Archive pour la catégorie ‘TPE’
Mafias.fr à la journée d’étude de l’INHESJ
Mardi 16 octobre 2012 de 9h30 à 17h00
Amphithéâtre des Vallières École militaire
Dans le cadre du partenariat de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice avec le Comité d’Enquête de la Fédération de Russie (cf. Мафии Италии и международные отношения), le directeur de l’INHESJ a le plaisir de vous inviter au colloque franco-russe :
« LA CRIMINALITÉ ORGANISÉE DANS LA GRANDE EUROPE »
Allocutions de M. André-Michel VENTRE, directeur de l’INHESJ et de M. Alexandre I. BASTRYKINE, président du Comité d’enquête de la Fédération de Russie
9h30 – 12h30 ÉTAT DES LIEUX…
Le crime organisé : définition et enjeux
M. Christophe SOULLEZ, responsable de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales
Réalités de la criminalité organisée en France
M. Bernard PETIT, sous-directeur de la Lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière, Direction centrale de la Police judiciaire
Présences mafieuses en France : quelle réalité ?
M. Fabrice RIZZOLI, docteur en science politique et enseignant
L’impact de la criminalité organisée sur le citoyen
M. Jérôme PIERRAT, journaliste
La Russie et la criminalité transnationale
Intervenants russes
14h00 – 17H00 …RIPOSTES
Argent sale et économies légales
M. Jean-Baptiste CARPENTIER , directeur de la cellule Tracfin, ministère de l’économie et des finances
Crime organisé et Justice. Un chaînon méditerranéen
M. Christophe BARRET , procureur de la République adjoint près le TGI de Marseille
L’Europe judiciaire face aux criminalités organisées
Mme Sylvie PETIT LECLAIR, représentante de la France à Eurojust
Le combat de l’Union européenne contre les activités criminelles
Mme Nathalie PENSAERT , chef de la coopération policière et douanière au Secrétariat général du Conseil de l’Union européenne
L’action du Comité d’enquête de la Fédération de Russie
face à la criminalité organisée : un point de vue russe
Intervenants russes
Modérateur : M. Eric PELLETIER, journaliste à L’Express
colloque franco-russe-2 from Sic on Vimeo.
Un criminologue français vante l’Antimafia en Italie
Quand un criminologue vante l’antimafia en Italie, il faut que les journalistes cassent le moral avec un titre négatif ; le voici
20 ans après l’opération « Mains propres », l’Italie s’embourbe toujours dans une vaine lutte contre les mafias
Non, on « s’embourbe » pas et non la lutte n’est pas « vaine ». Employer ce mot c’est alimenter le mythe de l’invincibilité de la mafia et donc renforcer son pouvoir cf. Petit Dictionnaire énervé de la mafia
Stéphane Quéré de Crimorg (cf. livre sur la mafia calabraise)
« Selon des repentis, Cosa Nostra aurait négocié avec une frange de l’Etat : arrêt de la stratégie terroriste contre des concessions (abandon des lois spéciales antimafia). Le juge Borsellino se serait résolument opposé à ces tractations : peut-être le mobile de son assassinat ? Ces attentats ont mis à bas la Démocratie-Chrétienne (accusée de connivence avec la mafia, notamment via Giulio Andreotti), entraînant l’émergence d’une nouvelle classe politique italienne, comme Forza Italia (devenu « Peuple Des Libertés »). Dans son aventure politique, Silvio Berlusconi est poussé par son bras-droit de toujours, Marcello Dell’Utri, accusé d’avoir été la courroie de transmission entre Cosa Nostra et les nouveaux dirigeants de l’Italie (et condamné comme tel). Malgré cette nouvelle donne et l’hostilité systématique de Berlusconi et de ses alliés contre les magistrats, la lutte antimafia marque des points.
Les magistrats bénéficient d’outils efficaces contre les organisations mafieuses. Ainsi, la détention renforcée pour les grands chefs mafieux les empêche de diriger leurs clans depuis leur cellule. Une situation qui entraîne l’apparition de « parrains » mafieux d’un nouveau genre : les femmes, sœurs ou mères des boss incarcérés.
