Archive pour la catégorie ‘TPE’
Toxic Somalia : au coeur de la problématique mafia entre illégalité et légalité
Durée : 54min. ( 20H41 – 21H35 )
Diffusion : Haute définition
Cryptage : En clair
Genre : Docu-info – Société
Origine : France
Année de réalisation : 2010
Télétexte : Sourds et malentendants
Réalisation : Paul Moreira
Rediffusion(s) : 09/06/2011 à 10:00 sur Arte
Déjà traité par la presse écrite (Enrico Porsia) et déjà démontré par des commission parlementaire en Italie, le cas de déchets toxiques déversés en Somalie est filmé par Paul Moreira mène l’enquête. Déverser une tonne de déchets toxiques le long des côtes somaliennes ne coûte que 2,50 dollars. C’est la décharge la moins chère du monde, et une source de bénéfices confortables pour les Occidentaux. Mais ces polluants anéantissent les ressources maritimes, provoquent des malformations génétiques et des cancers chez les enfants… Afin de protéger leurs côtes et tout simplement de survivre, les Somaliens ont abandonné la pêche et se sont tournés vers la piraterie. Parallèlement, les réseaux mafieux responsables des trafics d’armes et de déchets prospèrent…
Conférence samedi 4 juin : « mafias entre illégalité et légalité »
MAFIAS : ENTRE ILLEGALITÉ ET LEGALITE
Quelles perspectives législatives ? Quel rôle pour la société civile?
Dana VILLEGAS : Les cartels de la drogue et les interstices du droit
Michel KOKOREFF : Comment la prohibition des drogues produit la criminalité ?
Projection reportage, débat et
adresse : chez a ruche 84, quai de Jemmapes 75010
Après midi : table ronde : Lutte contre la fraude organisée : la réutilisation à des fins socio-culturelles des biens confisqués est-elle la solution ?
Modératrice : Maria Chiara PRODI
Jean de MAILLARD : Les marchés financiers, opportunité ou modèle pour l’économie criminelle ?
Nicolas GIANNAKOPOULOS : Suisse : Economie légale et illégale, la fin de la distinction ? Mario VAUDANO : Perspectives législatives contre la fraude à l’Union
Antonio MARUCCIA : Biens confisqués à la mafia : un exemple du retour à la légalité Francesco COSTAMAGNA : Confiscation et réutilisation des biens confisqués à l’échelle européenne
17h : Conclusions
Le programme complet :
Catturandi contre latitanza : état de droit contre impunité
Un très bon reportage de Marc Dana sur l’équipe des Catturandi (le livre) qui traque les mafieux en cavale. Mettre fin à la latitanza des mafieux est très important il fait baissé le niveau d’impunité. En outre, chaque jour passé en dehors d’une prison permet aux mafieux d’accroitre leur consensus social (cf. Arrestation du « boss » Tegano et du consensus social). Les soldats se baladent dans les cafés et disent « regardez ces idiots de flics pas capables d’attraper un homme seul de 60 ans… et qui n’a rien fait… » La plus longue latitanza est celle de Bernardo Provenzano, 43 ans, (cf.L’arrestation du chef de la mafia : une victoire à point nommé). Dans cette vidéo, on peut voir l’arrestation de Francesco di Fresco (cf.Le cercle se ressère autour de Matteo Messina Denaro).
PS : Encore bravo Marc mais cela fait 10 fois que je te répète qu’on dit pas La Cosa Nostra (mafia italo-américaine) mais Cosa nostra sans article défini 🙂
Bon visionnage:
Mafia : entre illégalité et légalité…
Le clan Giuliano qui s’est offert des funérailles grandioses composé par les frères Guglielmo, Salvatore, Raffael et Nunzio régnait sur le quartier de Forcella dans les années 80 et 90. Dans les années 2000, il était en baisse de régime car il était dirigé par le beau frère Luigi (devenu « repenti » en réalité collaborateur de justice).
Plus intéressant encore, la « success story » des Giuliano commence dans les année 50 quand les producteurs de tabacs américians décident de se séparer de leur stock. Pour cela, les sociétés légales du tabacs livrent aux contrebandiers leur marchandise hors taxe dans le port francs de Tanger. Avec l’indépendance du Maroc dans les années 60, le port de Tanger n’est plus « free duty » et c’est Naples qui devient la plaque tournante de la contrebande de tabac sous le contrôle des clans sciliens implanté sà Naples. Devenus riches et indépendants, les clans de la Camorra napolitaine ont investi dans la drogue très rentable grâce à la prohibition et dans les appels d’offre « grâce » au tremblement de terre de 1980. On peut quand même dire que les producteurs de tabacs ont payé une partie de cette enterrement 🙂
Aujourd’hui : » l’Ukraine, elle, se révèlerait être l’une des plaques tournantes européennes. Phillip Morris, Japan Tobacco, Imperial Tobacco et British American Tobacco -quatre leaders mondiaux- produisent et importent dans le pays 30 milliards d’excédents de cigarettes chaque année -l’équivalent de 2 milliards de dollars. Celles-ci seraient écoulées clandestinement à travers toute l’Europe. Tandis que les usines du Paraguay produiraient 20 fois plus que ce que le pays consomme. Les 90% de sa production, soit l’équivalent de 1 milliard de dollars, se volatilisent dès la fabrication achevée… la suite.
Conclusion, les secteurs légaux (les compagnies de tabacs) produisent de l’illégalité (la contrebande) et enrichissent les mafias.
