Quand des membres de la Cosa Nostra demandent à sortir de prison pour « raison familiale »
Ils sont en prison pour meurtre, racket, vol, extorsion et pour de nombreuses années. Mais certains des membres de la Cosa Nostra, ont demandé à un juge fédéral de les libérer de prison, temporairement, pour assister à des « réunions de famille ». Récemment encore, un soldat de la famille Gambino dénommé Joseph « Joe Boy » Sclafani (photo de gauche), avait demandé à un juge fédéral de le laisser sortir de prison, pour voir une dernière fois son père mourant, avant de commencer sa peine de prison dans un pénitencier fédéral (cf. Le FBI veut empêcher le mariage d’un soldat de la famille Gambino incarcéré). Certains d’entre eux, font plusieurs demandes à des juges fédéraux pour des motifs différents (mariage, funérailles ou toutes sortes d’événements familiaux) en espérant une chose : goûter à la liberté l’espace de quelques heures. Mais une affaire de famille est rarement juste une affaire de famille avec des membres de la Cosa Nostra et certains juges fédéraux ont tendance à se méfier quand un membre de la Mafia demande une liberté surveillée pour assister à un événement familial : « Je leur dis toujours non » déclara le juge Sterling Johnson Jr qui a présidé plusieurs procès contre des membres de la Cosa Nostra.
Revenons à Joseph Sclafani. Il avait été condamné à 15 ans de prison en août dernier pour trafic de drogue. Lors de son verdict, le juge fédéral John Gleeson l’avait autorisé exceptionnellement à être escorté sous bonne garde dans la maison de père. Mais les procureurs fédéraux en charge du dossier s’étaient fermement opposés à cette décision. Pour eux, Joseph Sclafani voulait profiter de cette occasion pour célébrer son mariage avec sa fiancée, vedette de la série « Mob Wives« , Ramona Rizzo :« Le gouvernement stipule que sa libération provisoire avait fait l’objet d’un épisode complet dans la série Mob Wives » déclara l’équipe de procureur. En 2011, Thomas Gioeli qui était à cette époque l’Acting Boss de la famille Colombo, avait demandé à un juge fédéral l’autorisation de pouvoir assister au funéraille de son père à Farmingdale à Long Island. Le problème est que ce dernier est incarcéré depuis 2008 pour plusieurs affaires dont de nombreux meurtres. Les US Marshals qui transportent les détenus dans ce genre d’anciennements, à jugé trop risqué le déplacement de Thomas Gioeli. Mais, la justice Américaine essaya de trouver une solution. Elle proposa à l’ancien Acting Boss de la famille Colombo, la possibilité de voir une dernière fois son père lors d’une visite privée à Central Islip à la sortie du tribunal fédéral. Ce dernier déclina l’offre : « Il ne voulait pas voir son père une dernière fois dans ces circonstances » déclara son avocat Adam D. Perlmutter. Quelques mois plus tard, Thomas Gioeli demanda une nouvelle fois, une libération surveillé. Cette fois-ci, pour assister au mariage de sa fille. Pour prouver sa bonne foie, il avait envoyé au juge fédéral, la liste de ses invités. Il avait aussi proposé de payer tous les frais relatifs à son déplacement, mais mieux encore il avait miis en garantie sa maison familiale. Les procureurs ont contesté sa demande, en stipulant que ce genre de sortie était propice aux mafieux pour se rencontrer, discuter de leurs activités criminelles, ou transmettre des messages. Finalement, le jugé fédéral Brian M. Cogan, avait décidé de rejeter sa demande. En 2012, Thomas Gioeli fut reconnu coupable d’avoir comploter pour assassiner des individus, mais il fut acquitté de plusieurs meurtres (cf. Thomas Gieolli bientôt libéré?). Joseph Petillo (voir photo de gauche), un associé de la famille Colombo, qui avait refusé pour l’anecdote d’être initié dans la famille Colombo (cf. : Un associé de la famille Colombo refuse d’être initié dans la Mafia) qui fut condamné pour prêts illégaux, avait eu la possibilité de sortir de prison plus tôt, pour pouvoir s’occuper de sa mère gravement malade. Dennis DeLucia, un capitaine de la famille Colombo (cf. Dennis DeLucia condamné à 36 mois de prison) avait reçu une autorisation pour pouvoir assister au mariage de sa fille. Le chef des US-Marshalls déclara que si un juge fédéral autorisait la sortie d’un criminel pour pouvoir assister à un événement familial, il devait payer de sa poche tous les frais. Le plus chanceux, fut sans nul doute l’associé de la famille Bonanno, Patrick Romanello, qui fut libéré pendant près de 48 heures pour pouvoir assister au mariage de sa fille.
