou, lanceur d’alerte, Chantal Maimon, lanceuse d’alerte, Nicolas Botte, responsable d’Anticor 83.
De 20 h à 21 h : table ronde sur « la réforme de la Justice », animée par Jean-Christophe Picard, responsable d’Anticor 06, avec Jean-Pierre Murciano, magistrat, Patrick Rizzo, avocat,
Fabrice Rizzoli, représentant de FLARE en France et
– Signataire de la Tribune : Corruption Agir contre la corruption
– Promoteur de la pétition : Utilisez socialement les biens confisqués aux corrompus
– Auteur de l’article : Contre la criminalité des puissants : une Europe de la justice et des peuples
Marseille : Mafias.fr fait don de ses solutions
Marseille : des idées pour lutter contre la « mafia »
Avec treize règlements de comptes en 2013, les Bouches-du-Rhône occuperaient la tête du classement en France, avec une brusque accélération ces dernières années. On désigne le trafic de stupéfiants mais le manque de repères est visible à tous les échelons du pouvoir.
La réponse de l’Etat est souvent la même : un déplacement et une promesse d’effectifs policiers supplémentaires. A l’échelle locale, les élus demandent une militarisation du territoire (intervention de l’armée, doublement des effectifs ou des pistolets pour policiers municipaux).
A mettre au crédit du gouvernement de gauche : une vision moins caricaturale des quartiers populaires, ce qui l’amène à proposer une « approche globale » qui inclut un contrôle du territoire (CRS à l’entrée des cités), un peu de prévention (enlèvement des carcasses de voitures) et la tentative d’améliorer la situation socio-économique de ces quartiers.
Mais une contradiction demeure insurmontable. Pour la première fois, le politique parle de « mafia » en Corse et à Marseille mais ne propose aucun moyen antimafias.
Face à un problème structurel – le crime organisé – l’Etat pourrait expérimenter des outils qui ont déjà fait leurs preuves dans d’autres pays ; à condition de rompre avec une vision jacobine et prohibitionniste d’un autre temps.
« Sous-développement organisé »
Les données socio-économiques de Marseille dressent le portrait d’une ville pauvre, avec des quartiers nord touchés par l’échec scolaire et le chômage, malgré un arrière-pays très riche.
Les inégalités sociales visibles génèrent d’importantes frustrations et mis à part la perspective d’un emploi public, la population de Marseille souffre d’un manque de services et de projet politique. Non loin des villas avec piscine et des yachts, il s’est mis en place, dans les quartiers populaires, une « économie de la pauvreté ».
Les caïds y trouvent une main-d’œuvre disponible pour occuper les fonctions de guetteur et de vendeur, souvent mineure, ainsi que des « nourrices » qui cachent les stupéfiants dans leur appartement.
A Marseille, il y a le grand crime organisé et les aspirants.
Les « grands » du milieu utilisent parfois la violence, comme dans la tuerie des marronniers ou l’élimination de Roland Gaben, mais avec parcimonie. Et pour cause, les grands ont un pied dans la légalité, comme en témoignent les affaires Campanella-Baresi, la fraude à la taxe carbone ou les trafics internationaux.
Le grand banditisme français, basé en Espagne, bénéficie d’une large impunité. Il se contente de distribuer la drogue à des semi-grossistes, contrôle les débits de boisson où l’on vend de la drogue, perçoit une quote-part sur les bénéfices et a abandonné le secteur du cannabis aux cités.
Les dealers du bas de l’échelle s’entretiennent avec des places de ventes, des dettes de cannabis et des « carottages ». La violence est parfois trompeuse. L’éclat à la kalachnikov n’est pas toujours en relation avec la puissance économique.
L’Etat français ne fait pas sa part
La lutte contre les grands caïds n’est pas efficace. En dépit des saisies et des arrestations, le cycle continue. Pourquoi un jeune de Marseille ne tenterait pas sa chance par tous les moyens ? Il sait que l’Etat ne fait pas sa part. Parmi les insuffisances à déplorer :
- une carence structurelle d’études scientifiques sur le crime organisé ;
- une absence d’indépendance à tous les échelons de l’enquête (procureurs, officiers de police judiciaire) qui entraîne peu de procès complexes ;
- le manque de témoignages de l’intérieur, en raison de l’absence d’un statut de coopérateur de justice – prévu par la loi Perben, mais sans décret d’application ;
- une protection des témoins inexistante (pour les témoins criminels comme pour les témoins victimes, comme les commerçants rackettés) ;
- l’hypocrisie des politiques et des magistrats ne voulant pas « de prime à la délation ».
