Mafias.fr sur Europe 1
C’est arrive cette semaine 10/08/2013 – 09:00
C’est l’économie cette semaine – 10/08/13
Aux côtés de Julian Bugier, des invités et des experts pour mieux comprendre les enjeux de l’économie française.
1/ «Reprise. Et si François Hollande avait raison?»
– Gilles Carrez, Président de la commission des finances à l’Assemblée Nationale.
2/« le patron d’Amazon s’offre la Washington Post. Quel avenir pour le papier ? »
– Françoise Benhamou, Economiste, spécialiste de la culture et des médias
3/« banques françaises, la santé retrouvée. Et le consommateur dans tout ça ? »
– Serge Maitre, Docteur en droit et secrétaire général de l’Association française des usagers des banques (AFUB)
A la minute 42 : 4/ Braquages à Cannes, la mafia parmi nous? Cliquer ICI
– Fabrice Rizzol, Spécialiste de la criminalité organisée et des mafias, réseau associatif contre le crime organisé et ancien Secrétaire général de l’Observatoire Géopolitique des Criminalités(OGC)
– Bernard Petit, Sous-directeur de la Lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière, Direction centrale de la Police judiciaire
La famille Gambino forme un panel de sécurité pour lutter contre les informateurs
Après l’opération « Old Bridge » (Cf. un boss de la Cosa Nostra se livre au FBI) en 2008, condamnant plusieurs membres de la famille Gambino de de a Cosa Nostra (LCN : une mafia américaine), celle-ci décida de se restructurer. A cette époque, Peter Gotti était toujours le Boss malgré sa condamnation à 25 ans de prison en 2005. Depuis sa prison fédérale de Terre Haute dans l’Indiana où il était incarcéré, il avait nommé plusieurs capitaines qui géraient les activités de la famille Gambino (cf. lobsession de la préservation du clan. En 2011, Peter Gotti décida de laisser sa place et la famille mafieuse nomma Domenico « Italian Dom » Cefalu comme nouveau Parrain. Ce dernier est un membre initié de la famille Gambino depuis 1991, âgé de 66 ans, il est considéré par les autorités comme étant une personne de nature très discrète, vivant encore chez sa mère et ayant pour seul travail légitime, un emploi de vendeur dans une boulangerie.
L’arrivée de Domenico Cefalu à la tête de la famille Gambino mit fin à « l’ère Gotti ». En tant que nouveau Parrain d’une des cinq familles de la Cosa Nostra, il essaya de changer en profondeur l’organigramme de la famille Gambino, en mettant au pouvoir les membres de la faction Sicilienne. En 2012, il nomma son protégé Frank « Franky Boy » Cali comme Underboss. Ce dernier qui est une considéré par le FBI comme « une étoile montante » dans la famille Gambino, a des liens très étroits avec des familles de Cosa Nostra en Sicile et avec le clan Inzerillo. En faisant ce choix, la famille Gambino, voulait redevenir une organisation criminelle secrète, travaillant dans l’ombre et restant sous le radar des autorités. En Juin 2013, des rumeurs circulaient comme quoi Frank Cali était devenu le nouveau Parrain de la famille Gambino, remplaçant Domenico Cefalu, se sentant trop âgé pour ce poste. Mais à la surprise générale, Frank Cali refusa d’être le nouveau Boss de la famille mafieuse pour éviter d’être persécuté par le FBI (Cf. Frank Cali refuse d’être le nouveau Boss de la famille Gambino). A ce jour, la famille Gambino est toujours dirigée par Domenico Cefalu, avec comme Underboss Frank Cali. Mais le Parrain de la famille Gambino voulait trouver une solution pour éviter d’avoir des problèmes avec la justice.