La procédure de saisie des biens mafieux est également un outil primordial contre Cosa Nostra. Elle a un double intérêt. Opérationnel d’abord : les mafieux sont privés de leur patrimoine. Symbolique aussi : leurs biens, synonymes de puissance, sont réattribués à la collectivité. Ils deviennent des écoles, des centres d’aide aux toxicomanes, aux femmes battues, aux séropositifs, etc. Les associations anti-mafia en font leur siège pour promouvoir « l’éducation à la légalité ». Si le système n’est pas parfait (lenteur des procédures), les autorités italiennes ont tout de même saisi, de 2006 à 2009, 425 millions d’euros de biens à Cosa Nostra, 189 millions d’euros à la Camorra ou encore 90 millions à la ‘Ndrangheta.
La possibilité de dissoudre des conseils municipaux semble également de plus en plus utilisée : 220 dissolutions depuis la loi de 1991, avec des communes concernées de plus en plus situées dans le nord du pays, parfois tout prêt de la frontière française… Preuve que les organisations mafieuses du sud du pays s’implantent de plus en plus dans le Nord industriel. La suite «
Documentaire « argent sale » sur France 5
…. de l’argent sale : poison de la finance
Mardi 11 septembre 2012 à 20.35 France 5
Rediffusion le Samedi 6 octobre 2012 à 00:45
Réalisé par Nicolas Glimois et produit par Mano à Mano (consultant Fabrice Rizzoli )
Après la diffusion du documentaire Carole Gaessler ouvre le débat avec deux invités :
Fabrice Rizzoli, auteur PETIT DICTIONNAIRE ÉNERVÉ DE LA MAFIA
Eric Vernier, spécialiste du blanchiment d’argent
Cosa Nostra en Sicile, ‘Ndrangheta en Calabre, Sacra Corona Unita dans les Pouilles, Camorra en Campanie, mafias américano-italienne, albanophone, turque, nigériane, japonaise, russe, triades chinoises, cartels latino-américains… le crime organisé étend sa toile. Qu’il provienne de la drogue, de la contrefaçon ou de la prostitution, l’argent de ses trafics prospère, atteignant des sommes colossales : pas loin de 700 milliards de dollars ! Tirant elles aussi partie de la mondialisation, les organisations criminelles n’hésitent plus à injecter des milliards dans l’économie légale partout sur la planète. « Nous parlons d’une menace pour l’humanité. Un poids économique si grand qu’une question se pose : où cela va-t-il nous mener ? » s’alarme Antonio Maria Costa, ancien directeur de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.
Ancrant dans le port calabrais de Gioia Tauro (cf.Le port-conteneur de la ‘Ndrangheta) son enquête sur la collusion entre organisations mafieuses et finance mondiale, Nicolas Glimois décortique les mécanismes qui, depuis les années 1980, permettent à l’industrie du crime de blanchir en toute impunité son argent sale. Un exercice pédagogique alimenté par les interventions de nombreuses personnalités, parmi lesquelles des élus comme le député calabrais Francesco Forgione (cf.Mafia export) et le maire de Naples Luigi de Magistris (cf.Lobbying antimafia à Bruxelles) ; des observateurs du monde criminel tels que les essayistes Jean-François Gayraud (cf.De La Cosa Nostra (LCN) : une mafia américaine!) et Xavier Raufer ; des « activistes » antimafia comme Ilaria Ascione et Stefan Gisler ; les spécialistes de la finance Martin Woods, John Christensen et les magistrats Roberto Di Palma (cf.Vengeance transversale ou conséquence de la mondialisation?, Jean de Maillard (cf.L’Arnaque) et Eric de Montgolfier. « Est-ce que le crime est devenu l’un des principaux éléments du moteur économique ? s’interroge ce dernier. Car, si c’est cela, prévient-il, cette criminelle organisation n’est pas seulement sournoise, elle est pernicieuse et, à terme, elle nous emportera. »…
PS : Un grand merci a tous ceux qui ont participé mais qui ne sont pas dans le documentaire 🙁
Retours lecteurs du Petit dictionnaire de la mafia : 5
J’ai ouvert le petit dictionnaire très énervé cet été parmi d’autres livres que ‘avais en retard. Je l’ai trouvé très clair très pédagogique (je partais de loin sur ce sujet). Depuis, je regarde d’un oeil nouveau les articles dans les journaux auxquels je suis abonnée : c’est le premier effet Dictionnaire. Je n’en suis pas encore à me jeter sur toute la littérature sur le sujet faute de temps.
