Articles avec le tag ‘collaborateur de justice’

Le statut de repenti : la solution au problème corse ?

Voir Voir "collaborateur de justice" dans le petit dictionnaire énervé de la mafia Le texte de loi existe, il faut juste signer le décret d’application mais voilà pour des prétextes fallacieux de coût, on attend depuis 2003. Il faut dire que le « repenti » a mauvaise presse.

Inventé par les journalistes transalpins, le mot « repenti » à connotation religieuse n’a aucun sens dans la lutte contre le crime organisé. Les repentis cela n’existe pas. Il n’y a que des professionnels du crime qui font le choix rationnel de quitter une criminalité systémique en choisissant la vie et la citoyenneté ; ce qui implique d’en accepter toutes les contradictions et les nombreuses injustices. En Italie, on nomme les mafieux qui sortent de la mafia des collaborateurs de justice mais en France, il faudra les nommer « coopérateur de justice ». En France, à peine le mot « collaboration » prononcé que vous avez déjà perdu la bataille des idées…  Il n’y a qu’a voir les propos de M. Vallini, pourtant fin connaisseur de la justice, qui parle de « prime à la délation » 

Alors qu’en est-il réellement?

La coopération des gangsters : l’unique moyen de connaître le monde du dessous, « lunderworld »

Il est impossible de connaître pleinement un phénomène clandestin et donc de lutter efficacement contre celui-ci sans information venant de l’intérieur. La participation aux procès de membres des clans corses ou de France constituerait un éclairage scientifique sur « l’entre-deux monde » français encore méconnu et fantasmé. C’est grâce aux témoignage des mafieux italiens que l’on connaît bien la mafia italienne à contrario d’autres mafias en particulier chinoise. Sans ce système, on aurait jamais résolu le meurtre d’une française de Clermont-Ferrand.

Un statut réellement protecteur contre une coopération entière

Petit dictionnaire énervé de la mafia et de l'AntimafiaDe nombreux pays ont des systèmes de coopérateur de justice mais en Italie, il a permis depuis 1991 de sortir environ 3 000 mafieux du système (sur 20 000 mafieux). En 1996, le service de protection de la police protégeait jusqu’à 5 000 personnes!  A ce jour, aucun de ces protégés de l’Etat n’a été assassiné mais gare à celui qui en sort… Enfin, il n’y a que 5% de rechute.

Le statut doit protéger le gangster et sa famille. Le « voyou », après une condamnation, a le droit de vivre en sécurité c’est-à-dire sous une autre identité pour un temps indéterminé si les menaces sont établies comme c’est le cas en Corse. En échange, le gangster doit démontrer qu’il a tourné le dos à son ancienne vie, ce qui implique de TOUT raconter et témoigner à tous les procès. Un statut qui prévoit un témoignage sur une affaire contre une remise de peine n’est un pas un statut de coopérateur de justice mais un vulgaire plea bargain.

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Pas de collaborateur de justice : pas de lutte antimafia

Le mari, la mafia et la mamie

Cinq balles. Trois dans le corps, deux en pleine tête. Dont une tirée à bout portant dans la nuque. La marque d’un professionnel. Un contrat. À Paris ou à Marseille, cela n’aurait rien eu de vraiment surprenant. À Clermont-Ferrand, c’est autre chose. Surtout lorsque la victime est une femme. Françoise Ferreyrolles est abattue le 26 novembre 1991, peu après 7 heures du matin, sur le pas de sa porte, rue des Recollets. À deux pas de la cité administrative. Elle avait 43 ans. Elle était contrôleur à la direction départementale du Travail… 

Elle voulait de l’argent, une prestation compensatoire, pour leur divorce. Lui, ne voulait pas payer. Alors, il a décidé de la supprimer. Et pour réussir le crime parfait, Bernard Rouhalde a invité la mafia italienne au fin fond de l’Auvergne !