De nos jours, la plupart des membres de la Cosa Nostra, décident de collaborer avec la justice pour éviter d’aller en prison et certaines de leurs informations peuvent être dévastatrice pour une « famille ». D’après plusieurs agents du FBI, Domenico Cefaluc et Frank Cali veulent redevenir une famille cloisonnée à l’image de la famille Genovese ou très peu d’informations circulent à son sujet. Ils veulent avec l’aide de la faction sicilienne, redevenir une organisation secrète, loin de l’image qu’avait pu laissé John Gotti quand il était devenu le Parrain de la famille Gambino. D’après Jerry Capeci, un expert de la Mafia Italo-Américaine aux Etats-Unis, Domenico Cefalu et Frank Cali ont décidé de nommer un panel de sécurité regroupant trois capitaines, considérés commé étant les plus fiables de « la famille ». La famille Gambino est composée de plus de 200 membres ainsi que des milliers d’associés (cf.La Cosa Nostra qui se porte bien). Les soldats de la famille sont gêrés par une vingtaine de capitaines ayant sous leurs ordres une dizaine de membres initiés. Le rôle du panel de sécurité est de servir de relais entre les différents capitaines et soldats de la famille Gambino et sa hiérarchie. Les trois hommes qui ont été sélectionné par Domenico Cefalu et Frank Cali sont considérés par le FBI comme étant des membres ayant fait preuve d’une grande loyauté ces dernières années envers la famille Gambino. De cette manière, Domenico Cefalu et Frank Cali auront que des contacts très limité avec les autres membres de la famille mafieuse et passeront directement leurs ordres par les trois capitaines du panel. Avec ce système, le Parrain de la famille Gambino limite considérablement les risques de se faire enregistrer par des membres de « sa famille » et surtout de se faire arrêter. Une technique qu’avait utilisé pendant des années Vincent « The Chin »Gigante l’ancien Boss de la famille Genovese (cf.Rita Gigante : la fille du « oddfather »). Ce dernier passait directement ses ordres à des « Street Boss » qu’il avait nommé pendant ses années à la tête de la famille mafieuse. Le FBI était tellement déstabilisé par ce système, qu’il avait inculpé Anthony « Fat Tony »Salerno dans le procès de « la Commission« . Il pensait que ce dernier était le Boss de la famille, il se trompait. Le panel de sécurité de la famille Gambino est composé de :
Anthony Gurino agé de 70 ans, il fut intronisé dans la famille Gambino au début des années 1990. Au fil des années, Anthony Gurino s’imposa très rapidement dans la faction Sicilienne. Inculpé seulement deux fois par la justice Américaine, il passe près de 10 ans derrière les barreaux et d’après le FBI purgea sa peine « comme un homme ». Il est surtout connu des autorités pour sa volonté à ne jamais coopérer avec le gouvernement (Il fut condamné deux fois pour entrave à la justice) mais surtout pour ramener beaucoup d’argent à la famille Gambino. Sa dernière condamnation remonté à 1993. A cette époque, il avait été condamné à 8 ans de prison en Floride pour avoir essayé de blanchir des millions de dollars pour la famille Gambino.
Joseph « Sonny » Juliano, d’origine Sicilienne, Joseph Juliano est un capitaine de la famille Gambino connu gérer ses activités sous le radar du FBI. Sa seule condamnation remonte à 2003, ou il avait plaidé coupable de tentative de corruption. La justice Américaine déclara que Joseph Juliano avait employé près de 90 personnes illégalement pour tenir près de 30 salons de jeux qu’il gérait dans New-York. Il fut condamné à 2 à 4 ans de prison à purger dans une prison d’État.
John Gambino, âgé de 73 ans, il a été initié dans la famille Gambino en 1975. D’origine Sicilienne, il était connu par le FBI pour avoir été impliqué avec ses frères Rosario et Joseph dans un important trafic d’héroïne au début des années 1980 avec Cosa Nostra en Sicile. Condamné au début des années 1990 à une peine de 15 ans de prison pour trafic de drogue, il fut libéré en Octobre 2005, mais sa santé commença à décliner. Mais ses problèmes, ne l’empêcha pas de gérer la famille Gambino avec deux capitaines Daniel Marino et Bartolomeo « Bobby » Vernace au début de l’année 2008 jusqu’à la nomination de Domenico Cefalu en tant que Parrain de la famille Gambino en 2011. Il est en autre l’oncle de Frank Cali.