La justice avait demandé une protection très rapprochée pour l’associé de la famille Bonanno. En effet, il y a quelques années lors d’une fête, il avait voulu frappé l’Acting Boss de la famille Colombo à cette époque, Vito “Little Vic” Orena. Après plusieurs réunions entre les deux familles, Vic Orena avait déclaré qu’il serait satisfait si Patrick Romanello avait son bras cassé.Un an plus tard, son autre fille se marier, et le même juge, avait une nouvelle autorisé sa sortie mais cette fois-ci pour une durée de 17 heures. Permettant à ce dernier de pouvoir acheter son smoking et d’aller chez le coiffeur. Lors de son audience, le juge Nicholas Garaufis avait demandé s’il avait encore des filles. Ce dernier répondit en rigolant : »Oui, la dernière n’a que n’a que 7 ans ».
« Un homme qui ne s’occupe pas de sa famille, ne sera jamais un homme«
Par Xavier Blondel
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Zou, l’humoriste qui s’attaque aux mafieux, est de retour à Paris
Que c’est difficile de faire rire avec la principale menace pour l’ordre mondiale cf. ONU)! D’ailleurs, aucun comique ne se mouille.
Sauf Zou! Il faut dire qu’il est de la « côte d’usure« , du Sud (Cf. Aix-en-Provence, fusillade : un mort) et sait de quoi il parle…
Mais comment faire rire de la criminalité alors qu’en France la mafia n’existe pas? Comment faire alors que le crime organisé n’est pas un sujet d’actualité?
Et en passant par les problèmes de société, la drogue, la télé, la politique… et en parlant du papier à cigarette au goût de cosmétique…
Son premier spectacle, Doigt d’Auteurs était un diamand brut, un ovni, un acte de courage aussi dans l’univers des comiques.
Son deuxième spectacle est un diamant taillé.
Polonais : Mafie włoskie i koniec świata dwubiegunowego
Relacje między politykami i mafiami oraz organizacjami przestępczymi w kontekście stosunków międzynarodowych
Traduit par la Société scientifique de géopolitique en Pologne
Jednogłośnie przyjęte wyróżnienie.
M. le professeur Charles Zorgbibe
M. le professeur Michel Carmona
M. le professeur Simon Petermann
Professore Giuseppe Muti
Mikhail Lebedev (Михаил Лебедев)
Abstrakt
We Włoszech cztery organizacje mafijne biorą udział w systemie zorganizowanej przestępczości. Stanowią one podmioty polityczne powołane do kształtowania społecznego i gospodarczego otoczenia. Są suwerenami pewnego terytorium. Zakotwiczone w swojej « bazie », gdzie sprawują władzę absolutną, organizacje mafijne strukturalizują i utrwalają nielegalny i oparty na przemocy system. Łączą ich interesy z potężną siecią wspólników. Napędzają kulturowe schematy i korzystają ze społecznego przyzwolenia.
Włoskie mafie stanowią szeroki obszar badawczy. Narodziły się wraz z upowszechnieniem własności prywatnej z początkiem XIX wieku. Stopniowo świat przestępczy wyrastał w zgodzie i porozumieniu z nowonarodzonym w 1860 roku nowoczesnym państwem włoskim. Przez ponad półtora wieku politycy używali mafii jako narzędzia do administrowania południem Włoch.
Koniec dwubiegunowego świata przetoczył się przez Włochy. Doprowadziło to do upadku systemu politycznego opartego na mafijnych przymierzach. Pierwsza Republika Włoska (1945-1992) była skończona. W sposób natychmiastowy mafia straciła swój polityczny i « militarny » potencjał związany z amerykańską strategią « containment », która zasadzała się na powstrzymaniu jakiegokolwiek należącego do « wolnego świata » kraju przed wpadnięcięm w objęcia komunizmu. Pozbawiona bezkarności i oficjalnego partnera, sycylijska mafia postanowiła znaleźć inną drogę.
