Archive pour la catégorie ‘TPE’

Voilà la raison :-)

petit dictionnaire énervé mafia rizzoliCes derniers temps, je n’arrive plus à publier sur mafias.fr.  J’en suis désolé mais il y a une raison à cette démisison que j’espère provisoire : le temps consacré à lancer un site qui sensibilie le public français au phénomène du crime organisé et au rôle de la société civile face à ce défi majeur.

Le site : http://flarenetworkfrance.blogspot.com/

Mais l’autre raison la plus prenante est la rédaction du petit dictionnaire énervé de la mafia 🙂

Sortie en janvier ou mars…

Berlusconi : le sommet de la bourgeoisie mafieuse

rizzoli mafia antimafia

Berlusconi complice de la mafia

Chaque 1er avril, Mafias.fr annonce démission du président du Conseil en vain… Puis en ce mardi 8 novembre 2012, Sivio Berlusconi annonce sa démission ; pour quitter ce pays de merde?. La crise économique aura eu raison de sa carrière. Jamais en revanche son lien organique avec les organisations mafieuses n’aura provoquer le début d’un soupçon de déstabilisation (cf. Biographie Berlusconi )

Ni quand on révèle que le mafieux Vittorio Magano vivait dans  sa maison

Ni quand son  bras droit est condamné en appel pour complicité d’association mafieuse

Ni quand le président du Conseil a « mitraillé » une journaliste

Ni quand il perdu trois référendum (cf. Berlusconi : lapsus contre référundum)

Ou Jeunesse et hérédité de Silvio Berlusconi ….

On espère que la presse va désormais  insister d’avantage sur cet aspect de sa carrière politique (C dans mafias.fr), un carrière paradigmatique de la Bourgeoise mafieuse (Umberto Santino) , vidéo :

18 novembre : conférence crime & justice

FLARE France, OGC , Libera internationale et Ethicando

avec… Anticor, GRASCO, Démocrates Paris, Focus In, Fab. Nichi-Paris, Meetup Paris, Asso Carlo Giuliani, La Libreria de Paris, édition La Contre allée

vous invitent le vendredi 18 novembre à 20h30

à la Maison de l’Amérique latine, 217 bd St germain, 7007 Paris

entrée libre sans réservation (70 places assises)
Débats, dédicaces, produits antimafias
DERNIERS JUGES?
Les magistrats faces aux nouveaux défis criminels
Roberto SCARPINATO
Magistrat antimafia auteur du « dernier des juges »
Jean de MAILLARD
Magistrat spécialiste de la criminalité financière auteur de « l’arnaque »

Anna RIZZELLO, traductrice et co-auteur du « dernier des juges »
Anne CRENIER, Modératrice, ancienne présidente du syndicat de la magistrature
ETHICANDO, produits issus des terres confisquées à la mafia

Radio : la globalisation des mafias

On a l’habitude de considérer la  mafia comme un phénomène exclusivement italien, mais la réalité actuelle nous montre le contraire. Cosa nostra ce n’est plus seulement « notre chose », les italiens pourraient dire. Les mafieux ont rangé leur coppola et leur traditionnelle lupara et ils ont appris les bonnes manières et les lois de la finance.

C’est pourquoi, après l’édition de 2010 (cf. L’Antimafia à la radio parisienne), une émission en collaboration avec nos amis de l’association Survie Paris, Envie d’IIalie a décidé d’approfondir ce thème avec des invités qui essaient, à travers leur engagement et leur travail, de réveiller l’intérêt de la société civile sur cette problématique, en l’occurence :

Fabrice Rizzoli, secrétaire général de « l’Observatoire Géopolitique des Criminalités » et représentant de FLARE (Freedom Legality And Right in Europe) et Umberto Santino, sociologue et Président du Centro Siciliano di Documentazione « Giuseppe Impastato ». (cf. Sicile 5 : contre la mafia le Centre Impastato

POUR ÉCOUTER OU RÉÉCOUTER L’ÉMISSION CLIQUEZ-ICI.