Au point de déclencher un témoignage déterminant…. Celui de Salvatore Caruso, qui se présente aux carabiniers en demandant à bénéficier de la loi sur les repentis (terme journalistique impropre)

Les tueurs ? Trois Calabrais. de Taurianova (cf. Tir aux pigeons ou violence programmée?) Rouhalde a demandé à une amie, une veuve au-dessus de tout soupçon, de les héberger dans son village de 300 habitants. Le temps de préparer et de commettre leur crime. Ce qu’il ignorait, c’est qu’un mafioso est parfois plus bavard qu’une « mamie » auvergnate !… la suite

PS : la chronique de Dominique Rizet porte sur le « repentis ». Ces informations sur les collaborateurs de justice sont très bonnes (sources). Je demande bien qui a pu lui fournir 🙂

Faites entrer l’accusé :

L’obsession de la préservation du clan

En lisant crimorg.com, comme tous les matinmafia La Cosa Nostras pour me rafraîchir d’un petit meurtre ou d’une arrestation, j’apprends qu’une initiation mafieuse aurai eu lieu le 12 janvier 2011 dans une salle d’attente d’une prison fédérale des Etat-Unis (à gauche)

Donc, Andrew « Mush » Russo (en bas à droite), le boss de la Famille Colombo a initié llario « Fat Larry » Sessa. Ca y est, il il « en est ». C’est « un ami a nous » (pas « un ami à moi ») in Donnie Brasco (cf. Violence programmée chez La Cosa Nostra)

Le contexte : la nuit suivante, une vaste opération antimafia avait entraîné 127 inculpations 7 Familles de la Mafia du nord-est des Etats-Unis. 

mafiaVous comprenez?

Vite vite, il faut nommer un nouveau membre (initié) pour faire perdurer le clan (en plus d’une éventuelle stratégie interne au clan…) et faire vivre la LCN (cf La Cosa Nostra qui se porte bien). Même si les règles d’initiation n’ont pas été scrupuleusement respectées. Qu’importe dans La Cosa Nostra ( on est encore plus souple (cf. Mafia et différences) que dans Cosa nostra sicilienne (cf. Un code culturel souple….)

On apprend aussi que l’initiation aurait du avoir lieu le 7 décembre 2010 au domicile du « soldat » Emanuel Favuzza mais les mafieux avaient détecté une surveillance du FBI. Et oui pas de lutte antimafia sans écoute, micro et autres caméras. Mais c’est grâce a un témoin protégé que l’on a appris cette initiation…. pas de lutte antimafia sans collaborateur de justice. Mais à contrario du programme de collaboration américain et ses 30% de récidive (cf. Un boss de La Cosa Nostra se livre au FBI) contre seulement 5% de rechute en Italie.

Pour savoir pourquoi : Petit dictionnaire énervé de la mafia en vente chez Ethicando (6 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris) ou sur Amazon.

Bourgeoise mafieuse chez les forces de l’ordre

A Catane et dans son hinterland dont Catenanuova fait partie (voir carte à gauche), la guerre de clan couve.

Tout aurait commencé en 2008 avec le meurtre à la Kalashnikov de Prestifilippo Cirimbolo, 47 ans capo-cosca de Catenanuova ; 5 personnes blessés : un massacre. Depuis deux autres mafieux sont décédés, Prospero Leonardi et 42 ans morts.

Mais la violence n’est pas la seule manière de définir la mafia. Giuseppe La Mastra, 42 ans était depuis 11 ans le commandant de la caserne de Catenanuova, dans la région d’Enna au centre de la Sicile. Le 29 mai, les forces antimafias ont procédé à son arrestation car il serait proche d’une cosca. Lors de la perquisition, les carabiniers ont trouvé des munitions et deux armes. L’’une, importée de Suisse avec la matricule limée, l’autre qui aurait du être détruite après une saisie.

Le carabinier est accusé de concours externe à la mafia. Notons que c’est grâce à la déclaration d’un collaborateur de justice sur procès verbal que l’enquête a démarré. Et oui pas de lutte antimafia sans repenti 🙂

Tous les mots en gras sont dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia en vente chez Ethicando (6 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris) ou sur Amazon.

L’Italie : son cinéma, son antimafia

couverture focus inUne lecture antimafieuse de « Une vie Tranquille » et d’autres films récents.

