Archive pour la catégorie ‘France’
Mafias. à Nevers
A l’invitation du sénateur Gaetan Gorce et de l’association « Prenons parole« , l’auteur de « la mafia de A à Z« , a répondu à de nombreuses questions d’un public passionné. Les comparaisons France-Italie allait bon train!
Dans le café des Halles de Nevers, récupérant les questions écrites tenues par des pinces à linge, le président de Crim’HALT membre d’Anticor a pu insister sur la nécessité d’impliquer les citoyens pour lutter efficacement contre la grande criminalité (cf. Les Grands Dossiers de Diplomatie).
M. le Sénateur est reparti avec un paquet de pâtes bio Libera Terra fait par une coopérative sur un terrain confisqué à la mafia (cf. Vidéo). Un énorme merci au Conseil Constitutionnel pour avoir retoqué l’amendement usage social des biens confisqués (cf. Communiqué de presse : les biens confisqués échappent à la société civile !)
Retrouvez l’article de Valerie Mazerolle dans le Journal du Centre :
Mafias.fr sur FranceInfoTv
Le 17 février, France Info TV invitait le président de l’association pour évoquer « les mafias de Marseille à Menton ».
Pour en savoir plus : « Les Grands Dossiers de Diplomatie »
Retrouvez la vidéo de l’émission.
Corruption : lancer l’alerte… à quel prix?
« Les Mercredis du Crime »
(HEIP), Crim’HALT
La corruption
Lancer l’alerte : à quel prix?
Severine Tessier, cofondatirce d’Anticor auteur de nombreux ouvrages
Daniel Ibanez, un citoyen contre le Lyon Turin : un projet à 26 milliards…
Severin Medori : maire de Linguizetta signataire de la charte Anticor 2014 et prix Falcone 2016
Modération Fabrice Rizzoli président de Crim’HALT et auteur de « la mafia de A à Z »
Rendez-vous le mercredi 7 décembre 2016 à 18h30
Campus Eiffel, 10 rue Sextius Michel, Amphithéâtre, Paris 15è
Métro Bir-Hakeim, Grenelle, Champ de Mars – Tour Eiffel
Inscription à venir
Soirée Prix Falcone 2015
Lundi 4 juillet 2016
19h30
Salon Brasilia
Justice-démocratie & IFRAV
The KitSon
PRIX FALCONE 2015
Présentation : Laurent HINCKER et Roland SANVITI inventeur du prix
Conférence
« Argent, mafia et mondialisation »
Modération Fabrice RIZZOLI
Jean de MAILLARD : « l’évolution de la finance criminelle »
Pierre PEAN : « journalisme et globalisation »
Myriam QUEMENER : « cybercriminalité et mondialisation »
Remise des prix Falcone 2015
Prix JUSTICE à Jean de MAILLARD pour ses recherches et ses travaux concernant la criminalité érigée en système et la finance criminelle
Prix JUSTICE à Monsieur et Madame CASABIANCA-CECCALDI pour avoir avoir fait confiance à l’état de droit dans une affaire de racket
Prix DROITS DE L’HOMME au Pape FRANCOIS en raison des prises de position de la Papauté contre toute les formes de criminalité économique et mafieuse
Prix DEMOCRATIE à Pierre PEAN pour l’ensemble de ses ouvrages d’investigation
Prix DEMOCRATIE à Séverin Medori, maire de la commune de Linguizzetta et défenseur de la démocratie
Le prix Falcone, du nom du magistrat antimafia italien assassiné en 1992, honore chaque année la mémoire d’un homme ou d’une femme qui consacre sa vie à lutter contre la barbarie sous toutes ses formes.
Mafias.fr en conférence-débat | De la mafia à l’évasion fiscale : quelle place pour la société civile
Mafias.fr vous invite à la conférence-débat organisée le 26 mai prochain par le Collectif Roosevelt autour de Fabrice Rizzoli sur la question « De la mafia à l’évasion fiscale : quelle place pour la société civile ? ».
Il s’agira, à cette occasion, d’échanger sur la nature de la grande criminalité, de la situation française et des solutions qui peuvent être envisagées, parmi lesquelles l’usage social des biens confisqués.
Docteur en sciences politiques et président de Crim’HALT, association qui milite pour une loi en faveur de la réutilisation à usage social des biens confisqués, Fabrice Rizzoli est l’auteur de La mafia de A à Z (disponible chez Tim Buctu éditions).