Itv Planète investigation

logo planète investigationChaque semaine, Samira Ibrahim met le cap hors des frontières de l’Hexagone. «Planète investigation» aborde un thème de manière approfondie, avec un documentaire de 52 minutes suivi d’un grand reportage de 26 minutes. L’occasion de décrypter sous tous les angles, de l’intérieur puis avec du recul, des sujets passionnants. «Planète investigation» met le cap sur la Sicile avec la diffusion des documentaires «Cosa Nostra, autopsie d’une mafia» et «Buenaventura, l’escale interdite». 

Le documentaire en question sur Cosa nostra sicilienne est réalisé par Agnès Gattegno, produit  par : TAC PRESS en 2007. Retrouvez l’Itv de Fabrice Rizzoli qui se mélange un peu le pincaux avec les chiffres de collaborateur de justice.

En réalité, les collaborateurs de justice (« repentis ») était 791 en 2007. Voici, l’ultime source officielle à ce sujet (cliquez), ce qui fait un total  de 3 000 personnes à protéger. I est vrai que le nombre de collaborateur de justice était plus important dans les années 90 soir plus de 1 000 par an.  Le chiffre que je n’arrive pas obtenir est le nombre total de repentis que l’état italien a protégé depuis 1991. A la louche, je dirai 3 000 (en comptant les décés, les rechutes environ 5%, et les sorties du programme du à l’arrêt de menace). L’état aurait peut être protégé en tout 6 000 personnes (en tout cas pas 6 000 mafieux comme je le déclare dans le reportage) enjoy 🙂

 

Direct 8 : la cavale de Provenzano

provenzano mafiaSeptembre 1963. Une fusillade éclate dans le mythique village de Corleone, en Sicile. Bernardo Provenzano, tue sauvagement trois hommes. Au cours de la sanglante fusillade, il est lui-même blessé à la tête. Avec un incroyable culot, il se rend à l’hôpital en se faisant passer pour une victime dune balle perdue. Et tout le monde le croit.. Il est alors relâché et disparaît dans la nature. Bernardo Provenzano est arrêté 42 ans aprés (cf.une victoire à point nommé) par les Catturandi (cf. Cf. état de droit contre impunité).

Mafias.fr avait anticipé ce fait historique (cf.Cosa nostra s’engage-t-elle, à nouveau, sur la voie du terrorisme ? )

Direct 8 dans son émission « Les plus grandes cavales » revient sur La cavale la plus longue :

 

 

2011, crise des déchets à Naples : comment ça marche

Le 28 juin 2011, le Courrier international s’intéresse à la crise des déchets (cf. « l’Italie, ses déchets, son béton, ses mafias ») :
« Ces quinze derniers jours, 2 100 tonnes de déchets ont été incendiées à Naples et dans sa région par des citoyens excédés, libérant d’importantes quantités de dioxine dans l’air, souligne La Repubblica. D’après l’Agence d’hygiène urbaine, la quantité de dioxine serait supérieure à celle d’un incinérateur d’une ville de 55 000 habitants en activité depuis dix ans. La dioxine est particulièrement dangereuse pour les femmes enceintes – elle peut entraîner des malformations –, les enfants, les personnes âgées et toute personne souffrant de problèmes respiratoires. D’après le journal de gauche, la Camorra serait impliquée dans ces incendies systématiques.. « 

Au mois d’avril 2008, l’émission C’est dans l’air avait traité l’info

2011, toujours la crise des déchets à Naples : le dossier

Les Napolitains, pas si fous, vient d’élire Luigi de Magistris, ancien magistrat, à la tête de la mairie. Ils savent que les promesses de Berlusconi en 2008 n’étaient que des « balle » (cf.Berlusconi : lapsus contre référundum). Ils croulent toujours sous les déchets. Voici, le résumé en français d’un dossier écrit par Céline Torrisi (cf. Mafias : ancrage local, pouvoir transnational)

La crise des déchets à Naples.

Le Cavaliere et « l’emergenza rifiuti » : analyse du travail de légitimation et de résolution des conflits.