J’ai découvert Fabrice un peu avant son petit dictionnaire et je peux déjà (un peu) témoigner de son engagement. Donc sur les mafias, il ne s’arrêtera pas.
Bravo
Sabine Balland
Quatrièmement
Bonjour Fabrice,
Je n’avais pas eu encore le temps de mettre mon nez dans ton Petit Dictionnaire Énervé de la Mafia, Je l’ai commencé hier soir et je dois te dire que dès le début cela m’a pariculièrement intéressé. On croit avoir quelques notions sur ce qu’est la Mafia, mais en ce qui me concerne, j’étais dans une ignorance totale! tellement il y a de subtilité.
Ce livre que j’ai offert à l’équipe du x va être un outil formidable.
De plus, ce qui ne gâte rien, il est écrit de façon plaisante à lire et si je n’avais pas autres choses à faire, je resterai bien plongée dedans toute la matinée.
BRAVO ! C’est un livre très concret, avec des faits réels, mais qui se lit presque comme un roman mis à part que l’on a bien conscience que celà n’en est pas un.
Je souhaite bonne chance pour la vente de ton livre qui n’est pas que pour des initiés et devrait être dans toutes les bibliothèques. Tout cela est bien sincère. j’ai horreur des flatteries tu le sais!
Madeliene Loret
Troisièmement
Monsieur Rizzoli,
J’ai lu votre Petit Dictionnaire énervé de la Mafia avec application.
J’ai marqué un arrêt après de nombreux mots, car chaque mot est à lire (non pas à consommer) puis à réfléchir. Très souvent, dans mon esprit, une image est venue s’imbriquer à vos propos (peut-être parce que j’ai eu l’occasion de vous rencontrer, d’assister à votre intervention).
Votre ouvrage écrit en noir, parfois même en noir très foncé (est-ce une volonté de votre part ? de votre éditeur ?) m’a donné à voir une Italie violente, perverse mais aussi entre les lignes, je n’ai pu m’empêcher de penser à une Italie qui souffre. Malgré la touche d’humour (d’ailleurs est-ce réellement une touche d’humour, ne s’agit-il pas là aussi de mots qui se battent et se débattent ?), vous exprimez votre rage. Vous vous donnez tout entier et vous placez le lecteur (enfin, c’est comme cela que je l’ai ressenti) dans le rôle de témoin.
J’ai demandé à mon mari de lire le Petit Dictionnaire énervé de la Mafia. Plus les gens auront connaissance du phénomène, plus l’intérêt ira crescendo.
Monsieur Rizzoli, vous êtes un homme courageux !
Cordialement.
Deuxième :
« Je tenais à vous dire que j’avais acheté votre « Petit dictionnaire énervé de la mafia » que j’ai trouvé très agréable à lire et clair à comprendre avec cette petite touche « d’humour sur ce sujet qui est complexe. Je trouve ce livre très utile notamment pour mieux appréhender l’histoire complexe de la mafia ainsi qu’éclaircir certains points voire méconnus pour ma part.
« Je souhaitais vous remercier pour la publication du Petit Dictionnaire énervé de la mafia que je viens de terminer.
Je dois avouer que les thèmes des mafias m’ont été révélés par la lecture de Gomorra l’été dernier. Cela été un grand choc. Je pense que je n’aurais pas pris conscience de ces sujets sans cette oeuvre à mi chemin entre fiction et enquête journalistique. Depuis, en simple citoyenne, j’essaye de m’informer et de comprendre. Désormais sensibilisée et attentive, je suis scandalisée par l’absence totale de débat dans la classe politique et la société civile dans notre pays.
