La mafia et les énergies renouvelables
Cette semaine, la parquet antimafia de Palerme a démantelé un réseau de la « bourgeoisie mafieuse » sicilienne ( arrestation au sein de la bourgeoisie mafieuse ). Une centaine de carabiniers et d’agents de police ont procédé à l’arresation de politiciens (du centre-droit), de fonctionnaires de la province de Trapani et d’entrepreneurs. Certains chefs d’entreprises sont installés en Campanie et dans le Trentin Haut-Adige, ce qui fait de la mafia un phénomène italien.
Tous auraient agi en faveur des cosche (familles mafieuses siciliennes) de Mazara del Vallo dans le sud-ouest de la Sicile. Ces familles sont sous le leadership de Matteo Messina Denaro, chef de la commission provinciale (mafieuse) de Trapani ( Saisie record contre le complice du chef de la mafia de Trapani ).
Pour une fois, les mafieux n’avaient pas investii dans le béton mais dans la construction d’éoliennes. La cosca de Mazara del Vallo contrôlait le business des énergies « vertes ». Les fonctionnaires et le politiciens octroyaient les appels d’offre à des sociétés proches des familles mafieuses siciliennes.
Les magistrats ont démontré que la mafia sicilienne, « Cosa nostra » sans l’article défini, était fortement intéressée par les énergies renouvelables qui constituent un terrain fertile pour la criminalité mafieuse. En effet, le secteur des énergies « propres » bénéficie d’une forte plus-value économique parce qu’il dépend essentiellement des fonds publics.
Les mafieux ne sont donc pas « écolos » mais ils sont en revanche à l’affût de toutes possiblités d’enrichissement. Ces opportunités ne seraient pas permises sans la complicité d’une partie de l’élite sicilienne.
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Tous auraient agi en faveur des cosche (familles mafieuses siciliennes) de Mazara del Vallo dans le sud-ouest de la Sicile. Ces familles sont sous le leadership de Matteo Messina Denaro, chef de la commission provinciale (mafieuse) de Trapani ( Saisie record contre le complice du chef de la mafia de Trapani ).
Pour une fois, les mafieux n’avaient pas investii dans le béton mais dans la construction d’éoliennes. La cosca de Mazara del Vallo contrôlait le business des énergies « vertes ». Les fonctionnaires et le politiciens octroyaient les appels d’offre à des sociétés proches des familles mafieuses siciliennes.
Les magistrats ont démontré que la mafia sicilienne, « Cosa nostra » sans l’article défini, était fortement intéressée par les énergies renouvelables qui constituent un terrain fertile pour la criminalité mafieuse. En effet, le secteur des énergies « propres » bénéficie d’une forte plus-value économique parce qu’il dépend essentiellement des fonds publics.
Les mafieux ne sont donc pas « écolos » mais ils sont en revanche à l’affût de toutes possiblités d’enrichissement. Ces opportunités ne seraient pas permises sans la complicité d’une partie de l’élite sicilienne.
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