Archive pour la catégorie ‘Présences mafieuses en Italie du Nord’
Terre brûlée autour du boss Matteo Messina Denaro
« tu vois, depuis deux ans qu’il est maire combien on a économisé? Aprés les élections, il [le maire nda] m’a dit : chère madame, tant que vous allez voir l’oncle Nunzio [le boss incacéré dans le Nord de l’Italie nda], vous ne payez plus les billets. Je lui téléphone, je commande les billets et je passe les prendre ». La femme du boss au téléphone avec son mari en prison
Le 16 décembre 2011, les magistrats antimafias siciliens ont arrêté 11 personnes dont le capo famiglia de Campobello di Mazarà Leonardo Bonafede et Filippo Greco, un entrepreneur installé Gallarate dans la province de Varese (dans le Nord) considéré comme le financier de la cosca (famille mafieuse sicilienne).
Plus énervant, la magistrature a aussi arrêté le maire de centre gauche dont les écoutes téléphoniques révèlent de manière évidente la complicité envers la famille mafieuse de la zone. Les magistrats considèrent le premier des élus comme « l’expression politique locale de la coterie mafieuse« ! Ciro Caravà est un digne représentant du « ransformisme » typiquement sicilien. Ancien communiste, il passe au Parti socialiste trés affairiste puis à Forza Italia le parti de Marcello Dell ‘Utri, bras droit du président du Conseil condamné en appel, avant de rejoindre le Parti Démocrate de gauche).
Plus intéressant, Ciro Caravà mène une politique de duplicité. D’un côté, il se porte partie civile pendant les procès de mafia ou bien il inaugure des restitutions à la société de biens confisqués aux mfieux. (cf. L’arme qui peut tuer la mafia : la réutilisation des biens confisqués). De l’autre, il fournit les appels d’offre aux entreprises du clan. Pus mesquin, il offrait des billets d’avions pour que les proches du chef mafieux puissent visiter ce dernier incarcéré dans le Nord de l’Italie. Enfin, un messager du boss fait référence à cette duplicité somme tout bien jouée et classique (le président de la région Sicile disait que la mafia le dégoutait mais Vasa Vasa est en prison). Dans une écoute, le soldat dit au chef : « Je lui ai apporté un sac de voix. L’autre soir à la télé, je l’ai entendu le maire. Minchia, si je le connaissais pas… »
Tout cela se passe dans la région de Matteo Messina Denaro qui n’a plus trés longtemps à tenir face aux Catturandi (reportage). Le cercle se ressère autour de Matteo Messina Denaro mais cela fait un an que je le dis… je commence sérieusement à me tromper 🙂
‘Ndraquila
Le titre de ce billet est composé du début du mot ‘Ndrangheta (la mafia calabraise) et du titre du film Draquila (sorte de mot valise pour « Dacula » et la ville d’Aquila).
Cette semaine, la magistrature antimafia de la région des Abruzzes a procédé à l’arrestation de 4 acteurs économiques qui seraient liées à la ‘ndrine (famille mafieuse calabrese « Caridi-Zindato-Borghetto » de Reggio.
L’opération Lypas du nom d’une des entreprises qui se revèle proche des clans comme le démontre les enquêtes patrimoniales mais aussi classiques (écoutes téléphoniques, interceptions de discussion, photographies prises en mai 2010 dans un hotel d’Aquila).
Les entrepreneurs en question sont accussé de concours externe (complicité) d’association mafieuse, ce qui est asez rare sur les territoires d’elections des mafias.