Lundi 4 avril à Paris : soirée de la mémoire, des victimes et de la mobilisation face au crime organisé
Le 4 avril 2011
20h Ageca 177 rue de Charonne 75011
Métro : lignes 2 et 9
la société civile est avec vous!
En Italie, le 21 mars de chaque année, depuis 16 ans, Libera « l’association des associations » antimafias organise une journée de la mémoire pour commémorer les victimes des mafias et leur engagement dans la lutte pour la légalité (cf. Milan 2010).
FLARE, le premier réseau européen de la société civile contre le crime organisé, Libera international, Association Démocrates Paris et Mafia? Nein, danke! (association antimafia à Berlin) répondent à l’événement italien pour évoquer le travail de la société civile aux cotés des victimes de la criminalité organisée, pour écouter leur histoire et débattre avec elles ;
Le 4 avril à Paris : la parole aux victimes
Le 4 avril à Paris : la parole à la société civile
Maria Chiara Prodi et Fabrice Rizzoli présenteront Libera et FLARE.
Laura Garavini députée Parti Démocrate et membre de la Commission antimafia à l’Assemblée nationale, racontera l’expérience Mafia Nein Danke… créée après la tuerie de Duisburg : la société civile avec les victimes de racket et contre la principale menace de l’ordre mondial (ONU).
En présence de George Pau Langevin, députée, vice Présidente chargée des affaires de Justice au groupe socialiste.
Les convives pourront déguster, grâce à Ethicando, des produits de Libera terra fabriqués sur des terres confisquées à la mafia et selon un adage :
Dés 19h pour l’apéritif et les journalistes voulant rencontrer les invités
Ageca 177 rue de Charonne 75011 Paris
Évènement organisé en collaboration avec la Maison des Journalistes, Reporters Sans Frontières, l’A.N.P.I, Collettivo 5.12, Associazione Carlo Giuliani, Inca-CGIL, Italia dei Valori, Amici di Beppe Grillo, Focus In, ACLI
« Où vit la culture, la violence recule »
Interview RFI : le crime organisé menace l’ordre mondial
Mardi 29 mars, dans le cadre de l’émission Allô Bruxelles Jean-François Cadet interviewait votre serviteur car le Parlement européen organisait mardi 29 et mercredi 30 mars 2011 un séminaire consacré aux crimes organisés. Selon l’Organisation des Nations unies et certains eurodéputés la menace de la mafia est sous-estimée en Europe. Or elle est partie intégrante des sociétés, elle est même le principal risque de désordre mondial selon l’ONU.
TPE : le premier magazine économique sur la mafia
Dans le cadre d’un TPE, 2 brillantes étudiantes de première au lycée Marie Laurencin de Mennecy (91) ont élaboré un journal économique sur le phénomène mafieux ; très réussi!
Non?
Le pdf du journal :
Double assassinat en Corse : indifférence générale
Le jeudi 17 février, un repris de justice de 64 ans et son petit-cousin ont été victimes d’un guet-apens tendu par plusieurs tireurs sur un pont près du village de Corscia (Haute-Corse), dans la région du Niolu. D’aprés les enquêteurs (le parisien), ces personnes seraient responsables de l’assassinat du mois de décembre (cf. Violence programmée en Corse). Nous serions en pleine vendetta. Tout cela sur fond d’affaires de détournement de fonds, de jeux et autres mais dans l’indifférence générale. Normale, la mafia n’existe pas en France (cf. Arrêté grâce aux écoutes… il se cachait à Marseille).
Mafia export
Comment a-t-il été possible que des secteurs entiers de l’économie mondiale et de la finance deviennent aussi perméables aux capitaux mafieux ? A qui profite cet état de choses ? Analyse captivante et salutaire – déjà saluée par la critique en Italie – d’un univers encore méconnu, « Mafia Export » est un acte de courage et d’intelligence qui fera date.
Francesco Forgione a 49 ans. Journaliste originaire de Calabre, il a été pendant de nombreuses années député et porte-parole de Rifondazione Comunista à l’assemblée régionale de Sicile. On lui doit un combat farouche contre la bourgeoisie mafieuse de la santé (cf. Vasa Vasa en prison). Il a dirigé la commission antimafia du Parlement italien entre 2006 et 2008 (Cpa) qui s’est concentré sur la ‘Ndrangheta : mafia « numéro un ». Il enseigne désormais l’histoire et la sociologie des organisations criminelles à l’université de L’Aquila.
Mafia et mafias : une belle source
L’Italie et sa mafia, ou l’Italie et ses mafias ? Cosa Nostra, la sicilienne, ne règne plus seule sur la Péninsule. Elle a subi de plein fouet la répression après les féroces attentats des années 1992-1993, qui valurent la vie des juges Falcone et Borsellino. Cosa Nostra est désormais concurrencée par d’autres mafias qui, s’inspirant de son exemple, se sont affirmées dans le Mezzogiorno. Telle la Camorra napolitaine qui a brusquement cessé d’être un conglomérat de délinquants pour devenir «Le Système». Telle aussi la ‘Ndrangheta calabraise, connue autrefois pour ses enlèvements moyenâgeux dans l’Aspromonte et qui assurerait aujourd’hui 80 % du trafic mondial de cocaïne. Marcelle Padovani nous fait entrer dans le nouveau monde des mafias. Et surtout nous fait comprendre que la mafia n’est pas un contre-Etat mais, dans certaines régions du sud de l’Italie, le seul Etat véritablement existant – 4e de couverture –
Une source journalistique de grande qualité et esthétique en raison des nombreuses illustrations et autres photos : en complément de : Article mafia et politique, Publication : la mafia vue par les sciences politiques ou Le livre pour les étudiants