J’ai alors découvert vos travaux et vu quelques unes de vos interventions télévisées. Aussi, c’est avec beaucoup d’intérêt que je me suis procurée votre Petit Dictionnaire. Les définitions m’ont permis d’accroître mes connaissances et de comprendre en particulier les termes juridiques (notamment les différences entre la justice italienne et la justice française). J’ai aussi beaucoup apprécié l’humour des sous titres des définitions!
Le Dictionnaire mériterait une bien plus grande exposition médiatique!
Alors simplement, merci. Merci de nous informer, d’éveiller les consciences et de mettre votre expertise au service de la lutte contre le crime organisé. »
Karine Vasseur
Michel Koutouzis Ethicando jeudi 14 juin
Ce n’est plus le cas.
Ils ne se considèrent plus à la marge d’un système, mais en son centre hypocritement honteux…
Inchiesta Corse : la vidéo
Invité de l’émission Inchiesta de France 3 Corse (cf. Corse : mafia ou pas mafia? That is the question!, mafias.fr a tenté, autant que faire se peut, de ne pas faire l’amalgame avec ce qui se passe en Corse (« une dérive mafieuse ») et la situation italienne. Mafias.fr s’intéresse à la Corse (cf. Un deuxième élu assassiné en Corse ) et Violence programmée en Corse et il semble que les Corses s’intéressent à mafias.fr 🙂 comme au Petit dictionnaire énervé de la mafia (en vente chez Ethicando 6 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris ou Amazon)
Voici la vidéo avec les seuls propos de mafias.fr afin de respecter le droit à l’image de chacun… cela fait un peu mégalo. Dsl 🙂 Pour la totalité de l’émission : cliquez
Mardi 5 juin : deux auteurs chez Ethicando
Mardi 5 JUIN
ETHICANDO, 6 Rue de La Grange Aux Belles 75010
18H30 précise
Une rencontre avec Marcelle PADOVANI,
journaliste et spécialiste de la vie politique italienne, auteur de la célèbre interview du Juge Falcone
« Cose di Cosa Nostra » récemment rééditée aux Editions La Contre Allée.
Mardi 5 juin 20H30
Rencontre avec Thierry Colombié
spécialiste du crime organisé en France.
ETHICANDO, haut lieu du made in social italien, où vous pourrez déguster les produits issus des terres confisquées aux mafias.
Formule verre de vin + petite bruschetta = 5 euros Ethicando 6, Rue de La Grange Aux Belles 75010 Paris Tél : 0184061843 ethicando.com
Lundi 4 juin : Corruption 1982-2012 : rien n’a changé?
Conférence – Débat
Eric Alt, magistrat, MEDEL (Magistrats Européens pour la Démocratie Et les Libertés) et de l’association Anticor. Auteur de l’esprit de la corruption.
Attentat à Brindisi : tribune Atlantico
Il est 7h50 samedi dernier, quand des élèves du lycée de Brindisi subissent une explosion qui fait un mort et plusieurs blessés dont certains très grièvement. L’Italie se réveille ans la peur de revivre les années de Plombs qui voyait se déchaîner un terrorisme politique de tous les extrêmes.
A ce moment, aucun élément tangible ne permet d’imputer cet attentat… mais faisons comme si.
D’abord, balayons les stéréotypes : la mafia ne touche pas aux enfants ou la mafia n’a pas besoin de faire des attentats. En réalité, la mafia tue père et mère si la survie du clan en dépend. Les massacres d’innocent sont fréquents dans la mafia comme ceux de 1947 ou on tira sur la foule de militants de tous âges à Portella della Ginestra : 11 morts et 65 blessés. Enfin, il y a deux ans, des clans calabrais ont disposé une voiture avec des explosifs (sans mis amorce possible) sur le parcours du président de la République. Enfin, la mafia est capable d’atteindre le stade ultime de la violence politique puisqu’elle à posé des bombes à Palerme, Florence, Milan et Rome entre1992 et 1993.
L’attentat a lieu dans le Sud, territoire d’élection des mafias italiennes et en particulier dans les Pouilles, territoire de la Sacra Corona Unita, 4ème mafia née dans les années 1980 et qui doit son envol à l’éclatement des Balkans…la suite sur Atlantico