Cette affaire démontre l’intérêt des clans calabrais (aprés ceux de la Camorra et de Cosa nostra) pour la reconstruction d’immeubles privés dans une ville détruite depuis le tremblement de terre en 2009 ; immeubles qui ne sont pas soumis aux normes antimafias comme le sont les édifices publics « Accessoirement, » la magistrature à saiisi cinq immeubles, 8 engins de travaux, quatre sociétés et 25 comptes bancaires pour une valeur de plus d’un million d’euros (cf. L’arme qui peut tuer la mafia : la réutilisation des biens confisqués).
ps : si je suis le premier pour » ‘Ndraquila » alors il s’agit d’une marque déposée :-), sinon tant pis 🙁
Vidéos italienne :
Les Pays Bas s’énervent
Voici une dépêche du Figaro avec les liens adéquats 🙂
Le parquet national néerlandais va ouvrir une enquête sur les activités de la mafia italienne aux Pays-Bas, a-t-on appris aujourd’hui. « Un groupe de travail va se rendre à Rome afin de discuter avec les autorités italiennes« , a indiqué un porte-parole du parquet, précisant que c’était « la première fois » qu’une telle enquête allait être ouverte (pourtant en lisant crimorg.com tous les matins… note d’auteur de mafias.fr). « Cela fait longtemps qu’il y avait des récits sur les activités de la mafia italienne aux Pays-Bas » (cf. (cf. ‘Ndrangheta export ), a-t-il souligné, refusant toutefois de donner de plus amples détails sur l’ampleur de l’enquête (comme d’hab… note d’auteur de mafias.fr).
Trafic de stupéfiants et blanchiment d’argent
L’enquête va se concentrer sur le trafic de stupéfiants et le blanchiment d’argent, a affirmé le quotidien néerlandais NRC, selon lequel la justice italienne soupçonne de nombreuses collaborations entre des mafieux italiens et des criminels néerlandais (Flarenetwork). « Ces dernières années plus de vingt fugitifs de différents groupes de la mafia ont été arrêtés, sur indications de la justice italienne, et transférés en Italie », déclare le chef du parquet national, Gerrit van der Burg, cité par le journal.
Selon M. Van der Burg, les Pays-Bas sont régulièrement utilisés comme « cachette » par les mafieux. Entre novembre 2008 et août 2009, la police néerlandaise avait notamment arrêté trois membres de la mafia calabraise (cf.Fin de la faida de San Luca ) , la Ndrangheta, considérée comme la mafia la plus puissante et la plus violente d’Italie (cf. (cf. ‘Ndrangheta « mafia number one »). Ils étaient soupçonnés d’avoir été impliqués dans une tuerie mafieuse en Allemagne, de trafic de drogue et de meurtre (cf. De San Luca à Duisburg, la faida et la ‘Ndrangheta ).
Suite de l’opération Crimine : le vote des handicapés
Depuis juillet 2010 et l’arrestation de 300 membres de la bourgeoise mafieuse dans le Nord de l’Italie (cf. 300 arrestations : voir article du Figaro), on découvre depuis l’ampleur du système politico-mafieux (un des pouvoirs mafieux) mis en place par la ‘Ndrangheta dans une des région les plus riche d’Europe. Il s’agissait par exemple de faire élire un directeur sanitaire de la prison de Monza. Comment ?
Un boss de la mafia du Nord qui gérait les affaires des clans de Melito Porto Salvo en Lombardie propose au directeur de la prison de le faire élire ou la bannière du MEDA. (Movimentto europeo Diversamente Abili), une association qui défend les droit des handicapés et qui peut devenir un parti politique.
Lors d’un sommet mafieux dans la banlieue de Milan (cf.Le sommet mafieux dans le Nord de l’Italie : la vidéo), un représentant du MEDA ,un médecin pour changer, (cf. Vasa Vasa en prison ) parle du directeur de prison : « il est docteur et dirigeant en prison, il devrait aussi prendre en main la santé [au niveau régionale ndr] » (cf.L’assassinat du vice-président de la régio calabraise : un meurtre politico-mafieux). Le boss répond « le docteur est un ami à moi [pas un ami à nous… nda], on mange ensemble, si je lui dis que cette hôpital, il faut qu’on prenne en main tel service de nettoyage ou d’entretien... » (infiltration dans l’économie légale : autre pouvoir mafieux). Après cette rencontre, les deux personnes (le mafieux et le dirigeant d’association) auront de bons rapports puisque le boss lui enverra des ouvriers lui faire des travaux dans sa maison.