Rendez-vous le 26 mai à 19h30
Dans les locaux de l’AGECA, 177 rue de Charonne (Paris 11ème)
Métros : Alexandre Dumas (M2), Charonne (M9)
Mafias.fr sur Atlantico
Pourquoi nos politiques de lutte contre le trafic de migrants passent (encore une fois) à côté du problème
La contrebande de migrants a explosé depuis la fin de l’ordre bipolaire. En dehors de certaines politiques mises en oeuvre en Italie, les solutions répressives élaborées pour lutter contre le trafic d’êtres humains n’ont pas prouvé leur efficacité. L’affaiblissement et l’éradication de ce trafic passera, entre autres, par l’arrêt de la criminalisation des migrations et la fin de la prohibition des drogues.
Mafias.fr à Bruxelles : « Il faut affecter les biens confisqués à un usage social ou culturel »
L’association « Culture contre la Camorra », contre la mafia napolitaine, organisait les manifestations autour de la semaine de la lutte contre le crime organisé à Bruxelles (cf. programme). Au sein du Comité économique et social européen, l’association antimafia italienne frappe fort en invitant de grands spécialistes comme Gherardo Colombo, magistrat de la célèbre enquête « Mains propres » en Italie qui voit un tiers de la classe parlementaire mis en examen entre 1993 et 1995. Il faut dire qu’en Italie, les procureurs sont indépendants (nomination par le CSM, obligation de l’action pénale et séparation entre le magistrat qui enquête et celui qui décide d’un procès), tout l’inverse de la France avec un procureur, nommé par l’exécutif, qui peut décider seul de ne pas poursuivre sans avoir à se justifier (cf. « Des armes à l’italienne contre le crime organisé et plus si affinités »)
Mafias.fr représenté par Fabrice Rizzoli spécialiste du crime organisé (cf. Séminaire Sciences-Po Paris) et président de l’association Crim’HALT, fit 4 allocutions en 2 jours.
Federal Credit Unions in the District of USA.
Mafias.fr a défendu La redistribution, à des fins socio-culturelles, des biens confisqués (cf. article référence). L’usage socio-culturel des biens mal acquis est l’unique moyen d’impliquer réellement les populations face à une prérogative régalienne. Seuls les magistrats et les policiers peuvent mettre les criminels en prison, privant de facto le citoyen d’un rôle pro-actif contre la grande criminalité. Conférences et autres manifestions sont utiles mais elles ne constituent pas une intégration de l’individu dans l’action contre les criminels professionnels. En revanche, si une association se voit confier l’appartement de l’ancien Ministre de l’Intérieur pour gérer la maison des lanceurs d’alerte, alors les citoyens deviennent pro-actifs contre les corrompus de tous bords.
Mafias.fr a cité Anticor, seule association à avoir compris le message envoyé par la commission européenne CRIM contre le crime organisé, la corruption et le blanchiment en ingérant dans son plaidoyer (article 19) l’usage social des biens confisqués.
Et il a présenté l’association Crim’HALT, jeune association pour l’usage social des biens confisqués.
Fabrice Rizzoli a présenté la situation du maire de Linguizetta, signataire de la charte éthique Anticor pour les élections municipales de 2014. Maire depuis 2008 et fervent protecteur du PLU d’une commune littorale touristique qui suscite les appétits du crime organisé, le Maire de Linguizetta subit menaces, pressions et mise à l’écart (cf. Le Monde). L’isolement le plus pernicieux est celui provoqué par les institutions… le contrôle de légalité des préfets étant très erratique sur le moyen terme. (cf. Tribune de Vincent Carlotti et Fabrice Rizzoli Le Monde).