Od końca antagonizmu pomiędzy dwoma blokami, mafijna potęga rośnie w siłę. Włoskie mafie kontrolują swoje terytoria i posiadają ponadnarodowy zasięg. Obejmują świat wiedzy, pieniędzy, dóbr i osób, wśród
których polityczni aktorzy są coraz mniej obecni. Mafie uczestniczą w globalnej i zintegrowanej gospodarce. Odzwierciedlają nowy ład gospodarczy oraz strukturalne i systemowe zjawisko globalizacji.
Słowa kluczowe: geopolityka, Włochy, mafia, państwo, rządzenie, kontrola terytorium, transnarodowy, zimna wojna, globalizacja, narkotyki.
La mafia de Trapani se rebiffe
Les mafieux avaient placé des micro-espion à côté d’une porte du Tribunal de Trapani (province occidentale de l’île). Il s’agit d’une entrée est réservée aux magistrats, dans une zone fermée au public et surveillée par des caméras (cf. . Mais le micro ne disposait pas de circuits pour la transmission du signal radio. Il s’agirait donc d’un acte d’intimidation.
La mafia de trapani n’apprécie pas que la magistrature face une politique Terre brûlée autour du boss Matteo Messina Denaro. Dés débats ont lieu au sein de Cosa nostra pour reprendre la politique de la dynamique (cf.12 janvier 2002, un étudiant et un colloque sur les attentats de 1992-1993 ). C’est Matteo Messina Denaro, le boss de Trapani influent sur toute la Sicile qui aurait mis son véto à la reprise du terrorisme mafieux (cf. Le cercle se ressère autour de Matteo Messina Denaro). Les clans appliquent donc la leçon numéro 1 du manuel mafieux en matière de la violence programmée : la menace.
Au mois d’août, un procureur de Trapani a reçu une lettre avec des menaces de mort et une balle de 9mm. Le mois d’avant, des soldats avaient écrit des menaces de mort dans un ascenseur d’un immeuble de Palerme, immeuble où le magistrat possède un appartement. La police a renforcé les mesures de sécurité autour des magistrats menacés.
Mais la meilleur protection est la puissance de l’Etat et de la société civile.
Le décret sur les « coopérateurs de justice » enfin signé?
Les repentis n’existent pas. On est pas à l’Eglise!
ou Contre le crime organisé : pour une confiscation-redistribution
Mafias.fr dans la Revue Politique et Parlementaire
Pour la première fois, une instance de cet acabit évalue le crime organisé à sa juste valeur….
1. Contre le crime organisé en Europe : une justice audacieuse
Marseille : Mafias.fr fait don de ses solutions
Marseille : des idées pour lutter contre la « mafia »
Avec treize règlements de comptes en 2013, les Bouches-du-Rhône occuperaient la tête du classement en France, avec une brusque accélération ces dernières années. On désigne le trafic de stupéfiants mais le manque de repères est visible à tous les échelons du pouvoir.
La réponse de l’Etat est souvent la même : un déplacement et une promesse d’effectifs policiers supplémentaires. A l’échelle locale, les élus demandent une militarisation du territoire (intervention de l’armée, doublement des effectifs ou des pistolets pour policiers municipaux).
A mettre au crédit du gouvernement de gauche : une vision moins caricaturale des quartiers populaires, ce qui l’amène à proposer une « approche globale » qui inclut un contrôle du territoire (CRS à l’entrée des cités), un peu de prévention (enlèvement des carcasses de voitures) et la tentative d’améliorer la situation socio-économique de ces quartiers.
Mais une contradiction demeure insurmontable. Pour la première fois, le politique parle de « mafia » en Corse et à Marseille mais ne propose aucun moyen antimafias.
Face à un problème structurel – le crime organisé – l’Etat pourrait expérimenter des outils qui ont déjà fait leurs preuves dans d’autres pays ; à condition de rompre avec une vision jacobine et prohibitionniste d’un autre temps.
« Sous-développement organisé »
Les données socio-économiques de Marseille dressent le portrait d’une ville pauvre, avec des quartiers nord touchés par l’échec scolaire et le chômage, malgré un arrière-pays très riche.
Les inégalités sociales visibles génèrent d’importantes frustrations et mis à part la perspective d’un emploi public, la population de Marseille souffre d’un manque de services et de projet politique. Non loin des villas avec piscine et des yachts, il s’est mis en place, dans les quartiers populaires, une « économie de la pauvreté ».