En Italie, la coopération du criminel ou du témoin avec l’Etat est encadrée par la loi et sous la seule responsabilité d’un procureur indépendant : quelle leçon de démocratie ! L’Etat français ne fait pas sa part en matière de justice car il ne condamne presque jamais ses élites corrompues.
Pour un Cannabis social club à Marseille
A Marseille comme ailleurs, le cannabis est la drogue la plus consommée. La plupart des usagers ne consomment que ce produit mais sont obligés de l’acheter à des trafiquants, ce qui enrichit ces derniers et leur donne une place légitime dans la société.
Le trafiquant marseillais est celui qui répare une injustice : celle d’un Etat qui réprime la consommation d’une substance pourtant disponible (qui existe en grande quantité) et accessible (facile à trouver), et ce en dépit d’une prohibition féroce (sanction pénale la plus élevée d’Europe).
A Marseille comme à Anvers ou aux Pays-Bas, les citoyens consommateurs doivent pouvoir faire partie d’une association à but non lucratif déclarée en préfecture et passer un contrat avec un producteur local de cannabis pour consommer. Un Cannabis social clubà Marseille améliorerait la santé publique et la vie sociale des usagers, financerait la prévention, l’éducation sanitaire et l’assistance en cas d’abus.
Enfin et surtout, il limiterait le poids des organisations criminelles dans la production et la distribution. Mais l’avantage le plus important d’une telle régulation est la séparation entre l’usage de drogue et le trafiquant, mettant fin ainsi à une symbiose néfaste pour l’application de l’ordre public.
Confisquer et réutiliser les biens du crime
En France, on confisque les biens du crime organisé de manière incomplète, en raison d’un cadre restrictif qui contraint les magistrats à prouver le lien entre le bien saisi et l’infraction.
En attendant de nous mettre au niveau de l’Italie (nombreuses confiscations sans condamnation pénale du propriétaire), il faudrait voter au plus vite une loi de réutilisation sociale de ces biens.
Au lieu de vendre aux enchères la villa du trafiquant de drogue, elle doit revenir à l’intérêt général. Certes, certains biens issus du trafic de stupéfiants sont parfois réaffectés vers les forces de l’ordre. Mais moderniser le parc automobile de la police grâce à la confiscation ne permet pas de lutter contre le consensus social des gangsters.
Une loi permettrait de recycler ces biens au profit de la population et d’animer l’économie sociale et solidaire : les maisons des criminels pourraient être transformées en centres culturels ou d’apprentissage, en établissements de soins pour les toxicomanes ou en lieux d’hébergement pour les immigrés.
Le patron d’une grande brasserie d’Aix-en-Provence est accusé de blanchiment pour le compte du clan Barresi-Campanella. L’établissement doit être confisqué pour y accueillir les jeunes des quartiers aux universités d’été de la lutte contre la corruption.
La réutilisation à des fins culturelles des biens saisis aurait une très forte valeur symbolique et pédagogique. Elle permet de détruire le capital social du crime organisé et confère à l’Etat son autorité auprès des populations qui se réapproprient le fruit du trafic. Dans sa ville, le citoyen qui passe devant le bien devenu utile peut se dire : « Pour une fois, le crime ne paie pas. » C’est, enfin, la seule manière d’impliquer la société civile dans une prérogative régalienne.
Après un an de travaux, la Commission européenne contre le crime organisé, la corruption et le blanchiment (Crim) a rendu ses premières conclusions. En mai, la commission Libertés civiles, justice et affaires intérieures de l’UE a demandé aux Etats membres de faciliter la confiscation des avoirs criminels. Elle leur a aussi conseillé de réutiliser les avoirs confisqués pour des projets d’utilité sociale. Qu’attend le gouvernement français ?
Conférence Anti-corruption Ethicando
L’éthique sans frontières |
vendredi 26 avril à 19H – conférence droit comparé et corruption
Ethicando
6 rue de la grange aux belles 75010 métro Jacques Bonsergent
Sous la houlette de Séverine Tessier, porte parole d’Anticor, l’association
contre la corruption, pour l’éthique et en politique ici !) et avec un avocat au Barreau de Nice expert sur le droit comparé de la corruption.
Ensuite, pour votre plus grand plaisir, Ethicando se fera le plaisir d’animer le reste de votre soirée autour de ses produits anti-corruption !
L’entrée est gratuite, mais n’oubliez pas que la lutte contre les mafias passe par eux, par ceux qui se battent pour que les terres confisquées servent d’autres que les criminels !Au menu, des plats italiens issus tous droits des terres
confisquées aux mafias et donc fondamentalement délicieux !