Au cours de la conversation, le directeur de l’association évoque alors le plan pour faire élire le directeur de prison : le vote des handicapés ! Avant de faire une liste des handicapés utiles… celui en chaise roulant, l’handicapé mental, celui qui a perdu son travail et qui a trois enfants à nourrir… « qui vit de tels problème sociaux qu’elle est aussi handicapé à sa la manière » (ici concept du « sous-développement organisé » qui profite à la bourgeoisie mafieuse cf.Restons « ZEN »). Évidement, le directeur de prison pourrait aussi obtenir des voix des détenus en leur accordant des faveurs!
Les magistrats ont nommé cette enquête dans l’enquête « capital social de la ‘Ndranghetà » (le consensus social étant un troisième pouvoir mafieux cf.Arrestation du « boss » Tegano et du consensus social) mais n’ont pas encore lancé de poursuites judiciaires contre les protagonistes. Le boss calabrais s’est fait assassiné en 2008 au nom de la violence programmée (définition-premier pouvoir mafieux).
Pour la mafia aux supers pouvoirs : Publication : la mafia vue par les sciences politiques
Sicile 4 : bon anniversaire Paolo
L’homme qui tua Paolo Borsellino
de Lirio Abbate in L’espresso, 14.07.2011, traduction et notes: Olivier Manchion, aglioecipolla.com
« L’homme qui tua Paolo Borsellino est Giuseppe Graviano, boss de Cosa nostra. Le mobile du crime? le magistrat en savait trop sur les discussions en cours entre la mafia et l’État. 19 ans après le massacre de via d’Amelio, les enquêtes menées par la Dia (Direzione Investigativa Antimafia, qui dépend du ministère de l’interieur, ndr) de Caltanissetta sont arrivées à un tournant, décisif.
Le bourreau de Paolo Borsellino et son escorte s’appelle Giuseppe Graviano. C’est un boss du Brancaccio (quartier palermitain, Une BD pour comprendre le phénomène mafieux.). Et selon le collaborateur de justice Gaspare Spatuzza, il aurait négocié directement avec Silvio Berlusconi et Marcello Dell’Utri, après l’attentat de via d’Amelio… » la Suite
Je pense sincèrement qu’on s’approche de la vérité quand à l’assassinat de Paolo Borsellino (après celle de Falcone cf. Bon anniversaire Giovanni). Cette vérité judiciaire devrait aider à faire triompher celle des attentats de 1993 commis sur le continent. En attendant la vérité judiciaire impliquant des commanditaires externes à la mafia (Dell’Utri and co?) sur les bombes de Florence, Milan et Rome, un travail universitaire en langue française existe depuis 2002 : (cf. colloque sur les attentats de 1992-1993) et depuis 2009 (cf. Le terrorisme mafieux dans la crise du système politique italien) : le fruit des analyses, entre autres, des commissions parlementaires antimafias de 1992 à 1996.
Opération Piémont : la suite
Le 21 juin, dans la continuité de l’enquête «Crimine » version Piémont : 180 mises en examen, la magistrature indépendante italienne (procureurs nommés par le CSM et non par le conseil des ministres comme en France) ont arrêté 19 personnes de la mafia calabraise opérant dans des villes du Nord (Novi Ligure, Alba, Asti e Sommariva del Bosco). Deux locali ont été démentells. La magistraure indépendante italienne (régie par le principe de l’obligation de l’action pénale et non par le principe de l’opportunité des poursuites comme en France) a aussi arrêté, M. Cardini 54 ans, conseiller municipal du PDL de Berlusconi (cf. Biographie Berlusconi).
Contrairement à Nevio Coral arrêté en France (le Progrés), le politique arrêté hier serait affilié à la ‘ndrine (famille mafieuse calabraise). Il aurait gardé chez lui un document avec toutes les étapes du rite d’affiliation. La cérémonie aurait eu lien chez lui le 28 février 2008 et il aurait déclaré : » faire oeuvre d’humilité » et « servir les sages maîtres« .
Bien que ne respectant tous les préceptes de la mafia calabraise, le politicien était pardoné par ses chefs afin de ne pas se priver de renforcer la Bourgeoisie politico-mafieuse le Piémont.