Le 29ème festival du cinéma italien d’Annecy a primé des films délicieux, tous avec de très fortes dimensions sociales (cf. Mafias.fr au Festival du cinéma italien à Annecy). Dans «Sette opere di misericordia» et «Sulla strada di casa», les protagonistes luttent pour la survie : un entrepreneur fait même la mule pour une organisation criminelle… Annecy a mis les documentaires à l’honneur avec «Il valzer dello zecchino» qui raconte la participation de trois enfants de différentes origines sociales et géographiques à un célèbre concours de chansons. Dans «Italia : love it or leave it», premier prix du jury jeune, deux Italiens sont contraints de quitter leur appartement romain. Pourquoi ne pas tenter l’aventure à l’étranger ? Partir ou rester ? Une question qu’ont du se poser nombre de lecteurs de ce papier… « Scuola di uomini » de Tommaso Cotronei n’a pas été récompensé, mais il a reçu une ovation du jury pour avoir filmé dans une Calabre abandonnée des dieux, le quotidien répétitif des enfants qui grandissent à la ferme.

On a pu voir aussi «Il gioiellino» sur le crack Parmalat avec Tony Servillo, brillant de justesse, mais c’est «Tatanka» qui a séduit le grand public. Le film, vif et haut en couleurs, charge littéralement le spectateur, tel un bison, avec ce boxeur qui n’arrive pas à sortir de son milieu empli de Camorra… Après «Gomorra» ou «Fortapasc’», la mafia napolitaine serait encore source d’inspiration du cinéma italien.

La suite dans la Revue FOCUSin

Itv Planète investigation

logo planète investigationChaque semaine, Samira Ibrahim met le cap hors des frontières de l’Hexagone. «Planète investigation» aborde un thème de manière approfondie, avec un documentaire de 52 minutes suivi d’un grand reportage de 26 minutes. L’occasion de décrypter sous tous les angles, de l’intérieur puis avec du recul, des sujets passionnants. «Planète investigation» met le cap sur la Sicile avec la diffusion des documentaires «Cosa Nostra, autopsie d’une mafia» et «Buenaventura, l’escale interdite». 

Le documentaire en question sur Cosa nostra sicilienne est réalisé par Agnès Gattegno, produit  par : TAC PRESS en 2007. Retrouvez l’Itv de Fabrice Rizzoli qui se mélange un peu le pincaux avec les chiffres de collaborateur de justice.

En réalité, les collaborateurs de justice (« repentis ») était 791 en 2007. Voici, l’ultime source officielle à ce sujet (cliquez), ce qui fait un total  de 3 000 personnes à protéger. I est vrai que le nombre de collaborateur de justice était plus important dans les années 90 soir plus de 1 000 par an.  Le chiffre que je n’arrive pas obtenir est le nombre total de repentis que l’état italien a protégé depuis 1991. A la louche, je dirai 3 000 (en comptant les décés, les rechutes environ 5%, et les sorties du programme du à l’arrêt de menace). L’état aurait peut être protégé en tout 6 000 personnes (en tout cas pas 6 000 mafieux comme je le déclare dans le reportage) enjoy 🙂

 

Mafias.fr au Festival du cinéma italien à Annecy

Annecy Cinéma Italien a tenu sa première édition en 1983 et, depuis, la manifestation présente chaque année le meilleur de la production cinématographique italienne contemporaine. La 29ème édition Annecy cinéma italien se déroulera du 2 septembre au 4 octobre 2011. Du 28 septembre au samedi 1 octobre, mafias.fr participera au débat suivant la projection d’une vie une vie traquille, (Bellissima film), un film qui ne traite absolument pas de la mafia…

Sauf que Rosario Russo, un restaurateur de cinquante ans, installé depuis douze ans en Allemagne, mène une vie paisible entouré de sa femme Renate, de son fils Mathias et de son ami Claudio. La vie tranquille de Rosario va prendre un tournant dramatique le jour où̀ deux jeunes italiens arrivent sans prévenir dans son restaurant. L’un d’eux, Diego, n’est autre que le premier fils de Rosario, qu’il avait abandonné quinze années auparavant pour fuir un passé qu’il aurait préféré oublier. Rosario s’appelait alors Antonio De Martino, il était l’un des plus féroces et des plus puissants camorristes de la région de Caserta… (page facebook).

Si seulement, il avait choisi de devenir un collaborateur de justice (cf. Quitter le programme de protection : mauvaise idée!), il serait devenu un citoyen!