Par Xavier Blondel : wiseguy.overblog.com – www.facebook.com/wiseguyblog
PS de Fabrice Rizzoli : voilà le type enregistrement que les mafieux ne veulent plus donner au FBI 🙂
« Pêcheur dynamite » sous les verrous
Mafias.fr dans le nouvel Obs
Le PDE mafia dans le nouvel OBS au sujet des
Commissions d’enquête : l’impuissance française
L’audition de Jérôme Cahuzac s’est heurtée aux prérogatives limitées de la commission de l’Assemblée. Qu’en est-il chez nos voisins ?
Je ne peux pas vous répondre », oppose à plusieurs reprises Jérôme Cahuzac, imperturbable. Face aux membres de la commission d’enquête parlementaire qui le pressent de questions, mercredi 26 juin, sur le scandale qui a causé sa chute, l’ex-ministre esquive, se retranche derrière « l’information judiciaire en cours ». L’argument est imparable : la loi française – via l’ordonnance du 17 novembre 1958 – empêche les commissions parlementaires d’enquêter sur « des faits ayant donné lieu à des poursuites judiciaires, aussi longtemps que ces poursuites sont en cours », en vertu du principe de séparation des pouvoirs.
« Un vrai pouvoir d’enquête »
Une muraille légale bien française ? Le grand oral de Cahuzac aurait-il été aussi stérile, s’il avait eu lieu en Italie ? Sans doute non. De l’autre côté des Alpes, la constitution précise que les commissions d’enquête « procèdent aux investigations et aux examens avec les mêmes pouvoirs et les mêmes limites que l’autorité judiciaire ». Là-bas, « elles sont terribles, disposent d’un vrai pouvoir d’enquête », explique le chercheur Fabrice Rizzoli (*), spécialiste de la criminalité organisée. Le pays, fort d’une tradition des commissions amorcée dès le XIXe siècle, dispose selon lui de l’un des dispositifs les plus efficaces d’un point de vue européen : « C’est grâce aux commissions parlementaires antimafia que l’on peut dire que l’entourage de Berlusconi était en contact téléphonique, en 1992 et 1993, avec des mafieux qui posaient des bombes pour déstabiliser le pays et voir émerger un nouveau régime ». Encore par leur biais qu’un rapport démontrera la corruption des institutions, et en particuliers des carabiniers, dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Peppino Impastato, en 1978.
Peinture et mafia
Condamnés à de trés lourdes peines, certains mafieux s’adonnent à la peinture comme Luciano Leggio. Mais c’est l’un des plus célèbres collaborateurs de justice, Gaspare Mutolo qui a beaucoup oeuvré pour cette discipline est aussi un peintre un mafioso exemplaire, bras droit d’un boss de cosa nostra, trafiquant de drogue, assassin (une trentaine de meurtres à son actif). C’est lors de son séjour à l’Ucciardone, prison prison presque exclusivement réservée aux maffieux, alors qu’il partageait sa cellule avec Allessandro Bronzini dit « le vampire » (qui lui passait ses journées à lire Socrate comme parcours d’expiation) et Luciano Liggio, autre figure emblématique de la mafia sicilienne qu’il s’initie à la peinture. (quel tableau, immaginer les trois tueurs s’adonner à la délicatesse de la peinture). On peut voir ses toiles « vaguement vangoghienne » à la Galerie Zelle à Palerme.
http://sicilemonamour.canalblog.com/archives/2011/01/30/20258356.html
Mazal Tov : Berlusconi condamné définitivement
Dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia
Berlusconi (Silvio)
« Il cavaliere » à cheval sur une organisation mafieuse
La rumeur veut que Silvio Berlusconi, l’un des hommes
les plus riches d’Italie et trois fois nommé président du
Conseil, soit un mafieux. Dans les faits, il est peu proba-
ble qu’il appartienne à une organisation mafieuse et qu’il
ait subi un rite d’affiliation. En revanche, Silvio Berlusconi
naît en Lombardie dans un milieu économico-mafieux et
semble ne s’en être jamais affranchi…. Après s’être inscrit à la
loge subversive P2 (cf. Massomafia), de 1978 à 1983, il fonde
37 sociétés holdings de Fininvest et des sociétés fiduciaires
suisses encore plus obscures qui reçoivent 500 milliards
de lires en valeur actuelle, dont 113 milliards en liquide
(300 millions d’euros)…
Sans appartenir à l’organisation,
Silvio Berlusconi est un allié objectif des mafieux et le fruit
d’un système plus complexe : la bourgeoisie mafieuse.