Présences mafieuses en France
Le 25 mars dernier, le tribunal de Toulon a jugé plusieurs camorristes pour détention d’armes (découverts enterrées dans un jardin de La Seyne-sur-Mer) et de trafic de véhicules en bande organisée entre Toulon et l’Italie. Le chef serait un Italien de 30 ans, condamné à 8 ans de prison et sous le coup d’un mandat d’arrêt européen de la part de l’Italie pour association mafieuse, détention d’armes et extorsion qui agissait au sein d’un réseau de complicité (compagnes, parents… eux aussi condamnés). Un membre du clan Sena de la Camorra doit encore être jugé alors qu’il est incarcéré à Naples où il purge une perpétuité.
Le 09 juin, la police italienne en collaboration avec la PJ de Nice a arrêté un français d’origine italienne résident à Vallauris (Côte d’azur mon amour). En 2010, un mandat d’arrêt international avait été délivré à l’encontre de compare condamné à 10 ans de prison (Nice Matin)
Enfin, le 10 juin, la police a arrêté en France (Le Progrès), un homme complice des ‘ndrines calabraises dans le cadre de l’opération « Crimine » version Piémont : 180 mises en examen. Il semble être un digne représentant de la bourgeoisie mafieuse.
Cf. Infiltrations mafieuses en France
Cf. Arrêté grâce aux écoutes… il se cachait à Marseille
Cf. Joint venture grand-banditisme français-Camorra
Cf. La Camorra à Paris : quand le boss roulait en Lamborghini sur les Champs
Cf. Arrestation de mafieux en France, rien de plus…
« Crimine » version Piémont : 180 mises en examen
Juillet 2009, un mafieux écouté par la police : « Pourquoi pas à Turin?… ils l’ont bien en Lombardie et en Ligurie, non? Nous sommes 9 « locali« . Réponse du compare : « c’est une chose qu’on doit faire » à propos de la commission provinciale
Après l’opération Crimine de juillet 2010 avec 300 arrestations, c’est au tour du Piémont de se réveiller avec l’information selon laquelle la mafia calabraise a colonisé le territoire.
Grâce à deux collaborateurs de justice (cf. le choix de vivre), l’état de droit a mis fin à l’activité d’une centaine de compare (mafieux calabrais) qui s’adonnaient à l’extorsion, à l’organisation de jeux de hasard et au trafic de drogue.
L’enquête révèle que dans la province de Turin, il y aurait 9 « locali » (circonscription mafieuse équivalent du mandamento en Sicile) avec une cinquantaine de soldat chacun. Il y aurait aussi un groupe « Crimine » chargé des actions violentes et une « batarde » c’est à dire une ‘ndrine (famille mafieuse calabraise) « détachée » et non autorisée. L’organisation est une vraie priorité chez les mafieux comme en témoigne les écoutes judiciaires. Les mafieux se demandent pourquoi dans la province de Turin, il n’y pas « a provincia« , une commission comme il est existe à Reggio, à Milan et à Gênes (cf. Bourgeoisie mafieuse dans le Nord) et qui permet d’aplanir les conflits entre « locali ». Cette chambre de compensation permettrait de gagner en autonomie vis à vis de la Calabre (cf. 4. Organisation mafieuse : « j’appelle la Province »). Tout transnational qu’il est, le phénomène mafieux est fondé sur le contrôle du territoire (cf. ‘Ndrines, armes et contrôle du territoire). Avec la ‘Ndrangheta tout se décide en Calabre, come à Duisburg (cf. De San Luca à Duisburg, la faida et la ‘Ndrangheta) où les ordres sont partis de San Luca. Et gare à celui tente de s’affranchir de la maison mère : l’assassinat d’un capo-bastone à Milan.
La justice a saisi 70 millions d’avoirs dont 20 000 euros en liquide à Modène. Bien que pas mis en exemen, 7 hommes politiques dont deux conseillers régionaux sont cités dans les actes de procèdure pour être en contact avec les mafieux arrêtés.
