Jean Sansone a donc évoqué les sujets locaux auxquels son association est confrontée comme les décharges sauvages autorisées par le maire. Le préfet et d’autres personnalités politiques ont été alertés.
Fabrice Rizzoli a ensuite présenté la nouvelle charte d’Anticor en illustrant les différents points de cette dernière. « C’est aux citoyens de s’emparer de cette charte pour la faire appliquer » dit Fabrice Rizzoli afin de rappeler que les promesses des politiques, ayant signé les anciennes chartes, peuvent être oubliées…
Puis, l’importance de l’usage social des biens confisqués en Italie en prenant l’exemple des affaires Balkany et Cahuzac. Tout comme en Italie, les biens de ces personnalités politiques devraient être mis à disposition de coopératives bio ou devenir un lycée hôtelier ou agricole.
A ce jour, seule deux associations demandent un tel dispositif : Anticor, article 19 du plaidoyer et Crim’HALT!
Jean Sansone s’est vu offrir deux produits Libera Terra fait par des coopératives sur des terres confisqués aux mafias. L’un des produits, le pesto d’olive calabrais est fait par la coopérative Valle Del Marro. Le président de cette coopérative et le président de Crim’HALT étaient en Suisse la semaine du 21 mars pour la journée des victimes de mafias.
Un énorme merci au Conseil Constitutionnel pour avoir retoqué l’amendement usage social des biens confisqués (cf. Communiqué de presse : les biens confisqués échappent à la société civile !)