Pour conclure :
Lutter contre le crime organisé, c’est lutter contre toutes les criminalités complexes
Lutter contre les criminalités complexes, c’est lutter contre le crime organisé
Pour changer les lois, il faut changer les mentalités et, pour changer les mentalités, seule la redistribution à des fins sociales permet ce travail de moyen terme. Depuis l’instauration de coopératives agricoles antimafias en Sicile dans les années en 2000, il existe dans le berceau de la mafia un modèle de développement fondé sur la légalité démocratique. En 2012, des jeunes demandent un contrat de travail pour être embauchés dans l’agriculture! (cf. écoute téléphonique d’une mafieux qui se plaint d’une telle demande sur ces terres). En France, pays où la mafia n’existe pas… l’AGRASC saisit les biens du crime organisé mais aussi des corrompus et des évadés fiscaux :
Le terrain agricole d’un gangster corse doit devenir une coopérative d’huile d’olive (cf. France3 Corse)
La maison, en Corse, de l’ancien Ministre des Finances doit devenir une école hôtelière pour que les jeunes apprennent un métier
La maison des Balkany à Giverny devait devenir une école de la seconde chance
L’appartement de l’ancien Ministre de l’Intérieur aurait dû devenir le siège de l’association Anticor
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Itv RCFM Corse
Le 9 octobre 2015, au lendemain de l’audition de Mafias.fr devant par la Commission Violence de l’Assemblée territoriale, Marion Galland de RCFM radio invitait Fabrice Rizzoli, spécialiste des mafias et du crime organisé. Fabrice Rizzoli est l’auteur du livre « La mafia de A à Z » et a reçu le Prix Falcone des Droits de l’Homme en 22014. Il a fondé l’association Crim’HALT pour obtenir une loi dd’usage social des biens confisqués. 9 minutes pour un bilan de la situation en Corse et en France :
Mafias.fr auditionné par la Commission Violence en Corse
Le 8 octobre 2015, la Commission Violence de l’Assemblée territoriale invitait Fabrice Rizzoli, spécialiste des mafias et du crime organisé. Fabrice Rizzoli est l’auteur du livre « La mafia de A à Z » et a reçu le Prix Falcone des Droits de l’Homme en 2014. Il a fondé l’association Crim’HALT pour obtenir une loi d’usage social des biens confisqués. Il est aussi le permanent d’Anticor. La Collectivité Territoriale corse est la « Région » en Corse. Elle se compose d’un exécutif avec son président, Paul Giacobbi (lien corruption), et d’une Assemblée avec un autre président Dominique Bucchini. Ce dernier a mis en place une commission de lutte contre la violence (Cf. janvier 2015). Pour cette dernière réunion de la mandature, il n’était plus question de violences faites aux femmes ou de violences à l’école mais de violences « économiques », celle des criminels professionnels (cf. Corse : mafia or not mafia? That is the question! ).
Mais, à part Etienne Bastelica (communiste et citoyen du Front de Gauche) et Dominique Bucchini, aucun élu n’est venu entendre les témoignages et les pistes proposées alors qu’ils étaient nombreux lors des autres sessions (cf. Corse matin, les élus sèchent…)
Les témoignages : Mme Bianconi (association anti-racket) puis de Gigi et Jean-Jacques Ceccaldi, un couple d’entrepreneurs rackettés qui ont porté plainte mais dont le procès s’est soldé par une relaxe, furent émouvants (cf. FLARE France). Que de solitude face à une menace aussi forte ! Que le prix est élevé pour avoir fait valoir ses droits de citoyens! Les médias aussi avaient fait le déplacement. Soit comme speakers avec Thomas Brunelli, journaliste en Corse, et Salvatore Cusimano de la RAI-Sicile qui a envoyé une vidéo. Soit comme témoins avec la présence toute la journée de Corse matin et de Radio RCFM (itv du 9 octobre)
A la demande de la Commission, Fabrice Rizzoli a présenté une géopolitique critique des criminalités (cf. Séminaire Sciences Po Paris) : « Il n’y a pas d’un côté une économie légale et de l’autre une économie illégale, mais une seule économie dont les composantes sont enchevêtrées et solidaires » cf. Atlas de mafias, ed Autrement, 2014, p. 19. La Corse, la France ou l’Europe sont au cœur d’un système politico-économique mondial qui produit de la criminalité. Ce sont les fabricants de cigarettes qui se débarrassent de leur stock de cigarettes auprès des trafiquants et non pas ces derniers qui impulsent la contrebande de tabac dans le monde. C’est la « mondialisation » qui fabrique toujours plus de déchets ; une croissance associée à une production de normes qui accouche de facto des réseaux parallèles d’écoulement de ces déchets. Les criminels ne sont pas des déviants, hors de la société. Ils sont dans la société. Ils sont le monde d’aujourd’hui (travaux Jean de Maillard, brillant magistrat français). Par rapport à d’autres régions, la violence des professionnels du crime est sans aucun doute exacerbée en Corse.
