The organisation of transgression: formalising the informal?
CNAM de Paris
Sur un registre délibérément interdisciplinaire, aux points de rencontre de l’économie, des sciences de gestion, du droit et de la science politique, cette journée vise à comprendre, au travers d’études de cas (sur les pays du Nord, du Sud et les relations de coopération) et d’analyses plus globales, comment s’organise la transgression et dans quelles conditions l’informel parvient à se formaliser. Quels sont les modes de gestion managériale des activités illégales ? Quel est le travail accompli par les entrepreneurs de l’économie informelle et/ou leurs soutiens pour normaliser et normer leur champ d’activité ? Quelle forme prennent innovation et apprentissage dans ces domaines si particuliers ? En d’autres termes, qu’est-ce qui fait évoluer la zone-frontière de délimitation et de définition du formel et de l’informel ?
Programme
9h30 – 10h : Accueil des participants
Amphi G. Planté (accès 35, 1er étage, 2 rue Conté)
Présentation de la journée
Atelier 1 : Définitions multiformes de l’informel
Salle des conseils (accès 37, 1er étage, 2 rue Conté) 10h – 11h15..
Atelier 2 :Organisations sociales de la transgression
Amphi G. Planté (accès 35, 1er étage, 2 rue Conté) 10h – 11h15
– Claude LEGRAND, CEREGE/Université de Poitiers
« Transgressions ordinaires et organisées dans le sport contemporain »
– Karim MEDJAD, professeur au Cnam/LIRSA
« La société civile, acteur informel de l’économie formelle »
– Fabrice RIZZOLI, FLARE France, et Niccolò MIGNEMI, docteurs de l’EHESS (CRH – ERHIMOR)
« La réutilisation à des fins sociales des biens mal acquis en Italie : De l’informel mafieux au formel citoyen »
…
Atelier 3 : Management de l’informel
…
Atelier 4 : Formalisations en cours
Amphi G. Planté (accès 35, 1er étage, 2 rue Conté), 14h30 – 15h45
– Giovanni MOLANO-CRUZ, Universidad Sergio Arboleda (Colombie)
« Les récentes propositions latino-américaines de « lutte contre la drogue »: transfert d’une problématique ou transgression des normes internationales ? »
– Fabrice RIZZOLI, FLARE, et Laurent APPEL, membre de l’Observatoire Géopolitique des Criminalités, coordinateur pour la réforme de la politique des drogues de l’association ASUD
« Le cannabis social club (club privé de consommateurs) : un exemple intelligible de régulation de l’informel ? »
– Rosaline Dado WOROU, ENEAM, Université d’Abomey-Calavi
« Secteur informel ou formalisation de la tricherie au Bénin ? »
… la suite