Le concept de « narco-comptoir » cité sur BFMtv
Comment vous ne le savez pas, j’ai inventé le concept de narco-comptoirs pour les mafias italiennes (cf. publication revue OGC). Et hop Super Harold dans sa chronique géopolitique a utilisé ce terme pour l’arrestation de Roberto Pannunzi, le «Copernic de la cocaïne». Mais qui a bien pu lui souffler? 🙂
Roberto Pannunzi, le «Copernic de la cocaïne» de retour en Italie
Il est considéré comme l’un des plus grands trafiquants de cocaïne du monde. L’Italien Roberto Pannunzi a été arrêté jeudi 4 juillet en Colombie, avant d’être expulsé (cf.Un mafieux calabrais arrêté à Medellin (Colombie). Il est arrivé hier samedi sous escorte policière en Italie. Selon les autorités italiennes, ce chef mafieux est le seul à pouvoir organiser l’achat et la vente de cargaisons de plus de trois tonnes de drogue. Histoire de son ascension.
La cavale de Roberto Pannunzi aura duré un peu plus de trois ans. Condamné en Italie à seize ans et demi de prison pour trafic de stupéfiants, il était parvenu à deux reprises à se faire la belle, la dernière fois en 2010 alors qu’il était en résidence surveillée en raison de problèmes cardiaques.
Sexagénaire, ses ennuis de santé ne l’avaient en tout cas pas empêché de reprendre du service, et de s’imposer comme le plus grand négociant de cocaïne au monde.
Sans être formellement affilié à un clan mafieux, Roberto Pannunzi était l’intermédiaire de référence entre le cartel de Medellin et les parrains mexicains d’un côté et, de l’autre, la ‘Ndrangheta calabraise et la Cosa Nostra sicilienne.
Le courtier des trafiquants
Ce qui fait dire à l’écrivain Roberto Saviano, l’auteur de Gomorra, que Roberto Pannunzi n’était pas à proprement parlé un boss de la mafia, mais plutôt un « broker », c’est-à-dire un courtier, qui a su inventer de nouvelles formes de trafic et s’adapter comme nul autre aux évolutions du marché, au point de le surnommer « le Copernic de la cocaïne ».
Du côté des magistrats italiens, on se réjouit bien sûr de la capture de Pannunzi, mais on espère cette fois qu’il ne sera pas placé en résidence surveillée. Un procureur calabrais a confié : « C’est épuisant de devoir faire à chaque fois le tour du monde pour le retrouver. » C’est normal, les mafieux ont créer narco-comptoirs en Amérique latine.
La dure réalité des membres de la Cosa Nostra – Partie 2
James Tartaglione était un ancien « capitaine » de la famille Bonanno qui en 2003 décida de collaborer avec la justice. Lors d’un procès contre plusieurs membres de La Cosa Nostra, il expliqua en détail les différences que pouvaient avoir certains membres de la mafia. « Il y a des personnes qui sont initiés dans la Cosa Nostra qui sont très intelligentes et qui gagnent beaucoup d’argent. Ils savent comment rapporter des millions de dollars à la famille. La plupart d’entre eux gèrent des entreprises légales. Ensuite, vous avez les « durs », qui une fois sortie de prison, pourrait tuer une personne sur une simple demande de leur supérieur » déclara James.
Il n’est pas évident pour les autorités de savoir combien touche un soldat ou un capitaine d’une famille de La Cosa Nostra. La plupart cache leurs revenus pas seulement aux autorités fiscales qui pourraient saisir une partie de leurs biens mais le plus souvent à leur propre famille mafieuse 🙂. Les familles de La Cosa Nostra sont très hiérarchisées et marche de façon pyramidale. Un simple « associé » doit verser un pourcentage de ses bénéfices à son supérieur direct qui est souvent un « soldat » de la famille. Ce dernier, doit rendre des comptes en versant lui aussi un pourcentage de ses revenues à son « capitaine », qui ce dernier après avoir accumulé tout l’argent, donne une partie à la hiérarchie de la famille. Le pourcentage des bénéfices que doit reverser un membre de La Cosa Nostra n’est pas vérifiable, cela varie d’une famille à une autre. Les parrains de chaque famille touchent une prime de Noël de chacun de leurs membres. Paul Castellano qui était le Boss de la famille Gambino dans les années 1980, réclamait 10 000 dollars à chacun de ses 20 capitaines. John Gotti n’exigeait « que » 3 000 dollars.