Qui ne se rappelle pas des images diffusées par les médias du monde entier montrant Naples et sa Région enfouies sous des tonnes de déchets? Nous sommes en 2007-2008 sous prétexte d’une grève des éboueurs les ordures s’empilent dans les rues de Naples et de la Campanie. L’incompréhension gagne les esprits des européens qui se demandent comment une des plus grandes métropoles européennes peut se retrouver dans une telle situation.
Une nouvelle fois la crise des déchets touche Naples. Cette situation n’est pas nouvelle puisque la situation d’urgence est déclarée depuis 1994! 1994? (cf. 12 janvier 2002, un étudiant et un colloque sur les attentats de 1992-1993). N’est-ce pas la période à laquelle M. Berlusconi entre en politique? (cf. Biographie Berlusconi). Ainsi, comme Silvio Berlusconi, cette crise apparait comme un leitmotiv dans l’histoire récente de l’Italie. En jetant un rapide regard sur la carrière politique du Cavaliere et sur l’histoire de la crise, on pourrait presque affirmer que Silvio et la « Crisi dei rifiuti »1 sont deux « compagnons de route ». C’est en remportant les élections législatives du 27 mars 1994 que Silvio Berlusconi apparaît véritablement sur la scène politique italienne. C’est la « la discesa in campo », « la descente ». Un mois plus tôt, la même année, est déclaré l’état d’urgence pour la ville de Naples qui ne parvient plus à évacuer ses déchets. Certes le premier gouvernement Berlusconi tombe en janvier 1995 et résoudre la crise en un an est chose particulièrement difficile. En juin 2001 le Cavaliere reconquit le pouvoir. C’est le gouvernement « Berlusconi bis », connu en Italie pour avoir été le plus long gouvernement de l’après-guerre. Le Président du Conseil se trouve une fois de plus confronté à la « crisi dei rifiuti » de Naples. En effet, au début de l’année 2001, on assiste de nouveau à une lourde crise à Naples. Pour y faire face, on procède à la réouverture des décharges de Serre et de Castelvolturno, et on envoie des milliers de tonnes de déchets vers d’autres régions italiennes, telles que la Toscane, l’Emilie-Romagne, ou à l’étranger vers des pays comme l’Allemagne. Au cours des deux années successives, 2002 et 2003, entrent en fonction sept appareils de production de combustibles dérivés des déchets. Cependant ces mesures sont largement insuffisantes et la Campanie ne parvient pas à traiter de manière efficace les milliers de tonnes annuels de déchets. En 2006 le gouvernement « Berlusconi bis » tombe et Naples est toujours en état d’urgence. En 2007 la crise connaît un nouveau pic. Le gouvernement Prodi est contraint à intervenir sans plus attendre. Il définit alors de nouveaux sites destinés à accueillir des décharges et propose comme solution la régionalisation du traitement des déchets. Cependant le 6 février 2008, le gouvernement tombe pour la deuxième fois en 650 jours alors même que la situation à Naples tend à s’accentuer. Comme chacun le sait, les élections des 13 et 14 avril 2008 portent au pouvoir Silvio Berlusconi. Une fois n’est pas coutume, le Cavaliere entame son troisième mandat avec pour fidèle « compagnon » la crisi dei rifiuti di Napoli. Si nous avons retracé très brièvement le parcours politique de Silvio Berlusconi c’est pour souligner le fait que, la crise existe à Naples depuis que Berlusconi existe sur la scène politique italienne. Bien évidemment ceci est une simple observation vide de tout lien de causalité.
C’est donc ce constat qui nous a conduits à orienter notre analyse de la crise des déchets à Naples, non sur la crise en soi mais bien sur l’existence d’un lien entre la crise et le retour du Cavaliere. Il s’agit alors de nous pencher de plus près sur la nature même du lien que l’on suppose exister entre le nouvel épisode de la crise des déchets à Naples et le retour de Silvio Berlusconi sur la scène politique italienne. Dans quelle mesure peut-on dire que, dans le contexte électoral de 2008, la crise des déchets à Naples a servi le travail de légitimation du Cavaliere, à la fois dans sa conquête du pouvoir et dans ses prises de décision?
Le travail de légitimation pré-électoral s’est effectué par une véritable instrumentalisation de la crise des déchets (I), qui a été définie comme un enjeu électoral (Section 1) autour duquel S. Berlusconi a construit son discours et son programme politique ( §1) et grâce auquel il a su réaffirmer et reconstruire sa position de leadership (§2).
Cependant une fois l’élection remportée, le travail de légitimation s’est révélé être d’un tout autre aspect. C’est autour de la capacité à résoudre la crise qu’il devait se réaliser. La résolution de la crise se présentait alors comment un enjeu à la fois national et local (Section 2). Malgré des décisions effectives mais hautement symboliques (§1), le Cavaliere a finalement été contraint de suivre le chemin tracé par son prédécesseur (la notion de path dependancy) (§2). On peut expliquer ceci en partie par l’analyse du rôle des mouvements sociaux. Ainsi,l’épisode 2008 de la crise des déchets à Naples illustre bien l’idée selon laquelle une légitimité obtenue par le vote n’induit pas forcément une légitimité dans l’action (II). Les mouvements sociaux se sont ainsi posés en frein au travail de légitimation du Cavaliere (Section1). Malgré une mobilisation immédiate (§1) des faiblesses propre à la nature de ces mouvements viennent en limiter la portée de l’action (§2). On est alors amené à s’interroger sur la pertinence, voir sur l’existence effective d’une société civile napolitaine/italienne (Section 2). On observe alors que la crise des déchets « version 2008 » ne serait autre que « l’explication globale d’une réalité » (§1) où l’intérêt général n’existe plus que dans de lointains écrits et où guette la menace du triomphe de la microsociété que constitue la mafia (§2).