Peut-être débattrons nous de cela après les  séances de mercredi à Samedi 🙂 voir sur le programme ci-dessous :

« La plage » : un film de Guillaume Origoni avec Antonino Agostino…

… Emanuele Piazza, Giovanni Falcone, Toto Riina… ect

Le 5 août 1989, la mafia assassinait le policier Antonino Agostino mais ce crime est toujours frappé du sceau de l’impunité. La famille demande justice et nous lui dédions ce billet. En effet, la maison d’édition mafias.fr remet le couvert avec un article de Guillaume Orgoni qui traite de l’attentat manqué , en 1989, contre le juge  Giovanni Falcone et donc de l’assassinat de ce policier et de son collègue.

  • Guillaume Origoni, d’origine italienne (nul n’est parfait 🙂 ) et diplômé de sciences politiques, a travaillé en Sicile et en Calabre. Il s’interesse à la stratégie de la tension et  aux années de plombs et, dans le cadre de ses recherches, il lui arrive donc de rencontrer un autre sujet : la mafia.

En ce 11 juin 1989 sur une « plage » de Palerme, Giovanni Falcone en discussion avec des magistrats suisses fait l’objet d’un attentat à la dynamite qui n’explose pas. S’agit-t-il d’un avertissment ou d’un « raté ». Les magistrats suisses sont-ils visés? En effet, dans les banques hélvétiques il n’y a pas que l’argent des mafieux… D’aprés l’auteur, les services de renseignement italien ne sont pas loins de la scène ; ce qui  aliment une thèse, celle d’un rapport entre Mafias italiennes et relations internationales, et du rôle du terrorisme mafieux dans la crise du système politique italie (cf.12 janvier 2002, un étudiant et un colloque sur les attentats de 1992-1993).

Bonne lecture 🙂

 

 

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Mercredi 3 août : en salle « une vie tranquille »

Dans une vie traquille, (Bellissima film), Rosario Russo, un restaurateur de cinquante ans, s’est installé depuis douze ans en Allemagne où il mène une vie paisible entouré de sa femme Renate, de son fils Mathias et de son ami Claudio. La vie tranquille de Rosario va prendre un tournant dramatique le jour où deux jeunes italiens arrivent sans prévenir dans son restaurant. L’un d’eux, Diego, n’est autre que le premier fils de Rosario, qu’il avait abandonné quinze années auparavant pour fuir un passé qu’il aurait préféré oublier. Rosario s’appelait alors Antonio De Martino, il était l’un des plus féroces et des plus puissants camorristes de la région de Caserta… (page facebook).

Si seulement, il avait chosie de devenir un collaborateur de justice (cf. Quitter le programme de protection : mauvaise idée!), il serait devenu un citoyen!

Sicile 4 : bon anniversaire Paolo

L’homme qui tua Paolo Borsellino

de Lirio Abbate in  L’espresso, 14.07.2011, traduction et notes: Olivier Manchion, aglioecipolla.com

« L’homme qui tua Paolo Borsellino est Giuseppe Graviano, boss de Cosa nostra. Le mobile du crime? le magistrat en savait trop sur les discussions en cours entre la mafia et l’État. 19 ans après le massacre de via d’Amelio, les enquêtes menées par la Dia (Direzione Investigativa Antimafia, qui dépend du ministère de l’interieur, ndr) de Caltanissetta sont arrivées à un tournant, décisif.

Le bourreau de Paolo Borsellino et son escorte s’appelle Giuseppe Graviano. C’est un boss du Brancaccio (quartier palermitain, Une BD pour comprendre le phénomène mafieux.). Et selon le collaborateur de justice Gaspare Spatuzza, il aurait négocié directement avec Silvio Berlusconi et Marcello Dell’Utri, après l’attentat de via d’Amelio… » la Suite

Je pense sincèrement qu’on s’approche de la vérité quand à l’assassinat de Paolo Borsellino (après celle de Falcone cf. Bon anniversaire Giovanni). Cette vérité judiciaire devrait aider à faire triompher celle des attentats de 1993 commis sur le continent. En attendant la vérité judiciaire impliquant des commanditaires externes à la mafia (Dell’Utri and co?) sur les bombes de Florence, Milan et Rome, un travail universitaire en langue française existe depuis 2002 : (cf.  colloque sur les attentats de 1992-1993) et depuis 2009 (cf. Le terrorisme mafieux dans la crise du système politique italien) : le fruit des analyses, entre autres, des commissions parlementaires antimafias de 1992 à 1996.

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