Histoires de femmes dans la mafia
Tout commence en jour d’avril 1981 quand la famille mafieuse se réunit. Il y a un problème : Annuziata sort avec un carabinier et cela ne se fait pas : la réputation de la ‘ndrine est en jeu. Annuziata est un cadavre qui marche et c’est sa propre famille de sang qui va l’assassiner.
30 ans aprés, Giuseppina Pesce, sa cousine, va réparer l’irréparable en collaborant avec la justice. En avril 2011, elle permet l’arrestation à Milan de sa soeur Marina Pesce, 29 ans, et sa mère Angela Ferraro, 48 ans. Les deux femmes sont accusées d’association mafieuse, blanchiment et racket. Elles sont soupçonnées d’avoir servi d’intermédiaires entre leur mari et père, Salvatore Pesce incarcéré et le reste du clan homonyme de Rosarno.
1. Rosarno se trouve dans Hinterland de Gioia Tauro où se trouve Le port-conteneur de la ‘Ndrangheta
2. Là où se trouve le plus grand supermarché du Sud de l’Italie mais c’est un hasard (cf. Vengeance transversale ou conséquence de la mondialisation?
3. Les arrestations ont lieu dans le Nord de l’Italie (cf. Le sommet mafieux dans le Nord de l’Italie : la vidéo
4. La collaboration avec la justice est une superbe trahison (cf. MafiaS et trahisonS au regard des sciences sociales
5. Toute société est matriarcale, même dans la mafia (cf.Journée de la femme 2011 : le courage de collaborer avec la justice)
Quitter le programme de protection : mauvaise idée!
« Monsieur le juge, vous savez que je devais vous assassiner«
Vincenzo Calcara au juge Borsellino en 1991
Au mois de mars 2011, deux hommes, âgés d’une quarantaine d’années frappent à la porte d’une petit maison du Piemont. Une femme ouvre et les deux hommes en dialecte sicilien lui disent : « Où est Vincenzo ? » ; « Dis lui de rester muet »… Ils viennent dans le plus pur style mafieux de menacer Vincenzo Calcara, homme d’honneur de la famille de Matteo Messina Denaro (cf. La mafia et les énergies renouvelables). Vincenzo Calcara devait assassiner le juge Paolo Borsellino mais il a préféré rencontrer le juge et collaborer avec la justice de 1991 à 1998 ; un peu comme Rita Atria (cf. La Sicilienne rebelle).
Vincenzo, aprés avoir témoigné et fait son temps de prison, sorti du programme de protection des « repentis » un lourd à supporter. Il n’en empêche, le lieu d’habitat devait quand même rester secrêt. Soit, il y a eu une fuite au sein des services protection, soit les mafieux l’on suivit aprés une des apparitions car Vincenzo multiplie les interventions publiques pour dénoncer la Mafia. En décembre dernier, il était dans son village de Castelvetrano pour faire un débat avec les lycéens mais le proviseur avait refusé de faire venir les élèves (cf. Salle vide pour Borsellino au pays du boss). Aucun élève ne s’est présenté et c’est finalement avec l’ancien maire de la commune, connu pour ses acquaintances, que Calcara avait affrontait (cf vidéo en italien) .
La femme et le fils de Calcara ont été rapidement pris en charge par les forces de l’ordre et envoyés dans un autre endroit. L’enquête est en cours pour déterminer comment le lieu de résidence a été identifié.
Sortir du progrmame de protection des collaborateurs de justice est déconseillé (cf. Le jeune Castello échappe à une mort certaine). L’Etat italien a protégé environ 6 000 mafieux depuis 1991 (je n’arrive pas à avoir le chiffre exacte 🙂 ) et aucun d’entre eux n’a été assassiné (cf. Un nouveau collaborateur de justice pour l’Etat italien). En revanche, ceux qui quittent le programme… lLannée dernière, une jeune femme ne supportant plus de voir son enfant est retrourné voir son « ex » membre de la ‘Ndrangheta « mafia number one » et avec ces complices, ile compagno l’a assassiné et dissous son corps dans l’acide (cliquez).