Mafias.fr aux Rencontres de Cannes
VIII° RENCONTRES DE CANNES
ETHIQUE – POLITIQUE – MEDIAS
Espace Miramar : 2, rue Pasteur (angle La Croisette) – Cannes
Entrée libre et gratuite
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Retransmission en direct des tables rondes sur www.cannes.com – www.lepoint.fr – www.nicematin.com
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Tables rondes, conférence, projection, spectacle.
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Vendredi 23 novembre
14h30 : TR1 – Pourquoi l’homme a créé l’argent et ne peut plus s’en passer.
Modérateur : Gérard Desportes
Intervenants : Françoise Dastur – Michel Koutouzis – Jean-François Mattéi – Salamatou Sow.
17h00 : TR2 – Inégalité vs égalité – une passion française?
Modératrice : Elisabeth Lévy
Intervenants : Monique Canto-Sperber – Jean-Paul Delevoye (vidéo) – Pierre-Henri Tavoillot – Patrick Viveret.
19h00 : Le grain de poivre de Roland CAYROL
Samedi 24 novembre
14h30 : TR3 – Capitalisme, stop ou encore?
Modérateur : Elisabeth Lévy
17h00 : TR4 – La corruption en France, est-ce grave docteur?
Modérateur : Franz-Olivier Giesbert
Intervenants : Eric de Montgolfier – Romain Gubert – Martine Orange – Catherine Pierce.
19h00 : Le grain de poivre de Roland CAYROL
20h00 : Baudelaire : L’or d’un poète
Spectacle conçu et réalisé par Leili ANVAR et Frédéric FERNEY
Musique originale et arrangements au piano de Stéphan CASO
avec Leili ANVAR – Stephan CASO – Frédéric FERNEY.
Dimanche 25 novembre
10h30 : TR5 – Riche-pauvre / Nord-Sud : l’argent facteur d’unité?
Modérateur : Nordine Nabili
Intervenants : Jean-Louis Bancel – Jean-Marc Daniel – Philippe Frémeaux – Salamatou Sow.
14h30 : projection documentaire (20 minutes) « L’argent sale, poison de la finance ».
Réalisation Nicolas Glimois – Production Mano a Mano
15h00 : TR6 – L’argent criminel : des cols blancs aux mains sales.
Modérateur : Olivier Biscaye
Intervenants : Eric de Montgolfier – Michel Koutouzis – Catherine Pierce – Fabrice Rizzoli
L’argent criminel : des cols blancs aux mains… par LESRENCONTRESDECANNES
Débat un monde en face de l’argent sale : poison de la finance
Eric Vernier, spécialiste du blanchiment d’argent
Mardi 5 juin : deux auteurs chez Ethicando
Mardi 5 JUIN
ETHICANDO, 6 Rue de La Grange Aux Belles 75010
18H30 précise
Une rencontre avec Marcelle PADOVANI,
journaliste et spécialiste de la vie politique italienne, auteur de la célèbre interview du Juge Falcone
« Cose di Cosa Nostra » récemment rééditée aux Editions La Contre Allée.
Mardi 5 juin 20H30
Rencontre avec Thierry Colombié
spécialiste du crime organisé en France.
ETHICANDO, haut lieu du made in social italien, où vous pourrez déguster les produits issus des terres confisquées aux mafias.
Formule verre de vin + petite bruschetta = 5 euros Ethicando 6, Rue de La Grange Aux Belles 75010 Paris Tél : 0184061843 ethicando.com
Flare à la journée européenne contre la corruption
December 9 is the International Anti-Corruption Day, designated by the UN General Assembly in 2003. December 10 is the Human Rights Day, celebrated annually across the world.
Despite the distance that only apparently separates the two commemoration days, we intend to show the chain rings that link illegality, brought about by organised crime syndicates, with corruption and violations of basic human rights.
On December 9 we intend to open a focus on a particular countermeasure that can reveal to be very efficient in the fight against organised crime. The countermeasure entails the confiscation of criminal assets and the use of them for social purposes. Such procedure took the form of a law in Italy since 1996 and it proved to be a juridical tool capable of achieving two results: to efficiently hit organised crime’s economical power; to send a tremendous message to civil society and OC affiliates that organised crime is indeed defeatable and that their assets can be destined to the population again.
FLARE Network and Transparency International present the conference « Corruption organised crime, and illegal economies a serious challenge in the EU: confiscation and social reuse as a European countermeasure ” (cf. Lobbying antimafia à Bruxelles) will therefore explain the mechanism and preview the potentiality if a similar juridical countermeasure is adopted at European level….