Mais Il n’existe aucun présupposé culturel en Corse comme ailleurs qui expliquerait une violence de ce type. La Corse est le monde et des solutions existent. Il appartient à l’État et aux élites de les proposer aux citoyens. Il n’est pas acceptable que l’État en appelle à la responsabilité individuelle sans prendre sa part. On ne peut pas demander à un élu de témoigner contre des gangsters si le Préfet n’assure pas le contrôle de légalité. L’État ne peut pas demander à des citoyens de lutter contre la corruption alors que le Ministre de la Justice nomme le procureur ! On ne peut pas demander aux commerçants rackettés de témoigner si on ne met en place un système de protection des témoins (cf.Le décret sur les « coopérateurs de justice » enfin signé?). On ne peut pas demander d’impliquer la société civile sans lui attribuer des biens confisqués…
Sur la violence comme sur l’économie criminelle mondialisée, Fabrice Rizzoli est revenu sur les solutions culturelles visant à impliquer la société civile, seule manière de renverser le rapport de force aujourd’hui en faveur des corrompus de tous bords. Il propose des projets pédagogiques dans les écoles (cf. « Entre les Lignes« ), revenant sur les expériences de lutte contre le racket en Italie (Addio pizzo)…. Citant le travail de l’association Anticor et de son référent en Corse Vincent Carlotti (cf. tribune du Monde), Fabrice Rizzoli a aussi évoqué la situation du maire de Linguizetta menacé parce qu’il fait son travail de Maire en respectant le PLU, une mission peu soutenue par les préfets qui se succèdent (cf. Le Monde).
Présentant le modèle italien de lutte contre la grande criminalité qui a fait baisser la violence de façon considérable par exemple en Sicile (5 meurtres mafieux par an pour 5 millions d’habitants), Fabrice Rizzoli a insisté sur l’usage social des biens confisqués comme mesure phare contre la violence. Il note qu’après 5 ans de lobbying en France, seule l’association Anticor à intégré dans son plaidoyer (art 19.) l’usage social des biens confisqués. Anticor est une véritable association, « du bas vers le haut », qui refuse les subventions pour préserver son indépendance. Il n’est donc pas étonnant que seule à ce jour, elle a compris l’intérêt d’une telle mesure pour lutter contre la corruption.
En fin d’audience, Fabrice Rizzoli a offert des produits fait par des coopératives sur des terres confisquées à la mafia. Depuis une loi de 1995, l’État peut mettre à disposition des citoyens des biens confisqués aux mafieux (cf. Article réference). La première coopérative en Sicile date des années 2000. En 2012, des jeunes dans l’arrière-pays de Palerme demandent un contrat de travail pour être embauchés dans un domaine agricole! (cf. écoute téléphonique d’une mafieux qui se plaint d’une telle demande sur ces terres) 🙂
Vous avez compris? Le cercle vertueux qu’amorce l’usage social des biens confisqués? Il change les mentalités !
Le couple de citoyens victimes de racket est reparti avec un paquet de pâtes complète bio dont les céréales sont faites à Corleone, fief de la mafia et de l’Antimafia (cf. « La mafia de A à Z, 162 définitions De A comme « Accumulation du capital » à Z comme « Zoomafia » – Tim Buctu éditions – 2015)
Le président de la Commission, Dominique Bucchini, est reparti avec un pot de confiture de citrons produits par une coopérative dans l’arrière-pays de Palerme. Le terrain appartenait à un chef de la mafia qui a fait assassiner le juge Giovanni Falcone. Aujourd’hui, des jeunes gagnent leur vie honnêtement sur ce terrain.
Contrebande de migrants : mafias.fr dans c’est dans l’air
Fabrice Rizzoli, auteur du livre « La mafia de A à Z » a reçu le Prix Falcone des Droits de l’Homme en 2014. Il a fondé l’association Crim’HALT pour obtenir une loi dd’usage social des biens confisqués.
Spécialiste des mafias et du crime organisé, il développe une géopolitique critique des criminalités (cf. Séminaire Sciences Po Paris) : « Il n’y a pas d’un côté une économie légale et de l’autre une économie illégale, mais une seule économie dont les composantes sont enchevêtrées et solidaires » cf. Atlas de mafias, ed Autrement, 2014, p. 19.
La France, l’Europe sont au cœur d’un système politico-économique mondial qui produit de la criminalité. Ce sont les fabricants de cigarettes qui se débarrassent de leur stock auprès des trafiquants et non pas ces derniers qui impulsent la contrebande de tabac dans le monde (Cf. Mafia : entre illégalité et légalité… ). C’est la « mondialisation » qui fabrique toujours plus de déchets ; une croissance associée à une production de normes qui accouche de facto des réseaux parallèles d’écoulement de ces déchets. Les criminels ne sont pas des déviants, hors de la société. Ils sont dans la société. Ils sont le monde d’aujourd’hui (travaux Jean de Maillard, brillant magistrat français). La prohibition des migrations n’entraîne pas le trafic d’êtres humains? (cf.Traite d’êtres humains par une organisation calabro-indienne)