Les caïds y trouvent une main-d’œuvre disponible pour occuper les fonctions de guetteur et de vendeur, souvent mineure, ainsi que des « nourrices » qui cachent les stupéfiants dans leur appartement.
A Marseille, il y a le grand crime organisé et les aspirants.
Les « grands » du milieu utilisent parfois la violence, comme dans la tuerie des marronniers ou l’élimination de Roland Gaben, mais avec parcimonie. Et pour cause, les grands ont un pied dans la légalité, comme en témoignent les affaires Campanella-Baresi, la fraude à la taxe carbone ou les trafics internationaux.
Le grand banditisme français, basé en Espagne, bénéficie d’une large impunité. Il se contente de distribuer la drogue à des semi-grossistes, contrôle les débits de boisson où l’on vend de la drogue, perçoit une quote-part sur les bénéfices et a abandonné le secteur du cannabis aux cités.
Les dealers du bas de l’échelle s’entretiennent avec des places de ventes, des dettes de cannabis et des « carottages ». La violence est parfois trompeuse. L’éclat à la kalachnikov n’est pas toujours en relation avec la puissance économique.
L’Etat français ne fait pas sa part
La lutte contre les grands caïds n’est pas efficace. En dépit des saisies et des arrestations, le cycle continue. Pourquoi un jeune de Marseille ne tenterait pas sa chance par tous les moyens ? Il sait que l’Etat ne fait pas sa part. Parmi les insuffisances à déplorer :
- une carence structurelle d’études scientifiques sur le crime organisé ;
- une absence d’indépendance à tous les échelons de l’enquête (procureurs, officiers de police judiciaire) qui entraîne peu de procès complexes ;
- le manque de témoignages de l’intérieur, en raison de l’absence d’un statut de coopérateur de justice – prévu par la loi Perben, mais sans décret d’application ;
- une protection des témoins inexistante (pour les témoins criminels comme pour les témoins victimes, comme les commerçants rackettés) ;
- l’hypocrisie des politiques et des magistrats ne voulant pas « de prime à la délation ».
En Italie, la coopération du criminel ou du témoin avec l’Etat est encadrée par la loi et sous la seule responsabilité d’un procureur indépendant : quelle leçon de démocratie ! L’Etat français ne fait pas sa part en matière de justice car il ne condamne presque jamais ses élites corrompues.
Pour un Cannabis social club à Marseille
A Marseille comme ailleurs, le cannabis est la drogue la plus consommée. La plupart des usagers ne consomment que ce produit mais sont obligés de l’acheter à des trafiquants, ce qui enrichit ces derniers et leur donne une place légitime dans la société.
Le trafiquant marseillais est celui qui répare une injustice : celle d’un Etat qui réprime la consommation d’une substance pourtant disponible (qui existe en grande quantité) et accessible (facile à trouver), et ce en dépit d’une prohibition féroce (sanction pénale la plus élevée d’Europe).
A Marseille comme à Anvers ou aux Pays-Bas, les citoyens consommateurs doivent pouvoir faire partie d’une association à but non lucratif déclarée en préfecture et passer un contrat avec un producteur local de cannabis pour consommer. Un Cannabis social clubà Marseille améliorerait la santé publique et la vie sociale des usagers, financerait la prévention, l’éducation sanitaire et l’assistance en cas d’abus.
Enfin et surtout, il limiterait le poids des organisations criminelles dans la production et la distribution. Mais l’avantage le plus important d’une telle régulation est la séparation entre l’usage de drogue et le trafiquant, mettant fin ainsi à une symbiose néfaste pour l’application de l’ordre public.
Confisquer et réutiliser les biens du crime
En France, on confisque les biens du crime organisé de manière incomplète, en raison d’un cadre restrictif qui contraint les magistrats à prouver le lien entre le bien saisi et l’infraction.
En attendant de nous mettre au niveau de l’Italie (nombreuses confiscations sans condamnation pénale du propriétaire), il faudrait voter au plus vite une loi de réutilisation sociale de ces biens.
Au lieu de vendre aux enchères la villa du trafiquant de drogue, elle doit revenir à l’intérêt général. Certes, certains biens issus du trafic de stupéfiants sont parfois réaffectés vers les forces de l’ordre. Mais moderniser le parc automobile de la police grâce à la confiscation ne permet pas de lutter contre le consensus social des gangsters.