Joseph DeFede ancien « Acting Boss » de la famille Lucchese de 1994 à 1998 décida de collaborer avec la justice, car Vic Amusso le Boss en exercice avait exigé à chacun de ses membres, de mettre 1 000 dollars tous les mois dans le « coffre » de la famille. L’argent récolté allait servir pour payer les avocats ou les frais de justices des membres inculpés par la justice. Il témoigna lors d’un procès qu’il touchait plus d’un million de dollars par an en étant « Acting Boss » de la famille Lucchese. En décembre 2003, Vincent Basciano qui venait d’être nommé « Acting Boss » par Joseph Massino (Une nouvelle hiérarchie pour la famille Bonanno : Partie 1) discuta avec Anthony Urso et James Tartaglione. Vincent Basciano déclara : « Comme j’ai dis à Tony (Anthony Urso), je vais pas taxer les membres qui font le « boulot » (sous-entendais, qui exécutait les contrats). Je laisse les « Salariés » de la famille me reverser une partie de leur argent« . James Tartaglione souligna lors de cette soirée, qu’il fallait des gens avec des compétences différentes pour former une famille unie : « Vous avez besoin de choses différentes pour faire une bonne « soupe » déclara t-il.
Carmine Russo et Elio Albanese sont deux « soldats » de la famille Genovese. Les deux hommes étaient connus des autorités comme des « voleurs professionnels ». Carmine Russo vivait encore chez sa mère dans Mulberry Street. Mais malgré tout l’argent récolté, les deux mafieux avaient du mal à joindre « les deux bouts ». Pour eux tout était bon pour gagner de l’argent. Lors du 04 juillet, fête nationale aux États-Unis, Carmine Russo et Elio Albanse vendait à des personnes des feux d’artifice. Mais leurs petites escroqueries ne durèrent que quelques années. Carmine Russo fut arrêté et condamné à 57 mois de prison dans un pénitencier fédéral. Le juge le condamna aussi à une amende de 7 500 dollars. Mais Carmine Russo faisait face comme à son habitude à de grosses difficultés financières et proposa au juge de payer son amende en plusieurs fois, à hauteur de 50 dollars tous les mois.
Par Xavier Blondel : wiseguy.overblog.com – www.facebook.com/wiseguyblog
Tous les mots en gras sont dans le Petit dictionnaire énervé de la mafia en vente sur Amazon.
Porta Nuova Palerme : 32 arrestations
Je n’ai plus le temps d’alimenter ce site correctement et cela se voit. Alors voilà ce que j’ai trouvé sur crimorg.com
« Les carabiniers ont ciblé le mandamento (circonscription mafieuse) Porta Nuova lors de l’opération « Alexander ». Le mandamento de Porta Nuova comprend les clans de Palerme-Centre, porta Nuova et Borgo Vecchio. C’est un des mandamenti les plus importants et influents de Sicile. Son chef, Alessandro D’Ambrogio (photo), était considéré comme un des hommes forts de la Cosa Nostra, ayant gagné le respect et la considération d’autres mandamenti : Corso dei Mille, Brancaccio, Pagliarelli et Uditore. Il a été arrêté avec 31 autres mafieux, dont son bras-droit, Antonino Ciresi, vieux boss de la Famille de Borgo Vecchio. D’Ambrogio est devenu le boss à sa libération de prison en 2011, après les arrestations des boss précédents (Tommaso Di Giovanni et Nicola Milano). Les mafieux étaient spécialisés dans le racket, la contrebande de cigarettes et surtout le trafic de drogues que D’Ambrogio a développé, entrant en contact direct avec les fournisseurs sud-américains, court-circuitant les grossistes napolitains. Les carabiniers ont saisi pour 3 millions euros de biens (dont un pub, une boucherie, une station-essence, des voitures,…). »