Le dossier :

Expo Camorra : « voci dentro »

Expo photos et débat avec l’auteur

Semaine italienne – mardi 21 juin – 18H – mairie du 13ème

noir et blanc, carabinier au prmier plan avec mitraillette et jeune derrièreLa settimana italiana ospita la mostra “Camorra. Le voci dentro” del fotografo napoletano Stefano Renna. Questo reporter, titolare dell’agenzia AGN Foto ha lavorato a lungo negli ambienti della camorra catturando momenti significativi della lotta a questo male che attanaglia il nostro paese e dilaga anche all’estero. Ne è scaturita una mostra multimediale composta da poesie, immagini, un video e un libro. Tutto questo dovrebbe e vorrebbe servire per far conoscere le persone più che i fatti perché “i fatti sono conseguenza di un modo di pensare e di essere ancora lontano dalla realtà condivisa. – spiega l’autore – Se non conosceremo meglio queste persone, la loro realtà e il loro modo di pensare, non potremo mai venire a capo di questi problemi”…. la suite

Le dernier des juges

couverture livre scarpinato

Les éditions de La contre allée, propose petit livre riche, dense inversement proportionnel au prix (7 euros) relatant un entretien avec Roberto Scarpinato (présent dans ce reportage Vengeance transversale ou conséquence de la mondialisation?)

Roberto Scarpinato est « le dernier des juges », dernier survivant de la génération des juges Falcone et Borsellino, brutalement assassinés par la mafia en 1992 (cf. Bon anniversaire Giovanni). Il est l’un des procureurs du procès Andreotti (cf. Le divin Giulio Andreotti), et a instruit les plus importants procès menés contre la mafia et ses liens au sein du monde politique et institutionnel (cf. 12 janvier 2002, un étudiant et un colloque sur les attentats de 1992-1993). Sous protection policière depuis plus de vingt ans, mémoire historique de la justice anti-mafia, Roberto Scarpinato balaie de ses réflexions les lieux communs sur la justice, le pouvoir et la religion (cf. Le Vatican et la mafia : le compte n’y est pas!). À travers le prisme d’une vie que la violence mafieuse a irrémédiablement bouleversée, il nous livre un entretien inédit, porté par une voix aussi vigoureuse qu’inspirée.

Cet entretien a été mené et traduit de l’italien par Anna Rizzello, qui fera la connaissance de Roberto Scarpinato à l’occasion d’une conférence donnée pour l’édition Citéphilo 2008, à Lille. Elle y sera son interprète. Depuis, les rencontres se succèdent, tissant une relation de confiance et d’estime mutuelles.

Letizia Battaglia est l’auteure de la photographie de couverture. En guise de conclusion à cet ouvrage, elle nous restitue l’histoire de ce portrait saisissant.

La mafia de A à Z
Recevez chez vous le livre dédicacé : "la mafia de A à Z" contre 18 euros en cliquant sur le lien suivant
PayPal Logo
Search