Une loi permettrait de recycler ces biens au profit de la population et d’animer l’économie sociale et solidaire : les maisons des criminels pourraient être transformées en centres culturels ou d’apprentissage, en établissements de soins pour les toxicomanes ou en lieux d’hébergement pour les immigrés.
Le patron d’une grande brasserie d’Aix-en-Provence est accusé de blanchiment pour le compte du clan Barresi-Campanella. L’établissement doit être confisqué pour y accueillir les jeunes des quartiers aux universités d’été de la lutte contre la corruption.
La réutilisation à des fins culturelles des biens saisis aurait une très forte valeur symbolique et pédagogique. Elle permet de détruire le capital social du crime organisé et confère à l’Etat son autorité auprès des populations qui se réapproprient le fruit du trafic. Dans sa ville, le citoyen qui passe devant le bien devenu utile peut se dire : « Pour une fois, le crime ne paie pas. » C’est, enfin, la seule manière d’impliquer la société civile dans une prérogative régalienne.
Après un an de travaux, la Commission européenne contre le crime organisé, la corruption et le blanchiment (Crim) a rendu ses premières conclusions. En mai, la commission Libertés civiles, justice et affaires intérieures de l’UE a demandé aux Etats membres de faciliter la confiscation des avoirs criminels. Elle leur a aussi conseillé de réutiliser les avoirs confisqués pour des projets d’utilité sociale. Qu’attend le gouvernement français ?
Mafias.fr avec la BBC
Contacté par la BBC, les informations de Mafias.fr ont aidé les journalistes à faire un portrait d’une boss de Cosa nostra sicilienne (cf. Italian mafias and international relationship)
In the Cosa Nostra heartland of UK Mafia boss Rancadore
By Christian Fraser BBC News, Palermo
Clinging to the foothills of a steep-sided mountain on the outskirts of Palermo is Trabia, the quaintest of provincial fishing ports.
Outwardly it is a warm and welcoming place, popular at this time of year with the touring visitors.
But inside the walls there are watchful eyes. These are the winding narrow streets of the Cosa Nostra, and in the early 90s it was the boss Domenico Rancadore who ruled.
« He was the PE teacher, » said one man we stopped. « Married to the daughter of an Italian diplomat? I think he taught locally. Nice man. »
Though, of course, they know the truth. They all knew that Rancadore’s day job was merely the cover. And even today, 19 years on, the Omerta – the code of silence – prevails.
But the judge who has pursued Rancadore throughout these years did agree to meet us and share what he knows. We met at a secret mountain location, guarded by armed police, at the end of a rutted and forgotten lane.
Vittorio Teresi knows Rancadore personally. They grew up together in Trabia, though the two men would take distinctly different paths.
One was destined to become the Mafia gangster, the other the anti-Mafia prosecutor. La suite
Le reportage (France 2, le13h15) sur l’infiltration mafieuse en France
Les remerciements de France 2 à FLARE
Merci FLARE et ANTICOR |
Ce n’est pas parce que la mafia existe toujours qu’il faut douter des moyens antimafias italiens
Un commentaire souvent fait : « vous militez pour des outils antimafias italiens mais la mafia existe toujours en Italie » :
Réponse : « Vous avez raison de douter mais la confiscation administrative commence en Sicile en 1982.
30 ans après, la mafia sicilienne ne tue plus.
1 800 morts entre 1978 et 1982 et aujourd’hui rien.
Certes, la ‘Ndrangheta, la mafia calabraise, est encore puissante mais est-elle plus ou moins puissante depuis que la villa du boss Mazzaferro de Gioia Tauro est une caserne de Garde des finances (cf. Antimafia redistributive)?
La mafia calabraise est-elle plus au moins puissante que depuis que le café de Paris à Rome n’est plus au main du clan Alvaro? (cf. Antimafia redistributive )
La mafia calabraise est-elle plus ou moins puissante depuis qu’il y a une coopérative agricole sur les terre de la ‘ndrine Mammolitti (cf Antimafia redistributive)?
Est-elle plus au moins puissante depuis qu’il y un atelier de mode antimafia en Calabre avec un show room à Milan (immeuble confisqué à une clan cf. Antimafia redistributive ?)
Enfin, est-elle plus ou moins puissante depuis qu’il y a un centre handicapés dans la villa du clan Torcasio de Lamezia terme (cf. Antimafia redistributive )
Alors, la mafia est plus puissante avant ou après les mesures antimafias?